II - PANDÉMONIUM ET JARDIN D'EDEN

Déconstruire c'est aussi construire Judith BUTHLER, née le 24 février 1956 à Cleveland, philosophe américaine et professeure à l'Université Berkeley

Qu'importe la route pourvu qu'elle soit longue. 

En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout Albert CAMUS, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans un accident de voiture.

Dire que Dieu n'existe pas c'est déjà de la prétention, c'est prétendre connaître son absence....  Ce n’est pas l’Utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l’évolution. C’est le dogmatisme, que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leur prérogatives et leur dominance. La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d'être.

Henri LABORIT, médecin chirurgien et neurobiologiste, né le 21 novembre 1914 à Hanoï (à l'époque Indochine française), mort le 18 mai 1955 à Paris, lequel a introduit en 1951 l'utilisation des neuroleptiques, révolutionnant la psychiatrie, et en 1960 celle du GHB (psychotrope dépresseur) révolutionnant l'anesthésie, également éthologue et eutonologue, spécialiste du comportement animal et humain, philosophe dont toutes les citations sont remarquables, il aurait certainement mérité plusieurs prix Nobel, s'il n'était souvent sorti du moule de la pensée unique.

La pathologie de l’inconscient désigne, selon moi, une méconnaissance de l’inconscient. Freud a dit que l’inconscient était constitué par ce que l’on ne veut pas admettre dans la conscience et que l’on refoule. Toute la psychiatrie et la psychanalyse se sont embarquées dans la recherche du refoulé. Dans la mesure où je sais que je ne suis pas libre, que je suis entièrement automatisé à être ce que je suis, si je rencontre quelqu’un d’intolérant qui, lui, pense qu’il détient la vérité et veut me l’imposer, il ne me restera qu’à fuir, ce que j’ai fait toute ma vie. Si l’on ne peut pas fuir, on se soumet. Mais il n’est pas agréable de se soumettre. On devient alors agressif, on place des bombes. On devient terroriste, parce que l’on n’est pas entendu. Je dirai presque qu’il n’y a rien de plus normal que le terrorisme. Comment ne pas être terroriste quand on est un Palestinien ? Tous nos rapports guerriers ont été des rapports de terroristes et de résistants. Les résistants étant du côté des plus forts, les terroristes du côté de ceux qu’on n’écoute pas. Les terroristes sont ceux qu’on n’entend pas, car ils sont considérés comme nuls et non avenus.

Qui oserait tenir de tels propos aujourd'hui, sans prendre le risque d'être fiché S, raison sans doute pour laquelle il est plus connu et étudié au Canada que chez nous.

Pas un spécialiste de l’œuvre de Carl Gustav JUNG ne m'a fait retour, excepté Christiane RIEDEL dont j'avais fait la connaissance en 2008, je lui avais expliqué quelques rêves, son domaine, elle m'avait adressé gracieusement deux de ses ouvrages, pas simple à comprendre, pas ma tasse de thé non plus. 

Quelques années plus tard j'achève un premier texte, en troisième page j'explique que c'est grâce à elle, psychanalyste freudienne puis jungienne, que j'ai connu SCHINKEL, "le Sphinx au clair de lune" en première page de son site, tout ce que j'avais retenu. Je ne voulais pas la citer sans lui soumettre, elle me vole dans les plumes, refuse de lire la suite si je ne rectifie pas immédiatement, déclarant que dès le départ elle s'est opposée à FREUD. 

Il faut pourtant bien connaître FREUD pour être aussi critique, et je n'avais pas écrit « freudienne et  jungienne » mais « freudienne puis  jungienne » comme repris dans sa biographie France-Inter, elle ne leur a toujours pas demandé de rectification, je n'allais quand même pas avaler mon chapeau. 

Je ne saurais cependant lui en tenir rigueur, ni aux autres. Cette pierre est source de dissonance cognitive, en psychologie sociale tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes (cognitions) d'une personne lorsque plusieurs d'entre elles entrent en contradiction l'une avec l'autre. Difficile de changer de chemin lorsqu'on n'a plus trente ans devant soi. Probable que moi-même si j'avais su dès 2004 - à 55 ans - où allaient me conduire mes recherches, j'aurais tout arrêté, consulté un psychiatre, tant elles bousculent d'idées reçues.

La personnalité d'un individu se bâtit sur une somme de lieux communs formant l'édifice de sa pensée. À mesure qu'il vieillit, cette structure est de moins en moins flexible et se cristallise. Lorsqu'il est exposé à une remise en question qui menace cette structure il débouche sur l'angoisse qui risque de s'exprimer par l'agression Henri LABORIT.

Le mot Dieu n'est pour moi rien d'autre que l'expression et le produit des faiblesses humaines - Définissez moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois Albert EINSTEIN, né le 14 mars 1879 à Ulm dans le Wurtemberg (Allemagne), et mort le 18 avril 1955 à Princeton, lequel disait aussi : Je crois en un Dieu personnel et je peux dire, en toute bonne conscience, que jamais je n'ai eu une attitude athée ... Je suis Juif, mais l'image rayonnante du Nazaréen a une influence puissante sur moi.

La légende veut que Mithra sortit des entrailles d’une roche, entouré de ses deux porteurs de torches, Cautès et Cautopatès, coiffé d’un bonnet phrygien, armé d’une torche et d’un couteau qui allait lui permettre d’assujettir les forces du mal, personnifiées par un taureau. Allié à Sol, le dieu des quatre éléments – soleil, terre, air et eau - il donna aux hommes le blé, le vin et tous les animaux nécessaires à leur survie. Naît, sorti, ou Né et élevé sous la roche ?

S'il s'agissait d'un artefact ce serait déjà extraordinaire. Qui, quand et comment, pourquoi ce concentré de symbolique ? Mais comme il n'y a pas la plus petite trace d'intervention humaine il fallait bien en conclure qu'elle était là depuis la nuit des temps, bien avant la divinité indo-européenne, IIe millénaire avant notre ère. 

Fallait-il croire Erich Von DANIKEN, né en Suisse en 1935, qui en 1968 avait publié « Présence extra-terrestre », thèse selon laquelle des êtres venus d'ailleurs, à l'intelligence supérieure, influencent l'humanité depuis la préhistoire et ont aidé les égyptiens à bâtir la pyramide de Khéops. Les pyramides seraient des vestiges de cette civilisation mythique, les Atlantes maîtrisaient la "géo-énergie" et les pyramides formaient un réseau de "réceptacles d'énergie". La pyramide de Gizeh serait une "capsule temporelle" construite par les Atlantes pour voyager dans le temps et indiquer aux hommes du futur comment éviter de reproduire les erreurs commises par les générations plus anciennes.

Pour lui, les récits faisant état de contacts entre les hommes et les dieux sont en fait  liés à d'anciens contacts entre nos ancêtres et des émissaires extraterrestres venus leur apprendre les rudiments de la civilisation. 

Diantre, ils étaient venus chez nous et il aurait fallu que nous construisions ces gigantesques édifices pour leur pour leur permettre de repartir. Il auraient construit de gigantesques pistes d'atterrissage pour ovnis, mais nous aurions été incapables de les représenter, ainsi que leurs occupants. 

Je ne néglige pas la possibilité de civilisations plus avancées dans ce vaste univers, mais il faudrait m'expliquer l'intérêt pour l'une d'elles de suivre les fourmis que nous sommes, et surtout pas à pas, et aujourd'hui encore. Complot reptilien ? 

Les fourmis nous voient, peut-être, elles ont deux yeux constitués d'une centaine de facettes appelées ommatidies, mais elles sont incapables de concevoir ce que nous sommes, nous n'évoluons pas dans la même dimension (s). Et puis, qui les inspire ces extra-terrestres à la technologie avancée, quelles sont leurs croyances, sont-ils immortels, pourront-ils empêcher Kim Jong-Un d'appuyer sur le champignon ? 

En 1978 Roger GUASCO publiait "La Rosée brûle le sel" (alchimie, symbolisme du langage, géométrie sacré etc.), suivi par "Le Soleil brûle la Rosée"  et en 1978 de « Quand le ciel te tombera sur la tête » ouvrage philosophique. 

En créant le culte exclusif du dieu Aton,  Akhenaton  a bousculé l'ordre établi.  Au point que son fils, Toutankhamon, n'aura d'autre choix  que de renier son héritage…

Roger GUASCO parlait alors de 30 000 ans pour décrire le phénomène qui a amené l'homme à un POUVOIR PHYSIQUE et de l'ESPRIT, qui a fait que les homidiens et survivants des catastrophes les ont appelés des Dieux, demi-Dieux, Immortels. Ils étaient NOS ANCÊTRES. NOS ANCÊTRES. 

Nous portons en nous ce gène enfoui au plus profond de notre métabolisme, celui qui le réveille se retrouve complètement sidéré ! Voilà pourquoi leurs crânes étaient allongés et plus gros que les nôtres. Comme ceux d'Akhenaton et de son fils Toutankhamon. Voilà aussi quelque part, pourquoi ils ont été assassinés. Car si vous regardez les têtes de leurs suivants, on voit bien que leur crâne est comme le nôtre. Il y a donc eu une rupture de la lignée Atlante..... ce prodigieux bond de Conscience s'est effectué lorsque la Terre finit son cycle, que son bouclier magnétique disparaît, permettant au Cosmos de la bombarder de milliards de particules qui changent la donne sur la terre et aussi l'ADN. Depuis ce temps là, il n'y a pas eu d'évolution mais au contraire régression. Car notre façon de penser la Science, la technique, nous éloigne de ce Savoir qui est en nous. Nous cherchons ailleurs ce que nous possédons intrinsèquement. La Science salement technique ignore cela, voilà pourquoi elle est criminelle. La bombe atomique, voilà sa grande invention !

Leur hypothèse de travail est de vérifier que la projection de la pyramide de Khéops sur le 47° (corrigé) valorise de nombreux sanctuaires rupestres et des haut lieux de notre patrimoine national. Les grottes ornées nous renseignent sur nos origines. Pour quelles raisons ces sanctuaires sont-ils concentrés sur la France ? L'argonaute révèle une part de la réponse. Le bond de conscience de nos ancêtres est lié à un cycle précis,  rythmé par la précession des équinoxes,  cycle  d'environ 26.000 ans que nous venons de boucler. 

Roger GUASCO était donc aussi parti vers les atlantes, il ne devait pas connaître les frères Igor et Grichka BOGDANOFF, nés en 1949 dans le Gers. La seule chose absolue dans un monde comme le nôtre, c'est l'humour Albert EINSTEIN.

Décidément, ce n'était pas avec la pseudoscience que j'allais me réconcilier, obtenir des réponses, j'allais me noyer, impossible pour moi d'emprunter ces chemins. Et pourquoi pas l'astrologie ; si la planète Mercure fait demi-tour dans le ciel ce n'est pas une illusion d'optique, l'étoile de Bethléem n'est pas une fiction pieuse, elle s'est bien arrêtée, et comme Jules CÉSAR n'engageait jamais bataille sans consulter les exégètes et leurs oracles, si un président déclare la guerre le 8 plutôt que le 9 après avoir écouté Élisabeth TEISSIER les chiffres ont bien leur importance, n'a-t-elle pas soutenu en 2001 une thèse en sociologie à la Sorbonne... quand le ciel nous tombera sur la tête !

Quant à remonter trente mille ans en arrière, les douze travaux d'Hercule. Moyen-âge en primaire, seconde guerre mondiale, Égypte au lycée puis Napoléon, pétrifié dans mon enfance par la chronologie, même si je n'avais pas été élevé dans la religion j'avais décidé que tout commençait avec Jésus, c'était déjà bien loin. Qu'on enseigne l'Histoire à l'endroit ou à l'envers, mais dans l'ordre nom de Zeus !

Il me fallait du RATIONNEL, bien peu de chance par conséquent qu'ufologues et psychanalystes poursuivent la lecture, je tâcherai de m'en remettre.

S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème Bob MARLEY. Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu'il a été créé – un problème sans solution est un problème mal posé - le problème aujourd'hui n'est pas l'énergie atomique mais le cœur des hommes Albert EINSTEIN.

Parmi ceux qui m'ont fait retour, qui ne m'ont pas pris pour un schizophrène, que je remercie chaleureusement pour leurs commentaires, et comme certains sont croyants, d'autres athées ou agnostiques, je n'avais offensé personne, je pouvais diffuser plus largement.

Alain BOUDET né en 1940, professeur émérite à l'université Paul Sabatier,  éveilleur de conscience, scientifique, accompagnant en développement personnel et pédagogue -  Claire CARRÉ pour Roseaux Dansants -  Céline BRYON-PORTET approche socio-anthropologique des médiations symboliques - Dr Nicholas CAMPION Associate Professor in Cosmology and Culture - Philippe Olivier CLEMENT né en 1954, Institut Francophone d'intelligence collective  - Louis CRUCHET anthropologue spécialisé en ethnoastronomie, chercheur associé au C. R. I. président du C.I.E.L  -  Claude-Charles FOURRIER psychothérapeute et collaborateur de recherche Institut Suisse des Sciences Noétiques (ISSNOE)  -  Maurice GODELIER  né en 1934, l'un des anthropologues français. les plus influents et surtout connu pour être l'un des tout premiers partisans de l'intégration du marxisme à l'anthropologie  -  Jacques GOSSART écrivain et conférencier, cofondateur et secrétaire général de « Kadath », groupe de recherche archéologiques  - Olivier HAMMAM chercheur indépendant - Benjamin LEVY psychologue clinicien -  Giulia MENTSITIERI née à Naples en 1980,  docteure en anthropologie sociale et ethnologie - Thierry MURCIA né le 11 mars 1964, écrivain et historien docteur ès Sciences de l'Antiquité - Jaafari NEMATOLLAH Laboratoire de neurosciences - René POMMIER né le 11 décembre 1933, enseignant-chercheur et essayiste, Maître de conférences à la Sorbonne et écrivain essentiellement sceptique, rationaliste et anti-religieux - Philippe QUÉAU né en 1952 à Casablanca, ancien élève de l’École polytechnique, ingénieur diplômé de l’École nationale supérieure des télécommunications - Alain RODIER ancien officier supérieur des services de renseignement extérieurs, directeur de recherche au sein du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), chargé de l'étude du terrorisme et de la criminalité organisée - Michel WIEVIORKA né le 23 août 1946, docteur d’État ès Lettres et Sciences Humaines.

ETHNOLOGIE DES FÊTES.

Famille GAYANT avant le Rigaudon Douai Hauts de France, « géant » en picard, langue romane parlée également en Belgique romane, province de Hainaut, et dans la province de Québec, considérée comme un patois. Dors, Min p'tit quinquin, Minp'tit pouchin, Min gros rojin, Te m'fras du chagrin, Si te n'dors point ch'qu'à d'main, chanson traditionnelle et emblématique des fêtes de Lille, écrite en 1853 par le poète Alexandre DESROUSSEAUX.

Île de Pâques et défilé de grosses têtes à Séderon.

Le rigodon (ou rigaudon) n'est pas propre au Sud-est de la France.

Tout tourne, de petits géants sur un char qui se mettent à tourner, à condition que l’âne accepte d’avancer, le baudet, fou du roi qui lui aussi se met à tourner. Le jeu de billons , un piquet en bois sur lequel on lance d’énormes quilles, un point est fixe on tourne autour, deux parallèles dirigées vers l’infini tournent, la charrette bleue en provençal.  Le jeu de javelots, pan dans le mille. Plus barbare mais tout aussi révélateur, le combat de coqs sur le gallodrome qui plantent leur ergot sur l’adversaire jusqu’à ce que mort s’en suive, et enfin, le plus remarquable, « Ch’Tiot Tourni », athées ou croyants, notre peur ancestrale qu’un grain de sable vienne bloquer la grande horloge céleste, nous empêche de tourner. 

Fête du solstice d'été, « sept jours de fête ou une semaine comme vous voulez, le temps de guérir de la grippe » selon la mule du pape, durant lesquels les gens s’enivrent (moins aujourd'hui) avant de reprendre le travail.

Dans les années soixante-dix des grands parents accompagnaient leur petit fils dans la cathédrale de Strasbourg, c'était mon neveu Romane, "vint' d'osier", quand celui-ci se mit à chanter, « le travail c'est la santé ». Un grand éclat de rire dans ce lieu de recueillement, mais  il n'avait pas permis aux personnages de l'horloge astronomique de reprendre leur ronde, interrompue à l'époque. 

Le « culte » des géants est dans toutes les civilisations, et on ne peut pas le limiter à l'île de Pâques, il y a aussi Munanui, le roi géant de l'atoll de Hao aux Tuamotu,  le marae Taputapuatea, temple à ciel ouvert, les tikis dans la vallée de Puamau.

GAYANT, dont l'origine remonte au XVe siècle s'accordent à dire les historiens, époque médiévale où la région faisait partie des Pays-Bas espagnols, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité comme membre de « Géants et dragons processionnels de Belgique et de France ».

Les guerriers gaulois étaient choisis pour leur bravoure et leur grande taille, plus de 1m70, raison pour laquelle ils craignaient juste que le ciel leur tombe sur la tête. 

Ils étaient très croyants, vénéraient plusieurs dieux, comme les grecs et les romains. Selon enseignement de leurs druides, toujours oral (comme Jésus), les âmes ne périssent pas, elles passent d’un corps à un autre. Le dieu qu’ils honoraient le plus était Mercure, inventeur de tous les arts. Certaines peuplades construisaient des mannequins aux proportions colossales, faits d’osier tressé, dans lesquels ils plaçaient les pleutres, les brigands, les criminels.… puis y mettaient le feu. Quand ils n’avaient pas suffisamment de « matière » ils n’hésitaient pas à prendre des innocents  Jules CÉSAR la Guerre des Gaules.

Des innocents ? Des enfants lourdement handicapés, des vieillards impotents, pas de centres d'accueil spécialisés c'était vital, la survie de l'espèce, la conscience du Disparaître, pas plus d'un mouton à l'hectare. Ce n'était pas un meurtre puisque l'âme passait d'un corps à l'autre, et ils abrégeaient les souffrances. 

Nous sommes bien moins civilisés, aujourd'hui c'est le peuple qu'on assassine, ces financiers de l'ombre qui après avoir fait fortune transfèrent capitaux et savoir-faire dans les pays « sous-développés », on tourne pour moins cher ailleurs. Toujours se garder de juger avec nos yeux du XXIe siècle.

Dès lors, était-il bien scandaleux 222 ans plus tard (juillet 2011) qu'Éva JOLY veuille transformer le 14 juillet en une fête populaire et pacifiste, « défilé citoyen », d’en revenir aussi et pour une fois à l’angélisme du XVIe siècle ?

Mercure, celui qui indique la route à suivre, guide le voyageur, le plus capable aussi de faire gagner de l’argent et protéger le commerce.  Regagne vite Oslo Éva (2,31 % des voix à l'élection présidentielle de 2012) la campagne des présidentielles n’est pas encore lancée qu’ils sont déjà devenus fous… ces romains. La tête dans les étoiles mais ils volent toujours aussi bas. 

Bientôt c’est toi qu’ils mettront la première dans FILLON (3m15, 70kg), avant d’y mettre le feu… pour un retour aux sources bien entendu. FILLON mannequin d’osier, Premier Sinistre, très freudien, GUÉANT Claude natif de Douai, j'ai honte ! Bien des journalistes le comparaient à la Dame de Fer, de grands « cogniteurs ». 

Bien étrange que tous les historiens fassent remonter au XVe siècle, et plus étrange encore....

Parmi les géants Binbin, le plus petit (2,42m et 45 kg), que tous les enfants de la ville doivent embrasser le premier dimanche après le 5 juillet, le seul à posséder quatre tenues, atteint de strabisme, appelé aussi "Ch’Tiot Tourni", c'est STRABON, historien et géographe grec époque J-C, lequel tenait son nom de son handicap et situait Aéria  ( ville celtique ?) après le Mont Ventoux en venant de Carpentras. Pourquoi suis-je le seul à avoir fait la relation. Bien sûr il ne faut pas briser les rêves d'enfants, mais faut-il qu'une fois adulte il croient encore au Père Noël, l'Histoire peut-elle se satisfaire de légendes et d'approximations ?

Fête du solstice d'été, Saint-Jean-Baptiste au Canada, mais c'est une exception, l’Église n'est jamais associée à ces fêtes ou très peu, c'est le beffroi qui sonne les cloches.  

STRABON ne s'était pas fourvoyé, pas plus que Claudius Posthumus DARDANUS, relations épistolaires avec AUGUSTIN et JÉRÔME qui l'auraient excommunié s'ils avaient su qu'il l'appelait Théopolis. JÉRÔME à qui le préfet des Gaules  écrivait en 414 :  

Quelle est cette terre promise, dont les juifs ont pris possession à leur retour d'Égypte, alors que leurs ancêtres l'avaient possédée auparavant et que, par conséquent, elle n'était pas promise mais rendue ? 

Celui qui l'appelait« le plus noble des chrétiens et le plus chrétien des nobles » lui avait alors répondu : la terre des vivants, nous l'avons dit, c'est celle où sont préparés les biens du Seigneur pour les saints et pour les doux. Le sang du Christ est la clef du Paradis, quand il dit au larron : "Aujourd'hui tu seras avec moi en Paradis". C'est celle-là, avons-nous dit, qui est la terre des vivants.

DARDANUS converti à la chrétienté, comme peu à peu tous les cadres de l'empire de CONSTANTIN, mais pas encore prêt à prendre des vessies pour des lanternes, il a surtout compris qu'il n'aurait jamais dû faire procéder à cette inscription, Théopolis cité des dieux, qu'il valait mieux pour lui se retirer en ermite (sa prétendue Cité n'a jamais été retrouvée) s'il ne voulait pas finir comme SÉJAN et PONCE PILATE. Cité perdue, cité des morts. Si cette inscription est postérieure à sa mort c'est néanmoins ainsi qu'il la nommait.

Si cette coquetterie dans l’œil de Binbin est communément admise par les Douaisiens, pour les non-initiés (?) elle soulève quelques interrogations. D’où vient cette particularité qui contribue au folklore des Fêtes de Gayant ? Tout débute cet été lorsqu’en s’intéressant aux légendes locales, une question essentielle est ENFIN mise sur la table : pourquoi Binbin louche-t-il ? À la rédaction, personne n’a la réponse, mais tout le monde semble convaincu qu’elle sera facile à trouver. Rien n’est moins sûr.  Article du 13 octobre 2018, et par hasard, 13 octobre 1307 chute des templiers, la Voix du Nord un peu moins  impénétrable que les voies du Seigneur. 

Théophile HAMEL (1817-1870) tableau fictif de Samuel de CHAMPLAIN, son vrai visage n'est pas connu, fondateur de Québec et père de la Nouvelle France, né à Brouage vers 1567 (Charente-Maritime, Nouvelle Aquitaine), représenté avec un strabisme divergent, sans doute conservait-il un œil sur la France, contrairement à Binbin, strabisme convergent. 

Les rois et les papes payèrent et d'importantes commanderies sortirent partout de terre écrit Michel BENOÎT, de son vrai nom Dominique SÉBIRE, né à Madagascar en 1940, moine bénédictin exclu du monastère par le cardinal RATZINGER pour recherches interdites. Pourquoi les avoir exterminés quand il suffisait de les déposséder, cela ne résiste pas à l'analyse en effet. Ils n'ont jamais eu de trésor, ou alors modeste et par la suite écrémé, ils avaient tout investi dans le foncier et dans la pierre. 

C'est vrai que Michel BENOÎT y va un peu fort dans son roman, « le Secret du Treizième apôtre », avec l'épître dans le fondement du grand maître Jacques de MOLAY qui se serait consumé avec lui, il serait mort de constipation chronique, mais qu'il s'agisse d'un écrit ou d'une « Parole perdue », magnifique thriller ésotérique de Violette CABESOS et Frédéric LENOIR, c'est bien un terrible secret que les templiers détenaient, qui leur avait permis de faire danser Église et royauté, de devenir plus riches que le roi, victimes de leur cupidité, bien que saint-Bernard tenta de leur faire recouvrer l'humilité, « les douze degrés de l'orgueil », Bernard de FONTAINE abbé de Clairvaux, né en 1090 et mort le 20 août 1153, réformateur de la vie religieuse catholique.

Si CLÉMENT V les avait condamnés Jacques de MOLAY aurait sans doute parlé, livré ce « secret » qui aurait fait tomber la chrétienté, le Royaume de France redevenait païen. Les Templiers ne pouvaient rien attendre de Philippe IV le Bel, le dernier des grands capétiens directs. Si le christianisme eût été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eût été mithriaste Ernest RENAN (1823 -1892) écrivain, philologue, philosophe et historien, qui a passé sa vie et pour qui la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n'importe quel autre homme, et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n'importe quel autre document historique.

Pourquoi avoir procédé à leur arrestation dans le plus grand secret, à l'aube du vendredi 13 octobre 1307 où toutes les polices et les gens d’armes de France et de Navarre ont investi près de trois mille demeures sur l’ensemble du territoire.

L’Église fait ce qu'elle a toujours fait, ce pour quoi toute église est faite, conquérir le pouvoir et le conserver à tout prix écrit aussi Michel BENOÎT, paroles d'expert, quand elle ne peut pas le conquérir elle l'infiltre, mais elle est loin d'être la seule, toutes les religions et sectes en sont là,  les lobbies aussi et, à l'évidence, la franc-maçonnerie. L'islam, religion abrahamique, serait-elle la seule à ne pas s'intéresser au pouvoir ?

Les papes en Avignon, deux ans après la chute des templiers, ils n'ont pas encore de territoire à Rome, eux aussi agitent le chiffon rouge, mais ils ne s'approchent pas de l'endroit, il y a la lèpre et la peste, et aussi les moines avec lesquels ils sont en délicatesse.  

C'est donc un initié qui a introduit Binbin, deux siècles après la procession, en 1720, et par hasard, premières loges en France. 

Les francs-maçons connaissaient Aéria et Théopolis, mais peut-être pensaient-il que c'était une légende, un coup monté des romains, ils restaient tournés vers le "grand orient", HIRAM (premier livre des rois) et SALOMON roi d'Israël (règne de 970 à 931 av J-C), le mythe fondateur de la franc-maçonnerie qui les plaçait au même rang que le judaïsme, la chrétienté et l'islamisme.

Chat échaudé craint l'eau froide, les premiers francs-maçons ne voulaient pas finir sur le bûcher, suppôts de Lucifer évidemment, comme les templiers alors qu'ils étaient très attachés à Jésus, peut-on leur reprocher, ils ne seraient plus là aujourd'hui, mais c'est bien pour asseoir leur pouvoir "spirituel" qu'ils ont fait semblant de tenir le secret, se contentant de poser quelques jalons, comme Binbin, pour intimider, montrer qu'ils n'étaient pas dupes, l’Église dans l'obligation de composer, et au XVIIIe siècle ils n'avaient plus grand chose à en attendre financièrement, seul Bérenger SAUNIÈRE [1852-1917] était parvenu à vendre son silence contre monnaie sonnante et trébuchante.

Autre Binbin, aux joues rebondies mais sans strabisme, devenu symbole de la ville de Valenciennes, surnommée « l'Athènes du Nord », apparu en 1817 (mille ans et un siècle après la chute des templiers), à l'occasion d'une quête au profit des prisonniers. La légende raconte que ce sont les musiciens de la Garde Nationale de Valenciennes, injustement privés d'une victoire lors d'un concours de musique organisé à Douai, qui  auraient alors « détourné » le Binbin douaisien pour s'en moquer. 

En 2012 il a fait son entrée au nouveau Louvre Lens, Galerie du Temps où trône la statue de Mithra. Tout cela ne serait que légendes, et pur hasard bien sûr.

Quand le pouvoir est concentré aux mains de quelques individus, d'une caste, qu'on est déplumé, qu'il n'y a plus d'armes pour les combattre, qu'il ne reste que l'amour et l'humour pour lutter contre l'obscurantisme, mais qu'on ne peut pas élire un humoriste, comme en Ukraine, certains posent des jalons dans l'espoir qu'un jour quelqu'un les relèvera, se souviendra, message subliminal, en quelque sorte. 

Que les religieux tentent de récupérer les symboles et légendes quand ils ne peuvent pas les enlever de la mémoire populaire c'est humain, pas divin, et légitime que d'autres souhaitent qu'ils perdurent.

Bien avant les francs-maçons les moines aussi avaient donc semé les cailloux blancs du Petit Poucet, sans eux probablement que je n'aurais jamais engagé mes recherches par la toponymie, en octobre 2004.

Fils de dominé (pasteur néerlandais) à la recherche de la lumière, elle est d'abord intérieure, Vincent VAN GOGH [1853-1890] ne se serait pas fixé à la Sainte-Baume, à en perdre la raison, là où les boumians avaient été parqués durant un demi-siècle par le comte de Provence, à la recherche de leur origine, poussés par leur instinct grégaire. 

C'est la loi de juillet 1790  fit de Séderon une commune de la Drôme (675 habitants à l'époque) qui remplaça Montbrun-les-Bains comme chef-lieu de canton (1060 habitants) lors de la réorganisation administrative de l'an VIII. De quoi raviver les guerres de religions dans les Baronnies, pays des GRIMALDI. "Ici on vote catholique ou protestant, cela se sait mais ne se dit pas" m'avouait dans les années quatre-vingt Jean BESSON, devenu par la suite sénateur socialiste de la Drôme. 

HÉRALDIQUE

Symbole égyptien – Ouroboros - Roue des anges – Rouelles - Rubans des danses provençales - Les GITANSONT le symbole de la Liberté - Roue Dharma - Ségustéro

C'est tardivement que je me suis intéressé à l'héraldique, 2013 ou je découvre ce blason, bien curieux pour un petit village aussi éloigné de la mer et même de toute voie navigable, et pourquoi a-t-il été remplacé par un autre, d'hermine au chef d'or chaussé de gueules ? Curieux aussi le blason de la Drôme, Dauphiné bien sûr, mais avant ?

Ma petite est comme l'eau - Elle est comme l'eau vive - Elle court comme un ruisseau, que des enfants poursuivent - Courez, courez vite si vous le pouvez Jamais, jamais vous ne la rattraperez Guy BÉART et barrage de Serre-Ponçon (1958) dont les travaux débutèrent en 1955. L'eau vive que les enfants poursuivent, avant de s'apercevoir qu'il est beaucoup plus simple de remonter à la source, c'est le chemin à l'envers de DAGOBERT qu'il fallait prendre, Anvers, Antwerpen où il chassait le lapin.

Il était une fermière - Qui allait au marché - Elle portait sur sa tête - Trois pommes dans un panier... il court il court le furet, ces comptines n'avaient pas bercé notre enfance par hasard. Pression de l’Église et de la royauté, souvent répression, le seul moyen de transmettre dans la mémoire populaire sans être inquiété était le chant.

Bien étrange blason pour un lieu aussi éloigné de la mer....., pas encore de delta-planes à l’époque. Saint – Paul - Trois Châteaux, Cadet Roussel a trois Maisons, j'avais beau me creuser les méninges, quand me revint la chanson de Renaud SÉCHAN, c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme. 

PICASA artiste peintre Centre Afrique

Nom d'un petit bonhomme ! L'amer, le phare, l'avatar, le phallus, le volcan qui déverse sa lave, cognitive, des écorchés vifs ces artistes. Pour que la lave s’écoule il faut faire sauter le capuchon (Ω les Omergues), le Hussard sur le toit pour Jean GIONO. « Le chant du Monde », roman métaphorique et mythique qui suit le rythme des saisons avec la quête mythique de l'enfant disparu et le personnage du tyran ou de l'ogre qui habite le monde de l'hiver. Le passage symbolique de la mort, du temps arrêté et de la fermeture à la renaissance du printemps qui cherche à approcher « le mystère de la vie et du monde » qui pour lui se vit à travers la fusion des êtres vivants, dont les hommes, et la nature. Pourrait-il lui aussi avoir été inspiré par le lieu, zététique ou l'art du doute. QUI A DÉCIDÉ DE REMPLACER CE BLASON ?

Les noms redonnés par les moines ne contaient donc pas une « histoire » mais plusieurs, en nous invitant à remonter à la source, montagne de Palle au sud du département de la Drôme.

Séderon n'était donc pas très éloigné de l'amer, petit village de Laborel après le col Saint-Jean, et en réalité LaBordel, au bord de aile, au bord de l'ange, petit abri de ceux qui n'ont rien, erreur de scribe, notaire gardien des noms, plus facile de s'appeler BOREL que BORDEL, comme RouLelles devenues RouTelles. Rouelles et Roulelles.

Le comte des Flandres s’était battu au corps à corps avec un géant (Gayant ?), et après l’avoir tué s’était approprié son bouclier où était peint un lion, qui jusqu’au XIIe siècle était un démon. Ce sont les romans de chevalerie, Cœur de lion, qui ont inversé l’image, animal courageux et fort au service des faibles. Le lion n’est pas un animal vindicatif, il se contente de temps à autre de montrer sa crinière, un patron ne dort jamais, il réfléchit. On retrouve la symbolique dans Madame BOVARY, l’homme ne serait-il bon qu'à apporter sa semence.

Les femmes portent l'enfant, le mettent au monde, de préférence d'abord un fils, l'élèvent, bien souvent font bouillir la marmite, et elles voudraient avoir une âme !  

Toutes les religions et sectes sont passées par là, certaines n'en sont pas sorties, des femmes et des chevaux il n'y en a pas sans défaut proverbe provençal, le septième ciel réservé aux hommes. Peut-être l'occasion d'un nouveau débat, comme sous Charles QUINT, controverse de Valladolid.  

Le vieux Code de droit canon de 1917 prescrivait que les femmes à l’église se couvrent la tête mais les homme doivent enlever leur chapeau, députés qui inlassablement dissertent sur la Burqa, les turcs l'avaient éradiquée avec une loi très simple, réservée aux filles de joie. 

Nouveau chemin à l’envers, les nationalistes du Vlaams Block récupèrent le drapeau, les modérés sortent leurs griffes rouges. 

Tartarin de Tarascon con, un crocodile rapporté par des marchands de bonheur qui s’est adapté dans le Rhône, mais le lion, Brussel sel… sorti d’un cirque ? 

À nouveau tout me ramenait sous mon ciel étoilé, en Provence. Blason d’Aurel (Vaucluse), un loup avec des griffes rouges. Le loup qui tue les moutons ne peut pas être au service des faibles. 

Village au fond de la vallée, comme égaré presque oublié, « les Trois Cloches », Jean VILLARD dit Gilles, entre montagne de Palle et montagne de Bergiès l'endroit forme un bateau, LE PETIT NAVIRE QUI N'A JA, JA, JAMAIS NAVIGUÉ OHÉ ! 

Ber, berceau en vieux français, les deux montants parallèles d'une coque en bois permettant le lancement d'un petit navire, métier de basse lisse.

Mosaïque des quatre fleuves du Paradis, chapelle Saint-Nicolas à Die en Drôme provençale. Tous les éléments s'organisent autour d'une médaillon central d'où partent les quatre fleuves du paradis, symbole de l'univers qui mêle la géographie, le cosmos et les croyances autour de la création, quatre fleuves qui abreuvaient le jardin d'Eden, mais pour la Bible « le fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin et de là se divisait en quatre fleuves.

Les quatre éléments - air, eau, feu, terre - quatre natures de l'eau, évaporation, condensation, précipitations et ruissellement, les quatre saisons, les quatre cycles planétaires etc. l'impossible quadrature du cercle, problème classique de mathématiques apparaissant en géométrie qui fait partie des trois grands problèmes de l'Antiquité avec la trisection de l'angle et la duplication du cube.

Le principe des quatre saisons est pourtant loin d'être universel. Les peuples anciens partageaient l'année en deux ou trois, indo-européen commun, trois saisons dans l'Égypte antique, les inondations du Nil, les semailles et les moissons . Dans les zones de climat tropical il y a la saison des pluies et la saison séche. La Grèce antique ne connaît que trois saisons, le printemps, l'été (saison des récoltes) et hiver (mauvaise saison), tandis que les gaulois divisaient l'année en deux saisons, la saison hivernale froide et la saison estivale chaude. 

C'est à la fin du XVIe siècle que le calendrier grégorien évoque les quatre saisons, lesquelles vont s'imposer au début du XXe siècle, mais le calendrier chinois comporte cinq saisons, six pour le calendrier hindou.

Le Jardin d'Eden, légende et pas mythe, n'est pas en Orient, les pôles ne se sont pas inversés, il ne s'agit pas d'un fleuve qui l'arrosait puis se divisait en quatre bras mais de la rencontre de quatre sources, lieu-dit Freyssiniéres, ancien village perché comme souvent en Provence, hameau de sept maisons, ruines aujourd'hui, chemin jalonné de sept ormes gigantesques, abattus en 1986 mais la souche reste. 

Glücklich wie Gott in Frankreich en allemand, et les néerlandais le disent dans notre langue, comme dieu en France, pays de la douceur de vivre - France fille de l’Église, Judas ? 

« David BENSOUSSAN (né en 1960, ancien président de la Communauté Sépharade unifiée du Québec) propose de situer le jardin d'Éden dans les monts Ararat, en établissant des rapprochements entre le récit de la Genèse et le mythe sumérien de Gilgamesch, personnage héroïque de la Mésopotamie antique, roi de la cité d'Uruk, terrassant un lion, et parfois un taureau, tandis que l'archéologue David ROHL estime la localisation d'Éden dans le nord-ouest de l'Iran. Selon lui, le jardin est une vallée située à l'orient du mont de Sahand, près de Tabriz. Il énumère plusieurs similitudes géologiques entre cet endroit et les descriptions bibliques, ainsi que des parallèles linguistiques lui semblant décisifs. Cet endroit fut ensuite colonisé par les MÈDES avant qu'ils ne fondent l'empire perse. 

Mont Ararat en Turquie où mon ami Guy LEDUC, géologue canadien, s'était rendu dans les années quatre-vingt, vestiges de l'Arche de NOÉ, à 4 724 m d'altitude (?) et à environ 2 kilomètres du sommet qui culmine à 5 137 mètres. Magnifique reconstitution, digne d'intérêt historique, mais ne lui en déplaise, la Bible ne dit pas qu'elle en est partie, elle s'y est échouée.

POURQUOI FALLAIT-IL ABSOLUMENT OUBLIER CETTE CITÉ DES DIEUX ?

"Les anthropologues voient l'humanité comme se souvenant culturellement d'un ancien passage de désorganisation primitive (une vie facile) vers l'ordre de la civilisation (perçu comme une souffrance), alors que les érudits juifs comme chrétiens perçoivent dans le récit de la Genèse l'exact inverse : l'expulsion d'un couple (et non de l'humanité) d'un «jardin» ordonné et civilisé (l'homme vivant en harmonie non seulement avec lui-même mais avec les animaux et parlant directement avec Dieu) vers une jungle sauvage, la chasse et la cueillette étant une condition plus primitive de lutte, de mort, une nouvelle lutte incessante pour la survie." 

Jardin effectivement, mais naturel, et puisqu'on vous le dit, combien de fois faudra-t-il vous le répéter, le paradis est là haut, comment pourrait-il, ou aurait-il pu être sur terre ?  Jérusalem Terrestre et Jérusalem Céleste, l'une doit aider l'autre mais elles ne doivent jamais se rencontrer AUGUSTIN.

Depuis les années 1980 les chercheurs estiment que la créativité est multidimensionnelle, qu’elle émane de la conjonction de plusieurs types de facteurs. Cette conception a débouché sur l’élaboration d’une « approche multivariée » de la créativité.

Aujourd’hui, le modèle dominant de la créativité postule l’existence de quatre types de ressources distinctes qui seraient nécessaires à l’émergence de productions créatives : 1 - des facteurs cognitifs (à savoir les connaissances et les opérations mentales sous-tendant les capacités cognitives), 2 - des facteurs dits « conatifs » (traits de personnalité, motivation), 3 - des facteurs émotionnels 4 - l’environnement. « La société dans laquelle on évolue, les conditions de travail, etc., influencent non seulement la personne qui essaie de créer, mais également celles qui observent la production qui leur est soumise et l’évaluent ». Au cours du processus créatif, la solution s’impose parfois petit à petit ou, à l’inverse, vient à l’esprit de façon soudaine, comme un flash. C’est alors l’« eurêka » ou l’« insight », selon la terminologie des neuro­scientifiques. Cette phase si particulière de jaillissement d’une idée a été intégrée dans divers modèles du processus créatif, dont l’un des plus connus est le modèle du psychologue Graham WALLAS, 
cf Emmanuelle VOLLE,  chercheuse à l'Inserm « Rostral 
and caudal prefrontal contribution 
to creativity : A meta-analysis of functional imaging data », Frontiers in Human Neuroscience 14 août 2013

Il faut croire qu'il y en a un cinquième. Nous avons en nous bien plus que de l'ADN, la mémoire de nos ancêtres, la mémoire du monde, du cosmos pour Edgard MORIN.

Gordes – Brantes – Simiane-la-Rotonde – Pierrelongue - 36 villages perchés dans le Val-de-Drôme et 120 dans le Vaucluse.

Confidence très surprenante de Jean-Paul II en 1998, lors d’un pèlerinage à Rome de frères et sœurs de Marseille : C’est à Marseille que je voudrais aller, c’est là que l’évangélisation de l’Europe a commencé..... un siècle avant qu'on ne parle de Jésus et très lapidairement, Flavius Josèphe.

L'évangélisation des Gaules débute sans doute au cours du IIe siècle ( martyrs de Lyon en 177) mais reste difficile à appréhender. Selon Jean GUYON, historien et archéologue né en 1945 à Marseille, ce n’est sans doute pas avant le milieu du IIIe siècle qu’apparaît à Marseille une communauté chrétienne. Sa présence reste discrète jusqu’à la fin du IVe siècle. L’archéologie atteste alors la multiplication d’édifices de culte, à l’intérieur comme à l’extérieur de la ville.

BENOÎT XVI en Terre Sainte : La vallée du Cédron, lieu de la messe à Jérusalem le 12 mai  2009, très précieuse Voix du Nord, sans elle je n'aurais peut-être pas encore rapproché. Évidemment c'est là que tout avait commencé, vallée de Séderon (C20 c'est deux soleils) en bordure de Méouge (couleur miel) et Cédron au bord de la Mer Rouge. 

« Théopolis, dont le rayonnement dut, jusqu'au Ve siècle, éclipser celui de Segustero (Sisteron), la « Cité de Dieu » n'en était voisine que d'une quinzaine de kilomètres », trente-quatre en réalité, Séderon et pas Sisteron. Les deux annelets du blason de Sisteron ne font qu'indiquer l'endroit.

Sisteron                                       Vacances papales                          Blason des papes

Boumians parqués durant un demi-siècle dans le massif de la Sainte-Baume par le comte de Provence, fallait-il les empêcher qu'ils trouvent, poussés par leur instinct grégaire, en tout cas ils avaient déjà essaimé dans toute la région, passade rétribuée par quatre pichets de vin à Faucon (26). http://mayvon.chez-alice.fr/14.html

C’est en 1425 à Sisteron qu'on signale les premiers roms en France et, par hasard, c'est en 1448 que des fouilles entreprises par le roi René, comte de Provence, permirent de découvrir des reliques  qui seraient celles des saintes femmes. Dès que la découverte fût connue, les Saintes-Maries-de-la-Mer sont devenues un haut lieu de pèlerinage. Les Tziganes appelés aussi Romanichels et surtout Bohémiens ont fait de Sara leur patronne protectrice.

« Pour ne pas heurter les populations qu’elle désirait “christianiser” Rome adopte le culte de la vierge Marie et de son fils Jésus. C’est l’adaptation “chrétienne” des cultes mythologiques : culte de la mère et de l’enfant ; à Babylone, SÉMIRAMIS et son fils THAMMUZT. SARA-la-KALI (Sara la noire) peut rappeler KÂLI, déesse de la création, de la maladie et de la mort, pourvue d'un visage noir, immergée dans l'eau tous les ans en Inde, concordance avec l'hypothèse de la provenance indienne des Roms vers IXe siècle, et serait alors une manifestation syncrétique et christianisée de KÂLI, bien que la hiérarchie catholique romaine tente de garder le pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer dans le giron officiel de la chrétienté Walter  WEYRAUCH, né en 1919.

Selon les Roms la Sainte vient effectivement d'un temps où les églises n'existaient pas.

Dois-je rappeler que le titre de fille aînée de l’Église n’est pas celui de l’Église Catholique de France mais celui de l’Église des Gaules donné par le pape à l’ancienne Église des Gaules qui allait le secourir lorsqu’il était attaqué. À cela il faut ajouter les apôtres qui débarquèrent aux Sainte-Marie de la mer avec les restes de sainte Anne qu’ils déposèrent à Apt ou ils sont encore, puis fondèrent l’Église des Gaules avant que ne naisse l’Église catholique romaine, ce qui justifie encore le titre de Fille aînée de l’Église ! Car ce fut la première Église « rayonnante par ses grandes saintes et ses grands saints ». Est-il nécessaire de préciser qu’elle n’était pas l’Église Catholique Romaine qui n’existait pas encore ! Rigobert MONTSEGUR.

De plus, c'est seulement au IIIe siècle que débute le culte superstitieux rendu aux reliques, à une partie du corps ou objet ayant appartenu à Jésus, à un saint ou une sainte, propriétés surnaturelles, essentiellement des pouvoirs de guérison, et au IVe siècle qu'il donne lieu à un véritable commerce et à des pèlerinages, et en 787, deuxième concile de Nicée, que le culte des reliques est adopté officiellement or, selon la Bible, la Parole de Dieu ne fait strictement aucune allusion à une vénération quelconque de la dépouille mortuaire des hommes de Dieu. Jésus reproche aux religieux de l’époque leur vénération des ossements des prophètes en même temps que leur désobéissance à ce qu’ils enseignèrent Matthieu 23.29

Le 5 juin 1305, suite au conclave réuni à Pérouse, le Gascon Bertrand de GOT, sujet du roi d’Angleterre qui détenait alors la Guyenne, présentait l’avantage de pouvoir réconcilier les deux rois dans la perspective d’une nouvelle croisade. Suite à un compromis il avait été élu pour régler d’urgents problèmes, tels que la suppression de l’ordre des Templiers réclamée par Philippe le Bel et le procès d’hérésie que voulait intenter le roi au défunt pape Boniface VIII,  ainsi que diverses réformes, il avait projeté un concile à Vienne, terre d’Empire. C’est vraisemblablement dans cette perspective que Clément V (pape de 1305-1314) décida de séjourner au moins temporairement à Avignon,  alors propriété du comte de Provence qui était également roi de Naples.

Jusqu'au XIVe siècle les papes n’habitaient pas constamment Rome, en raison de son climat malsain et surtout des luttes que s’y livraient plusieurs familles nobles, ils se déplaçaient fréquemment à l’extérieur. Les papes ne pouvaient pas s'approcher du lieu, outre qu'il fallait longer le Mont Ventoux il y avait la lèpre, et aussi les moines avec lesquels ils étaient en délicatesse. 

Montagne de Palle au sud du département de la Drôme, mais le nom est antérieur à la départementalisation, palindrome, du grec palès, de nouveau, retour en arrière, et dromos, à vitesse rapide. L'eau vive que les enfants poursuivent sans jamais la rattraper, avant de s’apercevoir qu'il est beaucoup plus simple de remonter à la source, c'est elle, et elle seule, qui permet de reprendre un à un tous les chemins sans s'égarer. Vous ne pouvez pas comprendre un grand homme, quel qu'il soit, si vous ne savez pas par quoi il était imprégné, comment il a été « formaté ».

« Affaire Jeanne d'Arc, opération des services secrets » il fallait remonter beaucoup plus loin, « Affaire Jules César » la plus grande mystification de l'Histoire, pas un hasard les missiles à Albion.

Le culte de la déesse MATRE ou MATRESON par les gaulois est estimé du VIe siècle avant JC jusqu'au – 52, date de l'invasion de la Gaule par Jules CÉSAR. C'est en 431, Concile d’ Ephèse, que la Vierge Marie est déclarée Mère de Dieu.

Grosse Pierre éclairée par le soleil, cette photo reçue en octobre 2012 n'a rien d'exceptionnel, mais j'aurais dû être plus attentif, puits de lumière par lequel les pharaons s'échappent avant de se réincarner. 

Printemps 2007, j'avais remarqué plusieurs oranges desséchées dans le mas du propriétaire du domaine, « c'est systématique, elles ne pourrissent jamais » m'a-t-il répondu. 

Le mas n'a pas d'eau, ancienne ferme, les sources ont nécessairement été déviées. Printemps 2016 un radiesthésiste (pseudo-science) lui téléphone, sous cette pierre une énorme cavité, c'est sur plans et avec un pendule qu'il avait vu. On retrouve à Falicon près de Nice, grotte et temple pour certains. Faille tellurique, Grosse Pierre avait donc "naturellement" les propriétés qu'on attribue aux pyramides.  Michel GENOVÈZE, médium enquêteur (?) pour qui le trésor des Templiers est dans l'Aude (erreur de GPS, Grosse Pierre Séderon) sous une dalle. Je l’ai a peine toucher qu’une étrange lumière surgit au sein de la DALLE  je m’éloigne par prudence. Celle-ci s’intensifie et reste  stable ont dirait qu’elle voudrait me communiquer un message ? 

Dommage lorsqu'on publie de faire si peu de cas de « l'ortograf ». Selon lui la dalle est piégée, raison pour laquelle il n'a pas cherché plus loin, dans l'attente que des scientifiques acceptent de l'assister. Je ne mets pas en doute ses qualités de médium, mais si danger c'est surtout ce que ce que ce lieu pourrait révéler. 

Et si l'entrée de la cavité était sous cette petite pierre à côté de Grosse Pierre, quelle meilleure cachette pour les templiers que cet endroit que personne à ce jour n'a osé explorer ! Selon la légende, Mithra en est sorti sous le regard ébahi des bergers, né de la pierre, sous un arbre, mais adulte.

N'est-ce pas dans le paysage qu'aujourd'hui encore certains cherchent "la clef du Royaume"? 

Roulers, Rochers tremblants Rennes-le-Château. « Mon petit doigt m'a dit » GARGANTUA. Ces bijoux de famille n'étaient pas partis à Rome. 

Au Moyen-âge l'espérance de vie était courte, les anciens faisaient figure de sages, mais souvent dépendants de leurs enfants pour survivre, où ils entraient dans le jeu de l’Église, les cloches qui partent à Rome, où ils inventaient d'autres légendes, le chapeau rond des bretons. 

DON QUICHOTTE merveilleuse contre-utopie, parodie des « livres de chevalerie », littérature complètement démodée à l’époque de CERVANTÉS. 

Roulelles, nom sans équivalence dans le monde, ruban des danses provençales, symbole de ceux qui refusent une vision binaire, comptable du monde, préfèrent danser en rond sous le pont d'Avignon. Ruban de Möbius, Arbre de Mai et Ouroboros

Arbre de Mai – Ruban des danses provençales – Ruban de Möbius

Énigme indo-européenne, qui depuis des lustres fait phosphorer tant de chercheurs, enfin résolue, sauf si un allumé fait tomber l'avatar.  

Le terme avatar trouve son origine en Inde (du sankrit,avatāra: descente), incarnation divine ». Dans l'hindouisme un avatar est une incarnation (sous forme d'animaux, d'humains, etc.) d'un dieu, venu sur terre pour rétablir le dharma , sauver les mondes du désordre cosmique engendré par les ennemis des dieux (les démons). Généralement les avatars sont ceux du dieu Vishu , fils de la déesse Ahimsa et du dieu  Dharma.

Le bouddhisme utilise également ce terme : le dalaï-lama  est considéré comme un avatar d'Avalokiteshvara. 

Magnifiques pyramides (profanées) et cathédrales que nous admirons aujourd'hui, mais combien de souffrances, combien de morts, mais là encore, de grands lieux de mémoire qu'il faut préserver, à la gloire des bâtisseurs. Pas de quoi brûler Notre-Dame et  le roman de Victor HUGO.

Toute expérience est subjective, notre cerveau crée des images que nous pensons « percevoir » Grégory BATESON (psychologue, épistémologue américain. Influencé par la cybernétique, la théorie des groupes et celle des types logiques 1904-1980).

De toutes les illusions, la plus périlleuse consiste à penser qu'il n'existe qu'une seule réalité. En fait, ce qui existe, ce ne sont que différentes versions de la réalité dont certaines peuvent être contradictoires, et qui sont toutes des effets de la communication, non le reflet de vérités objectives et éternelles Paul WATZLAVICK ( théoricien de la communication 1921-2007). La perception visuelle est une perception du cerveau, le résultat de messages décodés par le cerveau. Pour aller plus loin http://www.palo-alto-et-compagnie.com/la-realite-de-la-realite/

On transforme, on adapte selon les époques, chacun refait le monde à sa manière mais la source reste la même.

NOUS NE CRÉONS RIEN, NOUS RECRÉONS NOTRE PROPRE MONDE, NOUS TRANSFORMONS CE QUI EST ENFOUI DANS DANS NOTRE SUBCONSCIENT, POUR CERTAINS DE MANIÈRE SOUVENT MAGISTRALE IL EST VRAI.

Tanatophobie, particulièrement en cette période de Covid, que certains tentent d'évacuer en se tuant au travail, mais qui une fois à la retraite se retrouvent devant un vide, sidéral. Pourquoi, pourquoi ?  les derniers mots de Jacques MONOD sur son lit de mort, le prix Nobel et l'argent ne lui avaient rien apporté, devant la grande faucheuse les plus grands sont encore des enfants.

Il est assez remarquable qu'à ce jour personne n'ait osé toucher à ces vestiges, ils ont été constamment protégés. On ne touche pas à un tableau lorsqu'il est de la main de Dieu(x), on en refait un autre, mais pas encore de crayon ni de feuille blanche, la mémoire a des failles, et la lumière n'est pas la même en Provence, en Égypte et en Inde. Phénomène dit d'inception, qui à l'inverse de l’extraction consiste à implanter une idée étrangère, la plus simple possible, dans le subconscient d'un sujet qui la considérera à son réveil comme étant l'une des siennes, lequel l’adaptera à sa sauce et à sa sensibilité, son vécu, son expérience… mais l’idée de base initiale sera bien toujours là, bien ancrée.

Si pour certains l'univers est un immense cerveau (100 milliards de galaxies), il semble bien que cette pierre est un trou noir qui pollue nos neurones (100 milliards également),  mythes porteurs d'espoir et d'unité sociale, mais toxiques et destructeurs, la mythanalyse tente de les qualifier et considère cette analyse comme une possible intervention thérapeutique au sein de la société. Elle soutient que ce sont nos mythes qu'il faut changer, pour changer nos sociétés Hervé FISCHER.

Michel BENOÎT

Sur la colline aride de Qumrân les esséniens vivent en communauté, mettant « tous leurs biens en commun ; chez eux règne un merveilleux esprit de partage écrivait Michel BENOÎT, et aussi, dans ce pays en situation prérévolutionnaire, tout est donc possible car rien n’est plus possible - l’église chrétienne en train de naître tenait son premier concile à Jérusalem, la ville qui tue les prophètes - le christianisme redevenu juif, retournant à ses origines historiques, ne ferait qu’une bouchée du judaïsme. - ce qui est en jeu c’est l’ordre du monde, ni les arabes ni les juifs n'ont intérêt à ce que les assises séculaires du christianisme soient profondément bouleversés. Deux mille ans plus tard tout est de nouveau dans une impasse.

Changement de paradigme ou chaos, tout aujourd'hui est dans une impasse, comme il y a deux mille ans, l'issue ne peut venir que du rationnel, c'est une révolution qu'il faut, mais culturelle et mondiale, ce monde ne changera pas sans changement des mentalités.

Je ne pense pas que l’enfer existe. Je crois en la vie après la mort, mais je ne pense pas que cela ait quelque chose à voir avec la récompense et la punition. La religion est toujours dans le contrôle, et c’est quelque chose que les gens ne comprennent pas vraiment. C’est une entreprise de contrôle de la culpabilité. Et si vous avez le Paradis comme endroit où on vous récompense pour votre gentillesse, et l’Enfer comme endroit où vous êtes puni pour votre méchanceté, alors vous avez en quelque sorte le contrôle de la population. Et ainsi ils créent cet endroit ardent qui a littéralement effrayé beaucoup de gens, tout au long de l’histoire chrétienne. Et cela fait partie d’une tactique de contrôle. 

John SHLEBY SPONG ancien évêque anglican du diocèse du New Jersey, de l'Église Épiscopale des États-Unis, chrétien libéral, théologien, universitaire, critique religieux et écrivain né en 1931.