IX - CULTE DE MAMMON
MOÏSE
serait né en 1393 avant JC, mort en 1273, à 120 ans par conséquent
(le nombre 120 symbole de perfection), sa
vie se découpe en trois parties de quarante ans.
Selon
la légende, Pharaon
ayant décidé le meurtre des enfants hébreux mâles, sa
fille découvre sur la rive du fleuve un panier d'osier
dans
lequel flotte un nourrisson qu'elle nomme « Moïse »,
« sauvé des eaux ». La princesse décide d'adopter cet
enfant hébreux.
Une
fois adulte, lorsqu'il constate
la misère de son peuple d’origine il
tue un contremaître égyptien qui battait un hébreu
puis s'enfuit, « faisant paître ses moutons loin dans le
désert »
C'est
vers l'âge
de 80 ans que
Dieu se
révèle à lui et lui dévoile sa mission : « L’ange de
l’Éternel lui apparut au milieu d'un
buisson alors
qu’il faisait paître les moutons de son beau-père. Il conduit
alors les Enfants d'Israël
hors d’Égypte, jusqu'à la Terrre
promise, le pays de Canaan », 1300 environ avant JC.
La
Torah (ou Thora) est l'enseignement divin transmis par Dieu à Moïse
sur le mont Sinaï, qui
après
avoir reçu les tables de la Loi, et en avoir réalisé plusieurs
copies pour les dignitaires, transmet à Josué, qui à son tour
transmet
à
ses successeurs spirituels.
Dans
le Nouveau testament de la Bible (entre
le milieu du I er et le début du II e siècle
après
JC), MAMMON,
est la richesse matérielle qui est personnifiée en divinité à
laquelle les hommes sont susceptibles de vouer leur vie. Son
adoration correspond dans l'ancien
Testament (le livre le plus récent
date approximativement
de 400 avant J.C) ou dans la Thora, on parle du culte du Veau d'or,
dans
la morale catholique il
est lié
à
l'avarice,
l'un un
des sept péchés
capitaux. Aucun
homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l'un
et aimera l'autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon Matthieu
6-24
Sainte
Françoise
Romaine
(1384-1440)
présente Mammon comme étant un des trois princes de l'Enfer,
soumis
à uniquement à
Lucifer.
Dans
son ouvrage « L'Unique et sa propriété », le
philosophe allemand Max
STIRNER
(1806-1856),
considéré
comme égoïste
et antilibéral, et
comme
un des précurseurs de l'existentialisme et de l'anarchisme
individualiste, associe Mammon à une divinité illusoire à laquelle
sacrifieraient les impies, par opposition avec le Dieu des croyants
pieux. Karl
MARX
(1818-1883) évoque
aussi le culte de Mammon.
Ultérieurement,
Jacques
ELLUL
(1912-1994), écrira dans « La
subversion du christianisme » que Mammon
est une partie de Satan. Professeur d'histoire et de droit il est
qualifié « d'anarchiste chrétien ». Converti au
protestantisme à l'âge de 18 ans, il rejette tout recours à la
violence et se tient à l'écart du marxisme dans lequel il ne voit
qu'une idéologie comme une autre, « une pensée fossilisée ».
En 1992, deux ans avant sa mort, bien
qu'il n'ait jamais cessé de témoigner de sa foi dans les Évangiles
il déclare que
« le christianisme est la pire trahison du Christ », que
sous CONSTANTIN
il a été « subverti » par sa collusion avec l'État.
La théorie
du complot (complotisme ou conspirationisme) est une
expression d'origine anglaise, définie pour la première fois en
1945 par Karl
Raimund POPPER
(1902-1994)
enseignant et philosophe des sciences du XXᵉ siècle, qui dénonce
comme abusive une hypothèse
selon
laquelle un événement politique a été causé par l'action
concertée et secrète d'un groupe de personnes qui croyaient avoir
intérêt à
ce qu'il se produise, plutôt que par le déterminisme
historique ou le hasard.
Pour Peter
KNIGHT,
Université
de Manchester, « un
petit groupe de gens puissants se coordonne en secret pour planifier
et entreprendre une action illégale et néfaste affectant le cours
des événements,
l'objectif
étant de détenir ou de conserver une forme de pouvoir (politique,
économique ou religieux) ».
En
1979 paraît « Le grand secret » de René BARJAVEL
(1911-1985),
roman uchronique (qui
utilise des événements et des personnages historiques réels en les
intégrant à l'intrigue du roman). Jeanne aime Roland, mais un jour
celui-ci disparaît mystérieusement sans laisser de traces. Jeanne,
décidée à le retrouver mène son enquête qui va vite la mener à
soupçonner l'existence d'un secret très bien gardé et connu de
très peu d'hommes sur Terre. Dans le Livre II, un savant a découvert
par hasard un virus qui permet à quiconque d'être condamné à
vivre pour l'éternité. Ce virus est contagieux. Ayant pris
conscience des conséquences dramatiques pour l'humanité si le virus
se répandait, une île a été créée (supposée être l'une de
l'archipel des îles Aléoutiennes) avec l'aide des plus grands
gouvernements planétaires, afin d'accueillir les contaminés.
En
réalité, ni
Bilderberg, Illuminati, complot reptilien et autres fantasmes, c'est
un "système
pyramidal", d'une simplicité confondante, génial !
Même
si le juridique et la comptabilité vous rebutent ne
négligez pas cet
article,
cela n'arrive pas qu'aux autres. Ce récit n'est pas une fiction, les
faits sont avérés, plusieurs pièces attestant de mes
dires ont été déposées au greffe de plusieurs
tribunaux.
Pas
grand chose à voir avec la "chaîne de Ponzi",
première arnaque célèbre utilisant le système de la pyramide pour
flouer les investisseurs, mise en place
par Charles PONZI (1882-1949) à
Boston en 1920, qui proposait à ses investisseurs des
rendements mirobolants de 50% en 45
jours, reprise par Bernard MADOFF.
Pour
faire simple, disons
Claude,
propriétaire gérant d'une société en conflit avec une entreprise,
il a subi un préjudice d'exploitation, le tribunal nomme un
expert qui l'estime à deux millions d'euros.
La
compagnie d'assurances conteste, le tribunal nomme un autre
expert, Paul,
qui va mettre quatre ans à rendre son pré-rapport quand
l'autre avait mis moins d'un an. Claude ne
cesse de le relancer, le
récuser c'est prendre le risque d'accroître encore les délais.
"Payer et mourir on a toujours le temps" se plaisait à
répéter un avoué de Nîmes. C'est
là
qu'interviennent souvent les frères trois points, pas
des lumières. Qui
sait si dans quatre ans l'entrepreneur n'aura pas mis la clef sous la
porte, plus de chance pour
l'expert de
retrouver l'assureur sur un autre dossier que Claude
au bout du rouleau.
Si
les juges font appel à un expert c'est qu'ils ne peuvent pas tout
connaître. Comme ils ne peuvent pas tout connaître ils ne lisent
que la dernière page, les conclusions. Pour contrer un expert il
faut donc
un
autre expert, et ils se mangent rarement entre eux. C'est
là qu'interviennent les experts souvent « trois points »,
pardonnez-leur ils ne savent pas ce qu'il font,
là que la franc-maçonnerie est utile, c'est au départ que tout se
joue, qu'ils polluent le dossier, que le plaideur va en prendre pour
des années d'errance, parfois y laisser sa chemise.
Excepté
pour les professions réglementées, n'importe qui peut se dire
expert, en tout et n'importe quoi. Dans son ouvrage « Bête
noire », Éric DUPONT-MORETTI
évoque
une experte
psychologue près la cour d'appel de Bordeaux, qui de 2005 à 2008
avait réalisé plus de 400 expertises alors qu'elle ne possédait
aucun diplôme.
Dans
un rapport indigeste de plus de cent pages, Paul a
commis une "petite erreur" d'imputations de charges, il a
ajouté les frais financiers aux loyers alors que les premiers
servent à payer ces derniers, préjudice néant.
Des
jours et des nuits durant lesquels Claude cherche ce
qui a pu se passer, même son expert-comptable y perd son latin.
Ayant fini par trouver l'erreur il se met en quête d'un autre
expert, pas simple à trouver, ils se mangent rarement entre eux, qui
en moins de trois pages va mettre l'erreur en évidence quand il
lui en avait fallu plus de vingt.
Recours
par devant le conseiller de la mise en état, quelques
soient les qualités de cet expert il n'a pas été nommé par le
tribunal, et je ne suis pas comptable déclare l'avocat. Tenu
par la loi le conseiller ne fait pas ce qu'il veut, il
saisit la perche, dans ces conditions maître, vous ne voyez pas
d'objection à ce que l'expert revoit sa copie. Il va mettre de
nouveau quatre ans.
Claude est
enfin indemnisé, mais pas du préjudice qui s'est poursuivi durant
huit ans faute d'indemnisation suffisante, dans l'obligation de
remettre des fonds dans sa société, de courir sans cesse après le
train.
Page
X de
son rapport, Paul a
porté deux traits et une croix devant "l'erreur".
Il a fragilisé l'entreprise mais il ne peut pas en tirer profit, il
doit se retirer, pas de délit sans mobile.... crédible, l'erreur
est humaine. Si
un juge initié voit ces signes il comprend, mais pour un autre,
encore le délire maçonnique !
Arrive Charles qui
tombe sur les signes, même pas besoin de connaître son cher
confrère, il sait que l'un des siens est passé, et comme à partir
d'un bilan ces gens là déshabillent une société en quelques
heures, il sait qu'il ne s'agit pas d'une erreur, même un petit
banquier ne l'aurait pas commise.
Charles s'introduit
chez Claude,
quel brave homme pense-t-il, enfin quelqu'un qui le comprend, il lui
dit tout, ne lui cache rien, pas même ce qui pourrait lui porter
préjudice, Charles va
en profiter pour lui faire créer de nouvelles sociétés et poser
quelques pièges statutaires, nouvelle société détritivore
destinée dans le temps à vider les autres de toute substance.
Aléas
de la vie, Charles casse
sa pipe, arrive Alfred
qui a repris les
dossiers, il s'assure que la place est libre, jamais de vide, lui
aussi s'introduit chez Claude.
Au centre de la pyramide où tout est momifié, ce dernier bien
incapable de comprendre ce qu'il lui arrive, « mais qu'ai-je
fait au bon Dieu pour en arriver là ? » Alfred fait
racheter sa société à
la chandelle par
un sous-fifre, liquidée à vil prix.
Quel
intérêt pour Paul et Charles ?
Des jalons, ils en posent, et en relèvent, toute la vie, ils
finiront bien par tomber sur une pyramide où le chemin qui reste à
parcourir est bien plus court avant qu'elle ne s'inverse et que les
pièces d'or tombent dans l'escarcelle, jackpot ! Le système
s'étend parfois sur plusieurs générations, la première fait
fortune, la seconde la conserve, la troisième la perd, n'est-ce pas
dans l'ordre des choses ? C'est à eux qu'il faudrait aussi
demander une déclaration de patrimoine.
Mais
le conseiller de la mise en état avait compris que Paul n'avait
peut-être pas les fesses propres. Dans les conclusions de
l'entrepreneur l'avocat va donc lui aussi porter des
signes, si l'un des juges est initié il va comprendre qu'il ne faut
pas inquiéter Paul,
que s'il tombe il pourrait en faire tomber d'autres, c'est le système
qu'il faut protéger.
Claude
découvre ces signes, s'agite comme un cabri, « bon sang mais
c'est bien sûr, des frangins, des frangins !». Piège
infernal dans lequel beaucoup trop tombent, c'est le
procès de la franc-maçonnerie qu'ils voudraient instruire, la
franc-maçonnerie n'a pas le monopole des symboles, elle n'est
que la partie émergée de l'iceberg, la justice aussi est
symboles.
Financement
occulte des syndicats par le patronat, scandaleux, mais qui savait
depuis des lustres ? Longtemps que les commissaires aux
comptes savaient pour Jérôme
CAHUZAC,
mais lorsqu'il a voulu s'en prendre au système qui l'avait enrichi,
grâce à l'un de ses anciens emplois au sein du ministère de la
Justice où il travaillait comme lobbyiste, désormais ministre du
budget, droit dans ses bottes, il était temps de le faire tomber.
Juge du
Pôle Economique et Financier qui en mai 2007 (autre
affaire) tentait en vain de pénétrer les locaux du Canard
Enchaîné, il n'aurait trouvé que des pièces comptables, anonymes.
Qui
a la possibilité de pénétrer une secte, une loge ? Les
commissaires aux comptes ! En principe, la Loi leur fait obligation de
signaler tout délit au procureur, mais si un adepte, pensant
protéger sa secte allait tuer l'amant de la femme de commissaire en
échange de son silence ; "je ne sais pas ce qui m'a pris, je ne
connaissais pas cet homme, sans doute les médicaments..." deux
ans de psychiatrie au lieu de perpète, crime parfait.
Ces
individus sont partout infiltrés, dans les organismes publics et
institutions constituées dont ils se veulent les défendeurs, ils
les servent si bien, là aussi qu'ils se rencontrent et se refilent
leurs petites affaires.
Nonobstant je
ne vais pas jeter l'opprobre sur une honorable profession, tous les
commissaires aux comptes ne sont pas dans ce réseau, loin s'en faut.
Mais
si deux traits et une croix sur un rapport suffisent, les mêmes
signes sur un dossier médical et direction la morgue pour le
patient, n'était-il pas malade ! Fantasme ?
Emmanuel
GIANNESINI,
né
en 1975, enseignant
à Sciences-Po, journaliste et philosophe, maître de conférences à
l’Institut d’études politiques de Paris, membre du pole
écologique du Parti Socialiste qui en février 2018 a remis sa
démission à la ministre de l'enseignement supérieur, lui
aussi taiseux désormais. Ceux
qui vous soignent vous tuerons, le retournement symbolique de ceux
qui soignent en ceux qui tuent évoque les grandes inversions de
l’eschatologie des religions du Livre, où les premiers seront les
derniers… parions que les britanniques regardent avec appréhension
le médecin : voilà déjà un monde derrière le miroir, en
Angleterre bien sûr, et pas en France, pays des Droits de l'Homme,
méthode COUÉ. Article
de septembre 2007 qui faisait suite à la menace d'un leader
d’al-Qaida en Irak lors d’une rencontre à Amman avec Canon
Andrew WHITE,
ecclésiastique britannique travaillant à Bagdad, selon le
«Time» en juillet 2007.
Pas
de signes ostentatoires, pas de liste de leurs membres, pas de biens
collectifs, pas de grand maître, le système est génial, impossible
de dissoudre l'organisation, pieuvre aux huit tentacules, un est
coupé un autre repousse, ils
ne se connaissent même pas, c'est par signes qu'ils se
reconnaissent.
Pour
qu'un juge puisse instruire il faudrait qu'il soit célibataire, sans
famille, sans amis. FROID
DANS LE DOS ! Et
s'il veut gratter on l'inonde de dossiers.
Quand
on ne peut pas abattre un homme qui bénéficie déjà d'une
protection rapprochée, qu'on ne peut pas le supprimer sans éveiller
les soupçons (la
justice finirait par trouver le commanditaire),
quel meilleur moyen pour lui faire entendre raison que de s'en
prendre à ses proches, surtout qu'il sera le seul a faire la
relation, encore un quérulent processif paranoïaque perturbé
par la théorie du complot.
Ce
"système" est issu de la "philosophie" du
culte de
Mithra. Quand
Mithra arrive dans la grotte, un corbeau envoyé par le Soleil lui
annonce qu'il devait faire un sacrifice, et le dieu, soumettant le
taureau, lui enfonce le couteau dans le flanc. De la colonne
vertébrale du taureau sort du blé, et de son sang coule du vin. Sa
semence, recueillie par la lune, produit des animaux utiles aux
hommes. Arrivent alors le chien qui mange le grain, le scorpion qui
serre les testicules du taureau avec ses pinces, et le serpent. Quand
l'animal est blessé il faut sans cesse lui poser des banderilles,
passés maîtres dans l'art de vider leur proie de son sang.
Beaucoup
soupçonnent ce « système » et
le craignent, sans
en connaître l'origine,
un
peu comme une superstition
« croyance
irraisonnée fondée sur la crainte ou l'ignorance qui prête un
caractère surnaturel ou sacré à certains phénomènes, à certains
actes, à certaines paroles. » Les
adeptes de Mithra croyaient à la montée des âmes au ciel
à la fin des temps, avec le retour de Mithra sur le char
du soleil qui devait purifier le monde par le feu. Dieu de l'aurore
il lutte contre les ténèbres, garant de la propriété il protège
les troupeaux et assure la prospérité des hommes en faisant tomber
la pluie qui fait pousser l'herbe indispensable à leur pâture, mais
l'ami des hommes se fait redoutable ; s'il guérit les malades
et protège les combattants, il châtie durement les parjures.
Éric
HALPHEN et
son beau-père pris dans un scandale de porteurs de valises,
chargé en 1994 de l'affaire des HLM de Paris.
En
décembre 1994, Jean-Pierre
MARÉCHAL,
beau-père du juge HALPHEN,
est arrêté à Roissy alors que Didier
SCHULLER lui
remet une mallette d'argent. Il s'agit en fait d'une opération de
déstabilisation du juge de Créteil. Didier
SCHULLER s'enfuit
aux Bahamas avec sa compagne et leurs deux enfants où y
développe de nouveaux réseaux qui le conduiront rapidement en
République dominicaine, où il mène une vie de luxe sous un faux
nom, il reviendra de cavale huit ans plus tard, le 6 février
2002. Il avait donc d'autre mallettes d'argent. Il est
aussitôt mis en examen pour « trafic d’influence », et
placé en détention provisoire. En septembre 2001, la chambre de
l'instruction la estime que le juge ne peut pas
relancer son dossier et annule toute la fin de la procédure, Éric
HALPHEN est
dessaisi au profit du juge Armand
RIBEROLLES.
BALKANY HLM Bungalow |
Il
n'y aurait peut-être pas eu de procès BALKANY si
pour se venger SCHULLER n'avait
pas déclaré au juge, le 24 octobre 2013 : J'ai
payé ma dette, je constate aujourd'hui que le président de l'office
des HLM de l'époque, M. BALKANY,
a été relaxé.
GISCARD - FILLON - CHIRAC la vie de château |
Comptables
de haut niveau,
qui maîtrisent les trois pouvoirs (exécutif, législatif et
judiciaire) selon rapport parlementaire belge, et qui depuis la
loi PINAY jusqu'à la
scélérate loi FAUCHON s'amnistient Guillaume
PERRAULT journaliste, « une
évolution très grave de la responsabilité pénale en matière
d'accidents collectifs ».
En
d'autres termes, le développement des opérations de fausses
factures, factures fictives, blanchiment de capitaux et noircissement
de capitaux serait-il possible sans le recours aux connaissances
comptables ? La comptabilité a joué un rôle central dans le
développement des échanges. En qualité de système d'information,
la comptabilité est le langage des affaires dont la mission est de
dire la vérité. Cette quête de vérité nécessite que soit d'une
part mises en évidence les techniques rhétoriques de manipulation
des comptes et d'autre part que puissent être analysées les raisons
d'une déviance normative de la part des délinquants en cols
blancs. « Théorie
du langage comptable ou comprendre l'art de
la manipulation des comptes » Frédéric
COMPIN,
né
en 1968, docteur en sciences de gestion, en sociologie et en
droit. La manipulation des connaissances comptables est-elle
intimement liée aux opérations de criminalité financière ?
Sommet de la pyramide qu'Éva JOLY disait ne pas pouvoir atteindre, raison pour laquelle elle quittera le Pôle Économique et Financier et de Santé publique, comme bien d'autres après elle, Laurence WICHNIEWSKI, Éric HALPHEN, ignorant sans doute que les politiques ne sont que polichinelles entre leurs mains, ils n'ont pas toujours la durée, ils dépendent du suffrage universel, ils ne peuvent pas "laisser du temps au temps". Système de castes, pardonnez-leur ils ne savent pas ce qu'ils font un plus un égale deux, leur dogme, sauf qu'un unique spermatozoïde et un seul ovule donnent un œuf, peut-être pourraient-ils faire du neuf avec la parthénogenèse.
La
société politique contemporaine : une machine à désespérer
les hommes - Toutes
les révolutions modernes ont abouti à un renforcement de
l'état Albert
CAMUS.
« 38
témoins » magnifique thriller, un témoin se tait c'est
répréhensible, 38 restent taiseux c'est un phénomène de société,
le procureur classe, avant d'enregistrer une plainte il a pour
obligation de s'assurer qu'elle ne troublera pas la
paix sociale, même les journalistes n'osent pas enquêter,
ils seraient poursuivis pour trouble à l'ordre public. Et
bien sûr, ils en ont des dossiers ces
barbouzes,
depuis le temps qu'ils sévicent,
se
succèdent au ministère de l'Intérieur et de la Justice, sans
doute à faire sauter la République et plus encore. Trop
de notables impliqués, trop de têtes à faire tomber, probablement
faudrait-il faire sortir tous les loubards de prison pour les y faire
entrer.
En
1998 sort le Film de
Darren ARONOFSKY (réalisateur américain né en 1969), qui évoque un mathématicien
de génie, asocial et paranoïaque qui
est
sur le point de découvrir le secret du nombre Pi. Persuadés que
cette découverte est la clé de tous les secrets du monde, des
agents de Wall Street et des kabbalistes se lancent à la poursuite
du scientifique. Analyse :
Avec
l'interprétation mathématisante du monde lorsqu'elle est
absolutisée est, en elle-même, folie. L'étrangeté du comportement
de Max, son regard déréalisant sur les personnes qui
abolit leur dimension intérieure et leur densité propre, le monde
sans couleur et sans vie des mathématiques, monde figuré ici par le
noir et le blanc... tout ceci pour la perception commune apparaît
comme folie : dans le monde de Max, il n'y a plus de
vivants mais une unique formule qui nous fait saisir, à la limite,
l'abstraction mortifère du désir de la science. On pourrait pour
développer cela, et redonner ses droits au monde vécu dans toute sa
densité, utiliser à propos KANT :
l'idée que tout est mathématique et mathématisable est un a priori
de l'esprit et une idée régulatrice de la science - non une
propriété des choses-mêmes qui sont, dit-il, inconnaissables
(puisque les connaître c'est les saisir nos instruments, ici nos
mathématiques que nous projetons naturellement sur
elles). NIETZSCHE :
la mathématisation du réel est d'abord une interprétation,
ensuite un appauvrissement de la vie. BERGSON :
l'origine de notre regard est la vie, la mathématique est un
certain regard de la vie qui a en vue l'action et qui ne peut,
par structure, saisir sans illusions le fond mouvant du réel.
De
l'autre côté de l'Atlantique - Dans la fabuleuse Amérique -
Brillait d'un éclat fantastique, Le Dollar - Il faisait rêver les
gueux en loques, Les marchands de soupe et les loufoques - Dont
le cerveau bat la breloque, Le Dollar - Et par milliers, de la
Vieille Europe - Quittant sa ferme, son échoppe - Ou les bas
quartiers interlopes - On part, -Ayant vendu jusqu'à sa chemise - On
met le cap sur la terre promise - Pour voir le dieu dans son
église, Le dieu Dollar. Jean
VILLARD (1895-1982) poète,
chansonnier, comédien, écrivain et compositeur suisse, extrait
du poème « Dollar » écrit en 1932, un visionnaire, un
intuitif, des écorchés vifs les artistes.
En
quatre couplets de 16 vers de base octosyllabique rythmée tous les 4
vers d’un vers de 2 syllabes qui claque la rime au mot
« dollar » (renversée à la fin en « de l’or ! »),
le texte scande des énumérations mitraillant la frénésie
économique : "On
joue, on gagne, on perd, on triche. / Pétrol’, chaussett’s,
terrains, en friches, / Tout s’achèt’, tout s’vend, on
d’vient riche, / Dollar !/ (...) Jusqu’au bon Dieu
qu’on mobilise / Et qu’on débit’ dans chaque
église / aux enchèr’s comme un’ marchandise / A
coups d’Dollars !
Auteur
de « dollar » en 1932, « la crise économique bat
son plein, il est le premier dans la chanson à donner une voix au
sentiment si répandu alors de révolte contre l’aberration
éclatante du capitalisme en crise. Voici ce qu’il écrit
rétrospectivement :« 1932.
Le fascisme a déjà transformé l’Italie en caserne et remplacé,
aux mains de ses enfants, les mandolines par des
mitraillettes. Hitler, obscur petit agitateur, vient de se
hisser au premier plan de la vie politique, porté par l’enthousiasme
des masses teutonnes, assoiffées d’espace vital. L’Europe
commence à sentir les effets de la crise économique aux États-Unis
où le mythe de la prospérité s’est effondré,
brusquement. Le Dieu Dollar, vidé de son trône, gémit le cul
par terre. »
Enclavé,
ostracisé, le petit village
de Séderon est lui aussi un
endroit paisible par excellence, lieu où il ne se passe tellement
rien que le temps même y suspend son vol,
Horizon perdu, film de Franck
CAPRA 1897-1991) tiré
du roman de James
HILTON sorti
en 1933 (romancier et scénariste britannique 1900-1954),
Shangri-La, lamaserie nichée dans une vallée inconnue des montagnes
tibétaines.
Extrait des critiques de Bifrost : En 1933 paraissait ce roman dans le monde anglo-saxon. C’était avant la Seconde Guerre mondiale, guerre qui a instauré une rupture dans l’histoire, créant un « avant » historique et un « après » contemporain. 1933 est une année charnière qui vit notamment l’arrivée au pouvoir en Allemagne d’Adolf HITLER, et on peut la concevoir comme l’année où l’on passe de l’après-guerre de 14 à l’avant-guerre de 40.
Extrait des critiques de Bifrost : En 1933 paraissait ce roman dans le monde anglo-saxon. C’était avant la Seconde Guerre mondiale, guerre qui a instauré une rupture dans l’histoire, créant un « avant » historique et un « après » contemporain. 1933 est une année charnière qui vit notamment l’arrivée au pouvoir en Allemagne d’Adolf HITLER, et on peut la concevoir comme l’année où l’on passe de l’après-guerre de 14 à l’avant-guerre de 40.
Ce contexte
historique explique non seulement le succès, mais l’importance de
ce roman. Ce sont ces conditions très particulières qui créèrent le
besoin de Shangri-La. Inspirée par la tradition bouddhiste de
Shambhala, Shangri-La, une lamaserie nichée dans une vallée
inconnue des montagnes tibétaines, est avant et plus que tout un
refuge pour et peuplé d’Occidentaux.
Chang,
le Chinois qui accueille les quatre personnages à la lamaserie,
parle parfaitement anglais. Nombre de lamas, y compris le Grand Lama,
sont Occidentaux. Le bouddhisme n’est pas à sa place à
Shangri-La. Les populations locales n’y font figure que de main
d’œuvre — ce qui nous rappelle que le roman a été rédigé
alors que nous étions encore en pleine période coloniale.
Décembre
2018, remarquable reportage, "avons - nous tiré les
conséquences de 2008", les quatre invités de Marina
CARRERE d'ENCAUSSE s'accordaient
à reconnaître, comme beaucoup d'analystes, qu'une
nouvelle « bulle » finira par éclater, avec des
conséquences plus dramatiques encore.
Parmi
les invités, Jean-François GAYRAUD, né
en 1964 docteur
en droit de l'Université Panthéon-Assas, diplômé
de l'Institut d'études politiques de Paris, de l'Institut
de criminologie de Paris, du Centre des hautes études sur
l'Afrique et l'Asie modernes, et auditeur diplômé
de l'Institut national des hautes études de la Sécurité et de
la Justice. Il a initié une nouvelle réflexion sur le CRIME à
partir de la géopolitique afin de donner corps à une « géopolitique
et à une géo-économie du crime ». Ses travaux portent en
particulier sur l'articulation entre phénomènes criminels (en cols
blancs et autres) et crises financières nées de la dérégulation
des marchés.
La
figure du “prédateur” mondialisé appelle la figure nouvelle du
petit criminel global qui se présente souvent sous l’aspect plus
“noble” du terroriste. Cet “hybride” prend de multiples
aspects que Jean-François
GAYRAUD décline
dans une casuistique savoureuse » (casuistique : partie
de la théologie morale qui s'occupe des cas de conscience), selon
présentation de son ouvrage « le nouveau capitalisme
criminel ».
Prédateurs
– cupides et intouchables, impunis, jamais condamnés pénalement
ni financièrement puisque ce sont les sociétés personnes morales
qui règlent l'ardoise, modestement – avec une idéologie (science
des idées, des concepts, en relation avec les signes). Cupide
peut-il rimer avec idéologue ? Peut-on
parler d'idéologie quand même les vautours ne s'en prennent pas au
vivant, ils scieraient la branche sur laquelle ils sont assis, ils
sont même capables de compassion, ils attendent que leur proie meure
avant de la dépecer.
En
dehors des besoins essentiels, boire, manger et copuler, derrière
toute activité humaine, politique, sociale, économique, culturelle
ou religieuse, il y a une idéologie.
Georg BASELIZ né en 1938 |
Seul Philip James BECKER, ancien dirigeant d’un fonds d’investissement de un milliard de dollars, a plaidé coupable. Dick FULD, qui aurait gagné 530 millions de dollars entre 2000 et 2007, n’a jamais été condamné après la faillite de sa banque Lehman Brothers, il serait aujourd'hui en possession de plus de un milliard de dollars. Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.
Nous
ne sommes plus dans un combat d'idées, communisme contre
capitalisme, libéral contre antilibéral, mais bien en présence
d'un système qui creuse le fossé entre riches et pauvres, génère
révolutions et dictatures dans le monde entier, système glouton qui
se nourrit de la masse et qui s'il n'implose pas tôt ou tard va
faire exploser la société. Système mafieux, terroriste, qui après
1929 est passé de la politique de l'épargne à celle de
l'endettement qui dépasse de loin les actifs.
The
Wolf of Wall Street,
film de Martin
SCORSESE né
le 17 novembre 1942 sorti en 2013, adaptation de
l'autobiographie éponyme de Jordan
BELFORT,
né en 1962, inspiré d'une histoire réelle par conséquent, qui
raconte l'ascension d'un courtier en bourse vers la gloire, la
fortune et les malversations au cœur des années 1980, le menant à
la chute et à une forme de rédemption « rachat du genre
humain par le sacrifice du Christ qui a permis la rémission des
péchés et donné un espoir de vie », mais quid des milliards
d'individus spoliés ?
Comment
certains en arrivent-ils à tuer et à se faire tuer, et sans
les excuser, peut-on les qualifier de terroristes quand ils
n'ont pas d'objectif politique, ni anarchistes, anticapitalistes
ou racistes, juste le sentiment que c'est à l'espèce qu'on en
veut, la conscience du Disparaître, du génocide, comment
d'autres ne croiraient-ils pas à la théorie du complot, et
s’il faut faire le sacrifice de sa vie autant être encore un peu
utile aux autres. La
résistance est aussi un espoir René
CHAR. né
le 14 juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse) et mort le 19
février 1988
C'est
bien l'image du taureau qui apparaissait en fond d'écran le 5
décembre, sculpture en bronze de l'artiste Arturo
DI MODICA, installée au
Bowling Green Park près de la Bourse de New-York après le
krach boursier de 1987. La bourse en baisse, déverbal de baiser.
Actualité
6 décembre 2018 (les sept du Québec
http://www.les7duquebec.com), les secousses subies par Apple aux
États-Unis se répercutent en Chine et sur tous les titres
technologiques.
Très
dangereux de jouer avec les symboles, les politiques le savent,
étudiants qui rejoignent les gilets jaunes, sauf que, c'est le
1er février 2018 qu'eurent lieu les premières
manifestations contre les réformes du baccalauréat
et de l'entrée à l'université. Idem pour la
« pacte de Marrakech » de l'ONU signé le 10
décembre, très antérieur au mouvement actuel, les extrêmes
en font naturellement leurs choux gras, tout est bon pour attiser le
feu.
Quand
ils sont venus chercher les communistes, Je n’ai rien dit ; Je
n’étais pas communiste. Quand
ils sont venus chercher les syndicalistes, Je n’ai rien dit ;
Je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les
juifs, Je n’ai rien dit ; Je n’étais pas juif. Quand ils
sont venus chercher les catholiques, Je n’ai rien dit ; Je
n’étais pas catholique. Puis ils sont venus me chercher, Et il ne
restait plus personne pour protester. Poème
écrit à Dachau par le pasteur Martin NIEMÖLLER. 14
janvier 1892 à Lippstadt et mort le 6 mars 1984 à Wiesbaden,
Curieusement,
qui pour avoir fait la relation avec le Veau d'Or ? Le taureau
n'est pas le symbole de la force comme l'affirmait la journaliste de
la Croix, il manque aux analystes le sixième sens des artistes.
Comment
concevoir qu'avec un simple clic sur la souris un petit tradeur
puisse faire disparaître une entreprise, mettre des centaines de
personnes au chômage, sans compter les sous-traitants, comment
peut-il encore se regarder dans la glace le matin ?
Si
c'est pas moi c'est l'autre, c'est avec de tels principes qu'on finit
par coucher avec sa sœur Georges
BESSE (1927-1986)
assassiné par action directe il était le deuxième sur la liste
après le général René
AUDRAN (1929-1985),
numérologie science des ânes.
Krach
boursier de Wall-Street le 24 octobre 1929 qui se propagea au monde
entier, entraînant une décennie de récession, chômage, misère,
et de profondes mutations, sociales et politiques. L'Histoire un
éternel recommencement disait Karl
MARX.
Un
siècle plus tôt effectivement, en juillet 1720, effondrement du
« système » de John
LAW (1671-1729),
aventurier, banquier et économiste écossais à qui l'on doit
l'émission de papier-monnaie en remplacement des espèces
métalliques, mis en place sous la régence de Philippe
d'Orléans afin
de liquider la dette laissée par Louis
XIV,
le roi Soleil !
Perte
de confiance puis mouvement de panique, les actionnaires porteurs de
billets réclamaient leur or, provoquant la banqueroute.
C'est
après sa mort que Louis-Dieudonné sera
surnommé le roi soleil en référence à sa gloire et à l'emblème
qu'il avait choisit.
Crise
de 1929 qui va amener Adolf
HITLER au
pouvoir, montée des extrémistes, on peut se demander si Donald
TRUMP, Matteo
SALVINI, Jair
BOLSONORO et
bien d'autres seraient aux commandes sans la crise de 2008, si Angela
MERKEL,
physicienne de formation et accessoirement naturiste, aurait été
poussée par la sortie.
Plan
Marshall (du nom du colonel George
Catlett MARSHALL 1880-1959,
l'un des principaux conseillers et stratèges du
président ROOSEVELT) « Programme
de rétablissement européen » qui répondait donc à la
crainte des américains que les institutions démocratiques
occidentales ne s'effondrent au profit de l'URSS, la pauvreté
faisant le lit du communisme, plan rejeté par l'Union
Soviétique et les pays du futur bloc de
l'Est, STALINE craignait
qu'il ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS.
L'année 1947 est considérée comme le début de la guerre
froide.
Ce plan
était loin de faire l'unanimité, notamment en Italie où le parti
communiste était bien implanté, et en France où après le
congrès de Tours, fin décembre 1920, la SFIO s'était décomposée
et avait donné naissance au SFIC, futur PCF, événement majeur
dans l'histoire de la gauche française.
Parmi
les plus farouches opposants, Michel
CLOUSCARD (sociologue
et philosophe français 1928-2009) proche du PCF, connu pour sa
critique du libéralisme libertaire, pour qui il s'agissait d'un
gigantesque Potlach (comportement culturel, souvent sous forme
de cérémonie plus ou moins formelle, système de dons / contre-dons
dans le cadre de partages symboliques. impliquant la soumission
d'abord économique, puis comme contrepartie culturelle, esthétique
et philosophique, d'une mise sous tutelle des pays libérés par
l'armée américaine.
Il est peu probable qu'après une troisième guerre totale les États-Unis aient de nouveau ces arrières-pensées et le souci de maintenir le plein-emploi, trop occupés à réparer les pots cassés chez eux, s'ils le peuvent.
Il est peu probable qu'après une troisième guerre totale les États-Unis aient de nouveau ces arrières-pensées et le souci de maintenir le plein-emploi, trop occupés à réparer les pots cassés chez eux, s'ils le peuvent.
Lorsqu'il
n'y avait pas encore de livres et que peuple
était majoritairement illettré il fallait en passer par
l'allégorie, les mythes
et légendes, les images et symboles,
sémiotique visuelle, pub avant l'heure, il fut donc un
temps où les religieux étaient les seuls communicants, où L’Église,
les églises finançaient savants et artistes, sous réserve
d'allégeance bien sûr.
Sécularisation, les
financiers sont devenus
mécènes, mais les objectifs et les moyens restent les
mêmes, nous empêcher de penser, de réfléchir, nous abrutir ; trou
de la Sécu, trou dans la couche d'ozone, dans mon
pantalon, chaque jour les médias nous en abreuvent, jusqu'à
plus soif. Vous
êtes heureux ? Ben oui, il y a plus malheureux que nous.
Nos
grands parents se lamentaient-ils de ne pas avoir la
télé, les égyptiens souffraient-ils de ne pas avoir de tablette
tactile pour construire les pyramides, comment peut-on être
malheureux de ne pas posséder ce qui n'existe pas ? Le BONHEUR
est de toutes les époques, la joie de vivre tout
simplement, homo-sapiens se serait suicidé nous ne serions pas
là pour en parler.
Mais
avec la mondialisation les peuples dits « sous-développés »
savent que nous avons l'eau à profusion, l'électricité, que
nous gaspillons quand ils meurent de faim, comment
n'éprouveraient-ils pas un profond ressentiment envers ceux qui
depuis des lustres pillent leurs richesses naturelles, tandis que de
notre côté tous nous avons conscience que la croissance
débridée et la recherche du profit nous conduisent... droit
dans le mur.
Si
pour les financiers et politiques « ainsi va le monde »,
« il faut, on doit », en quoi l'aspiration du peuple
serait-elle moins légitime, « le bien et le mal »
troisième dimension de l'idéologie, fin de mois contre fin du
monde, mais puisque celle-ci est inéluctable comme nous le rabâchent
les religieux, eschatologie discours de la fin des temps, pourquoi je
n'offrirais pas dès à présent un peu de bonheur à mes enfants et
petits enfants qui n'ont pas demandé à venir dans ce monde là,
pourquoi leur payer de longues études s'ils doivent se retrouver au
chômage, ma bourse et mes bourses sont aussi en baisse.
Plus
personne ne croit aux lendemains qui chantent. Oui pour le genre
humain, non pour la lutte finale, et contre qui diantre, Bilderberg,
illuminati, complot reptilien ou maçonnique et autres fantasmes.
Les
français ont soif de Justice, des générations se sont battues pour
elle, c'est pourquoi le mouvement des gilets jaunes est fédérateur,
qui réunit les indignés avides de Justice, dans tous les sens du
terme, y compris cette Justice de la République qui protège les
notables, les puissants, responsables et pas coupables paraît-il,
mais si prompte à juger les petits délinquants qui pour survivre
ont dérobé des marchandises avariés dans les poubelles d'un
supermarché. Politiques et nantis croient encore qu'il suffit
de quelques miettes pour apaiser la colère du peuple, société de
castes.
J'ai
compris qu'il ne suffisait pas de dénoncer l'injustice, il fallait
donner sa vie pour la combattre - Si l'homme échoue à
concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout Albert
CAMUS.
Actualité
novembre 2017, « Science du pire », « une histoire
environnementale de l’humanité » Vincent
MIGNEROT né
en 1978 à Lyon,
chercheur en sciences sociales, fondateur et président de
l’association Adrastia, et Laurent
TESTOT né
le 27 septembre 1967
journaliste, auteur de « Cataclysme », effondrement
systémique qu'ils estiment désormais inévitable,
fin de civilisation mais laquelle, nous sommes encore sous celle
des romains.
Où
se réfugier sur terre, même Maddly BAMY,
la compagne de Jacques
BREL,
a quitté les Marquises pays de l'indicible espoir.
Paul GAUGUIN 1848-1903 D'où venons nous ? Que sommes-nous ?Où allons-nous ? |
L'Humanité
16 avril 2019 : " Les magnats de la Silicon Valley et
autres startupers croient-ils sincèrement, comme ils aiment le
répéter à longueur de conférences et de plateaux télé, que
la technologie va sauver le monde ?
La
réponse se trouve certainement en Nouvelle-Zélande, surnommée
Utopia, où plusieurs dizaines d’entre eux achètent des
terres pour se préparer à l’apocalypse. Un haut cadre de
Facebook, qui venait de s’offrir quelques hectares boisés sur une
île où il a fait installer des générateurs, panneaux solaires
et un
stock de munitions,
le disait clairement à la BBC : « Notre société s’apprête
à vivre des changements économiques et technologiques
spectaculaires et je ne pense pas que les gens le réalisent. Mais
nous, oui, la Silicon Valley vit dans le futur. Avec
l’automatisation et l’intelligence artificielle, presque la
moitié des emplois américains n’existeront plus dans vingt,
trente ans. » Une assurance contre l’apocalypse pour les
ultrariches.
Un
drame social est à venir, qu’ils anticipent d’autant plus qu’ils
commencent à avoir conscience qu’ils en sont la cause. Le
milliardaire Reid
HOFFMAN,
fondateur de LinkedIn, s’interroge donc, dans le New Yorker :
« Le pays va-t-il se retourner contre les riches ? Contre
l’innovation technologique ? Est-ce que ça va se transformer en
désordre civil ? En tout cas, plus de 50 % des milliardaires
de la Silicon Valley ont pris, d’une manière ou d’une autre, une
assurance contre l’apocalypse. » Pour eux, lorsque le
peuple aussi s’en rendra compte et se demandera qui s’est enrichi
à milliards en détruisant le travail et en creusant les inégalités,
mieux vaudra pour les responsables être à plusieurs milliers de
kilomètres de là. Et bien préparés. D’autres ultrariches
craignent plutôt les bouleversements climatiques, le soulèvement
des robots dominés par une intelligence artificielle hostile, KIM
JONG-UN,
un virus… La preuve, il est 23 h 58 sur l’horloge de la fin
du monde, tenue à l’heure par l’université de Chicago.
Comment
concevoir tant de duplicité ? pour qui leurs
recherches ? « ils commencent à avoir conscience
qu’ils en sont la cause », il serait temps en effet.
C'est
un peu la fin du monde qui est en train de se produire Aurélien
BARRAU né
en 1973, la tête dans les étoiles, plus que tout autre un
astrophysicien a conscience que la Terre est un diamant mais
fragile.
La
société autophage - Capitalisme, démesure et
autodestruction - Le
mythe grec d’Érysichthon nous
parle d’un roi qui s’autodévora parce que rien ne pouvait
assouvir sa faim – punition divine pour un outrage fait à la
nature. Cette anticipation d’une société vouée à une dynamique
autodestructrice constitue le point de départ de La Société
autophage. Né en 1962 à Bonn, enseignant la
philosophie en Italie, théoricien de la « nouvelle critique de la
valeur » et spécialiste de la pensée de Guy DEBORD (1931-1994
écrivain, théoricien, cinéaste, poète et révolutionnaire
français), Anselm
JAPPE y
poursuit l’enquête commencée dans ses livres précédents, où il
montrait – en relisant les théories de Karl
MARX au
prisme de la « critique de la valeur » – que la société
moderne est entièrement fondée sur le travail abstrait et l’argent,
la marchandise et la valeur. Mais comment les individus vivent-ils la
société marchande ? Quel type de subjectivité le capitalisme
produit-il ?
Pour
le comprendre, il faut rouvrir le dialogue avec la tradition
psychanalytique, de FREUD à Erich
FROMM ou Christopher
LASCH.
Et renoncer
à l’idée, forgée par la Raison moderne, que le « sujet » est
un individu libre et autonome.
En réalité, ce dernier est le fruit de l’intériorisation
des contraintes créées par le capitalisme, et aujourd’hui le
réceptacle d’une combinaison létale entre narcissisme et
fétichisme de la marchandise. Le sujet fétichiste-narcissique ne
tolère plus aucune frustration et conçoit le monde comme un moyen
sans fin voué à l’illimitation et la démesure. Cette perte de
sens et cette négation des limites débouchent sur ce qu’ANSELM
JAPPE appelle
la « pulsion
de mort du capitalisme »
: un
déchaînement de violences extrêmes, de tueries de masse et de
meurtres « gratuits » qui
précipite le monde des hommes vers sa chute. Dans ce contexte, les
tenants de l’émancipation sociale doivent urgemment dépasser la
simple indignation contre les tares du présent – qui est souvent
le masque d’une nostalgie pour des stades antérieurs du
capitalisme – et prendre acte d’une véritable « mutation
anthropologique » ayant tous les atours d’une dynamique
régressive.
Jean
ROBIN, sinistre éditeur né en 1978, qui a publié l'ouvrage
d'Anders BREIVIK, terroriste ayant commis les massacres de
juillet 2011 en Norvège, tout en précisant : « je
condamne les meurtres perpétrés par l’auteur de cet ouvrage,
ainsi que l’idéologie raciste sous-jacente de l’auteur. Ayant
été militant chez les Verts l’année de mes 18 ans, un Breivik
français à l’époque aurait donc pu me tuer. Pourtant je suis
aujourd’hui de droite, et anti-islam et anti-marxiste
comme BREIVIK et bien d’autres qu’il cite dans
son livre. Donc je condamne d’autant plus son massacre qui n’a
aucun sens politique et ne peut qu’éloigner les patriotes du juste
combat selon moi ».
Message que ce Tartuffe m'a adressé le 29 mai 2019, après avoir parcouru rapidement quelques pages de mon blog : dieu existe,
repentez-vous de vos péchés et croyez en jésus c'est ce qu'il me
demande de vous dire pour vous sauver de l'enfer éternel» puis
le 30 mai : d'où me tutoyez-vous ? vous n'avez
aucun respect. Repentez-vous de vos péchés, il n'y a qu'un dieu, et
vous passerez devant sa justice, comme tout le monde.
Diantre,
« IL » lui a donc parlé, comme à BUSCH qui
ne buvait pas assez, et à SARKOZY qui sans doute
aurait dû s'essayer à l'eau de Cana ! J'en tremble !
J'avais
pourtant pris soin de citer en préambule Henri
LABORIT et Albert EINSTEIN, je ne remets
nullement en cause l'existence de Dieu(x), je saurai après mon
dernier souffle, ou pas, cela me reste inaccessible malgré mes
recherches, je respecte toutes les croyances, sous réserve de
tolérance.
BAS
LES MASQUES ROBIN DE MOOREA,
les religieux, les francs-maçons, l'extrême-droite et
l'extrême-gauche, aussi fanatiques que l'islam intégriste, deux
mille ans de massacres et de génocides, deux millénaires que les
Peuples sont pris en otages par ces gourous, leurs luttes incessantes
pour asseoir leur pouvoir et leur dominance, au nom de Dieu, le leur,
la haine est leur seul moteur.
Il
est vrai que Robin ne se terre pas dans la forêt de
Sherwood mais dans une île du Vent, après en avoir tant remué, loin de la populace, récemment condamné à six mois de prison avec sursis et 500 000
francs Pacifique d’amende pour diffamation envers Arnaud
BELTRAME et provocation à la haine raciale, et de nouveau
un an plus tard, ça calme mais ça ne guérit pas.
Quel
courage de s'en prendre à un Homme, officier supérieur de
gendarmerie qui s'est volontairement substitué à une otage au cours
de l’attaque terroriste du 23 mars 2018 à Trèbes et a succombé à
ses blessures, qui n'est plus là pour lui répondre.
Peut-être
mieux ainsi d'ailleurs, lui au moins est entré dans
l'Histoire. J'ai en tout cas désormais au moins une certitude,
l'enfer est bien sur terre, certains s'y emploient.