III - QUE S'EST-IL PASSÉ À AÉRIA

Menhir de Pleumeur Bodou, symbole du lien entre la tradition celte et les technologies de pointe destinées à faire communiquer les humains de la planète.
Nous avons vu que le menhir n'a pas uniquement une fonction religieuse, ni pour l'observation du ciel. 
En géopuncture, la pose d’un menhir véritable nécessite un travail géobiologique particulier afin d’être réellement efficace. Cette Tradition s’est perpétuée depuis des temps très anciens jusqu’à nos jours. Florent GALLET, géobiologue, spécialiste des sanctuaires, implante ces menhirs en extérieur, dans les règles de l’art, depuis 1999. Cette technique est bénéfique aux cultures tant que le menhir est en place dans la parcelle – ceux de nos ancêtres sont restés en place plus de quatre millénaires. Les menhirs posés par Florent GALLET pèsent 300 à 4000 kg et sont une alternative sûre et durable aux produits chimiques et aux OGM. 
AGRICULTURE ET ÉLEVAGE.
L'agriculture est apparue indépendamment dans différentes parties du monde lors de la révolution néolithique, il y a parfois plus de 10 000 ans. La première émergence aurait eu lieu au Proche-Orient, au Natoufien (entre 14 500 et 11 500), les hommes passèrent graduellement de la cueillette de céréales sauvages à la production de plantes et d'animaux domestiqués, en passant par des stades intermédiaires successifs durant près de 4 000 ans.
« L'Histoire commence à Sumer »,  Samuel Noah KRAMER (assyriologue américain né en Russie, spécialiste de la langue sumérienne, 1897-1990), région située à l'extrême sud de la Mésopotamie antique (actuel Irak).
Première civilisation de l'humanité, il y a 7 000 ans, qui à partir de 5000 ans et pendant plus de 2000 ans engendra les états les plus puissants et les plus développés du monde, à l'origine de nombreuses inventions dont l'écriture, et amorça son lent déclin vers 2500 ans ( 500 avant JC). La langue dominante est le sumérien, langue d'origine indéterminée qui n'a aucune parenté connue.
Irrigation il y a 5 500 ans, qui a permis à la population de s'accroître, de se sédentariser, dès 3 100 des cités comptent jusqu'à dix mille habitants, 1 000 ans plus tard invention de la charrue en bois, le commerce est en pleine expansion. L'agriculture aurait donc été apportée à Sumer, elle ne l'a pas inventée.
Invention de l'écriture primitive pour enregistrer les transactions commerciales, mais il n'y a pas de monnaie, les échanges se font par troc. La civilisation sumérienne se distingue par un développement très poussé des mathématiques, aussi bien en arithmétique qu’en algèbre et en géométrie. Les mathématiciens sumériens créent des tables de multiplication, de division, de racines carrées et cubiques et commencent à résoudre des équations algébriques. C'est des Babyloniens que nous avons hérité l'usage de diviser les heures  en soixante minutes, et chaque minute en 60 secondes, et aussi de diviser la circonférence d'un cercle en 360 degrés représentant 6 angles de triangle équilatéral de 60° (360=6×60). Vu leur intérêt pour l’observation du ciel les civilisations mésopotamiennes ont fourni des contributions majeures dans l’observation du mouvement apparent des corps célestes et l’établissement d’un calendrier.
La première ville serait apparue en Mésopotamie  à la fin du IVe millénaire avant notre ère, période d'Uruk, aboutissement des premières sédentarisations au néolithique or, l’astronomie est la plus vieille science connue, les hommes ont de tout temps, avant même de concevoir les outils nécessaires pour appréhender et comprendre le monde qui les entourait, levé les yeux vers le ciel  Hubert REEVES  ( astrophysicien, communicateur scientifique et écologiste québécois né en 1932). Sauf à considérer que les sumériens sont apparus par l'opération du saint-esprit ils avaient bien une histoire.
DÉLUGE, MYTHE DE L'ATLANTIDE, plus de 4000 ouvrages à ce jour, et MYTHE DE L'ARCHE DE NOÉ.
En 1872, lors de fouilles menées dans les ruines de la bibliothèque d'Assourbanipal à Ninive (Mossoul en Irak), ont été découvertes douze tablettes de l'épopée de Gilmamesch (récit épique de la Mésopotamie faisant partie des œuvres littéraires les plus anciennes de l'humanité, la première version connue a été rédigée en akkadien dans la Babylonie du XVIII e au XVII e siècle av. JC) qui contiennent le récit du déluge, sans que ce dernier ait le moindre rapport avec l'intrigue de l'épopée, découverte qui a permis d'établir que le récit biblique du déluge n'est pas une création hébraïque, mais bien plus ancienne, combinant plusieurs traditions, nombreux parallèles avec le mythe biblique.
Il y aurait donc eu une civilisation beaucoup plus avancée avant Sumer, mais qui aurait été engloutie. Comme cela dépasse un peu l'entendement, certains pour penser qu'il s'agissait d'extra-terrestres, mais quelques uns auraient néanmoins survécu et aidé les égyptiens à construire des pyramides pour repartir chez eux. La logique vous mènera d'un point A à un point B, l'imagination vous mènera partout Albert EINSTEIN. L'imagination créatrice ne crée probablement rien, elle se contente de découvrir des relations, dont l'homme n'avait point encore conscience Henri LABORIT.
L'homme-mystère de l'âge de pierre (Daniella ORTEGA) découverte mystérieuse dans une grotte du sud de la Chine par une équipe de scientifiques australiens et chinois ; des restes humains ont été mis au jour pendant une fouille, et les os en question ne s'apparentent à aucune autre espèce humaine connue. Pourtant, ils sont datés de la même époque que l'homme moderne. L'enquête est lancée pour déterminer s'il y a présence ou non d'une nouvelle espèce. L'hypothèse, si elle est vérifiée, est susceptible de remettre en question toutes les théories actuelles de l'évolution de la lignée humaine. Nouvelle espèce, chasseurs cueilleurs qui n'auraient pas survécus à l'agriculture, toujours pas de petits hommes verts.
Selon les croyances des anciens Mésopotamiens, le monde est gouverné par des êtres supérieurs de par leur nature. Ils sont grands, puissants, glorieux, parfaits, très sages et intelligents, ils ont comme attribut une sorte de « splendeur divine », melammu(m), qui montre leur supériorité. Les dieux vivent éternellement, même s'ils ne sont pas immortels, puisqu'il arrive exceptionnellement qu'ils se fassent tuer. Les dieux sont les administrateurs du monde qu'ils ont créé eux-mêmes à leur profit : ils assignent un « destin » à chacune des choses qui le constitue. Ils sont donc en fin de compte à l'origine de tous les éléments constitutifs de la civilisation. Les Sumériens leur attribuent des pouvoirs appelés me, dont la signification est assez mal comprise : ce sont peut-être des sortes d'archétypes de ce qui fait la civilisation, ou bien l'essence de ces choses. Dans les mythes, les dieux ont pourtant bien des défauts, comme des êtres humains : ils peuvent être irascibles, trompeurs, sombrer dans l'ivresse, se laisser submerger par leurs envies sexuelles, etc. Ils sont d'ailleurs pensés et représentés sous un aspect humain (anthropomorphisme).
Sirian
À chaque fois, le but de cette création est le même, il s'agit de permettre aux dieux de recevoir les biens nécessaires à leur survie quotidienne. Les hommes viennent au monde pour travailler pour les dieux, entretenir leurs temples avec des sacrifices permanents. C'est donc la raison de vivre des humains. Les dieux choisissent parmi les hommes des souverains qui les dirigent, et supervisent la bonne marche de la société qui aboutit dans le culte des dieux. Selon les termes de la Liste royale sumérienne, la royauté est « descendue du Ciel » à l'origine de l'humanité. Si le service des dieux n'est pas bien effectué, les êtres humains peuvent alors être en faute et subir la vengeance des dieux.
Pour les sumériens, la mort (mûtu(m)) est considérée comme une destinée vouée aux hommes par les dieux, contre laquelle on ne peut rien. Une fois mort l'homme devient un « spectre » (gidim/eṭemmu(m)), tandis que son cadavre se décompose.
Le destin des morts était manifestement le même pour tous une fois parvenus dans le Monde souterrain. Ils avaient une existence triste et pitoyable : ils mangeaient de la fange, et buvaient des eaux boueuses. Ceux qui avaient une mort infâme ne parvenaient pas aux Enfers : c'est le cas de ceux qui n'étaient pas enterrés, qui mouraient après avoir trahi les dieux ou leur roi, ou encore ceux qui mouraient sans avoir enfanté ou des femmes mortes en couches. Ceux des deux derniers groupes devenaient des démons, alors que les autres erraient sur Terre et hantaient les vivants, pouvant causer des maladies. À l'inverse, les mieux lotis étaient les morts ayant eu des funérailles convenables et étant bien entretenus par leur famille, envers laquelle ils pouvaient avoir une action bénéfique en retour.
« Quand les dieux étaient des astres »  (désastre ?) Claude GETAZ, suisse installé au Brésil, pas facile à suivre mais l'un des rares à étudier le ciel à différentes époques.
La « religion » sumérienne permettait donc de faire travailler les hommes au delà de leurs besoins essentiels, pour le plus grand bénéfice des gourous, mais ils n'avaient aucun espoir que leurs enfants connaîtraient une vie meilleure.
Les sumériens croyaient donc en l'âme, peut-être pas immortelle, mais seul l'enfer leur était destiné, conception qui effraierait beaucoup de nos contemporains qui espèrent gagner le paradis ou se réincarner. Les religions monothéistes vont donc apporter une autre dimension, travailler plus (pour gagner plus ?), les premiers seront les derniers Mattieu 20-16, ce qui va asseoir leur supériorité sur les religions polythéistes. Le christianisme est la religion la plus répandue de l'humanité avec l'islam, et dans une moindre mesure le judaïsme, mais les religions polythéistes n'ont pas pour autant disparu, Inde, Chine, Japon. Religions et système capitaliste intrinsèquement liés.
L'astrophysicien Christian MAGNAN , grand pourfendeur d'idées reçues https://lacosmo.com/, n'a pas tort de penser que la religion est irréconciliablement antagoniste de la science.
Citations d'Henri LABORIT : Les dominants ont ainsi toujours trouvé de « bonnes » raisons pour justifier leur dominance, et les dominés de « bonnes » raisons pour les accepter religieusement ou les rejeter avec violence...
En pays capitaliste, le système, cimenté par la puissance adhésive de la marchandise, accepte, pourvu qu’elle se vende, toute idée, même révolutionnaire. Sa vente ne peut que favoriser la cohésion du système et montrer le libéralisme idéologique de la société qui l’autorise......
Utiliser le profit pour maintenir les échelles hiérarchiques de dominance, c’est permettre, grâce à la publicité, une débauche insensée de produits inutiles, c’est l’incitation à dilapider pour leur production le capital-matériel et énergétique de la planète, sans souci du sort de ceux qui ne possèdent pas l’information technique et les multiples moyens du faire-savoir. Les critères matériels du bien-être sont évidemment variables avec les époques et les régions et dépendent des besoins appris beaucoup plus que des besoins fondamentaux. On a appris aux hommes peuplant les zones tempérées du globe que leur devoir était de "travailler à la sueur de leur front", et cet automatisme culturel est si bien ancré dans leur système nerveux qu'ils exigent aujourd'hui le droit de faire suer leur front pour la croissance du monde productiviste et le maintien des hiérarchies. Au chômage, ils souffrent de ne pouvoir réaliser l'image que ce monde leur a donnée d'eux-mêmes....
Dès que l’on met deux hommes ensemble sur le même territoire gratifiant, il y a toujours eu jusqu’ici un exploiteur et un exploité, un maître et un esclave, un heureux et un malheureux, et je ne vois pas d’autre façon de mettre fin à cet état de chose que d’expliquer à l’un et à l’autre pourquoi il en a toujours été ainsi. Comment peut-on agir sur un mécanisme si on en ignore le fonctionnement ? Mais, évidemment, ceux qui profitent de cette ignorance, sous tous les régimes, ne sont pas prêts à permettre la diffusion de cette connaissance. Surtout que le déficit informationnel, l’ignorance, sont facteurs d’angoisse et que ceux qui en souffrent sont plus tentés de faire confiance à ceux qui disent qu’ils savent, se prétendent compétents, et les paternalisent, que de faire eux-mêmes l’effort de longue haleine de s’informer.... 
Même en écarquillant les yeux, l’Homme ne voit rien. Dès sa naissance, la mort lui passe les menottes aux poignets. C’est parce qu’il le sait, tout en faisant l’impossible pour ne pas y penser, qu’il est habituel de considérer que lorsque des primates ont enterré leurs morts en mettant autour d’eux leurs objets familiers pour calmer leur angoisse, dès ce moment, ces primates méritent d’être appelés des Hommes. Affectivement, je me moque bien de l'avenir de l'espèce, c'est vrai. Si l'on me dit que c'est pour mes enfants et les enfants de mes enfants que je souhaite un monde différent, et que cela est « bien », je répondrai que ce n'est alors que l'expression de mon narcissisme, du besoin que j'éprouve de me prolonger, de truquer avec la mort à travers une descendance qui ne présente pour moi d'intérêt que parce qu'elle est issue de moi. Ne vaut-il pas mieux alors rester célibataire, ne pas se reproduire, que de limiter les « autres » à cette petite fraction rapidement très mélangée et indiscernable de nous-mêmes? Sommes-nous si intéressants que nous devions infliger notre présence au monde futur à travers celle de notre progéniture? Depuis que j'ai compris cela, rien ne m'attriste autant que cet attachement narcissique des hommes aux quelques molécules d'acide désoxyribonucléique qui sortent un jour de leurs organes génitaux....
Dans notre organisme, certaines cellules chaque jour naissent, vivent et meurent sans que notre organisme, lui, cesse pour cela de vivre. Chaque jour, dans l'espèce humaine des individus naissent, vivent et meurent sans que l'espèce interrompe pour autant sa destinée. Chaque cellule durant sa courte vie remplit la fonction qui lui est dévolue en s'intégrant dans la finalité de l'ensemble. Chaque individu fait de même au sein de l'espèce. Nous ne nous attristons pas sur le sort réservé à ces cellules passagères. Pourquoi devrions-nous nous attrister sur celui des individus qui ont contribué à l'évolution déjà longue de l'espèce humaine ? 
Pour les aborigènes il y a deux âmes, une mortelle et l'autre non. L’art aborigène traduit la relation profonde qui unit l’homme à l’environnement : c’est lui qui appartient à la terre et non l’inverse, avec le souci de préserver la nature, c’est-à-dire préserver le monde tel qu’il a été créé par les ancêtres, et de vivre en harmonie avec elle dans tous les grands thèmes - cueillette, chasse, voyages etc
Selon Jacques COLLINA-GIRARD,  géologue et préhistorien, le mythe de l'Atlantide pourrait renvoyer à des traditions orales, témoignant vers 9600 avant J.-C. de l'écroulement d'un monde: celui des chasseurs-cueilleurs, qui n'a pas survécu à la fin du glaciaire, et pour Richard Alan MARSHACK (anthropologie économique )  les indentations gravées sur un os d’aigle mis au jour dans l'abri Blanchard, et datant d'environ 32 000 ans, correspondraient à des notations lunaires : leur nombre et leur position pourraient être mis en rapport avec les lunaisons, tandis que pour Chantal JEGUES-WOLKIEWIEZ, chercheuse indépendante, Docteur ès Lettres et Sciences Humaines, anthropologue, ethnoastronome et  psychologue, l'ornementation spécifique des grottes du sud de la France, lorsque celle-ci correspond par exemple à des solstices, serait un autre élément significatif. Elle considère que les peintures de ces grottes pourraient être des cartographies stellaires, et la scène du Puits de la grotte de Lascaux (environ 17 000 ans), supposerait des connaissances astronomiques : elle croit  y reconnaître une représentation des Pléiades et du Zodiaque.
Le préhistorien Jean CLOTTES,  né en 1933, voit dans les « mains négatives » l'expression du chamanisme, un rituel d'initiation pour les jeunes. Impossible d'observer le ciel la nuit s'ils vivaient dans des grottes. Art pariétal, peintures rupestres, les grottes étaient des écoles, il fallait absolument apprendre aux enfants les dangers qu'ils courraient.  Aujourd'hui, au Danemark les forêts sont des écoles.
Ouvrage traduit de l’américain par Claude GAUDRIAULT, « le moulin d'Hamlet » Giorgoe de SANTILLAN philosophe et historien des sciences italo-américain] Hertha von DECHEND [1915-2001 professeure à l' Institut d'histoire des sciences naturelles de l'université de Francfort connue pour ses thèses sur les connaissances astronomiques à l'époque préhistorique] il retient l'hypothèse que les hommes de cette époque disposaient d'un savoir astronomique beaucoup plus important qu'on ne l'imagine aujourd'hui. Pour transmettre ce savoir scientifique, alors que l’écriture n’existait pas encore, ils ont confié leur connaissance à des récits oraux et tout naturellement utilisé le langage métaphorique du mythe, ce qui fait dire aux auteurs que le mythe est né de la science
Devant l’incohérence de sa vie et l’injustice de sa mort, l’Homme a cherché une explication logique avec sa logique humaine. Oppressé par l’angoisse d’un monde incompréhensible, il lui a cherché une explication que son observation ne lui fournissait pas. Il a trouvé dans le mythe une thérapeutique de son angoisse, sans se douter que ce mythe lui-même allait être la source de nouvelles angoisses au second degré Henri LABORIT
Agriculture qui a permis à la civilisation sumérienne de se développer, qui a permis aux nomades de se fixer, mais ils ne peuvent l'avoir inventée. Le nomade se déplace suivant les saisons, il cueille des fruits puis s'en va, il ne va pas planter d'autres arbres. L'agriculture ne peut être née que d'un peuple sédentaire, dans un pays de cocagne où les gens pouvaient vivre toute l'année, pays des druides, le Paradis perdu.
En septembre 1987 j'avais récolté en Provence quelques tomates et melons, probablement les restes d'un repas qui avaient été jetés par les anciens propriétaires quelques années auparavant, mais les travaux avaient remué la terre et « réveillé » les graines, toutes finissent par germer, j'espère qu'il en sera de même pour celles que je sème.  Si je les avais arrosées les fruits seraient venus plus tôt, gorgés de soleil ils auraient été moins fades. Si j'avais fait cette observation homo sapiens pouvait-il ne pas l'avoir faite ? Bien sûr ce n'est pas encore de l'agriculture intensive, mais dire qu'il a fallu attendre des millénaires et la Mésopotamie ne résiste pas à l'analyse.
C'est donc aussi l'Atlantide, mais elle n'a jamais été engloutie, sauf dans les esprits. Celle de PLATON n'est pas un mythe mais plus récente, XVIIIe avant J-C, réveil du Volcan de Santornin en Méditerranée qui va aussi provoquer d'énormes tsunamis. Mais le peuple Minoens déclinait déjà, pêcheurs, artisans, commerçants, artistes, mais pas de scientifiques, de Sophia Antipolis. 
PLATON « formaté », mais de beaucoup plus loin qu'on ne pouvait imaginer, puisque tout était parti de Provence avant la Grèce, Provence qui n'avait d'ailleurs pas les contours qu'on lui connaît aujourd'hui. "Petite Sibérie de la Provence", ni réfrigérateur ni climatiseur, les gens vivait à la montagne l'été, sur la côte l'hiver. Si PLATON le savait, sachant qu'Athènes était le centre culturel en bon politique il n'aurait pas pu le reconnaître. Il y a 8 000 ans Doggerland, surnommée l'Atlantide de de la Mer du Nord.
QUE S'EST-IL PASSÉ À AÉRIA IL Y A PLUS OU MOINS TRENTE MILLE ANS ?
Un jour, fiction, un homme plante un piquet entre l'endroit où il se trouve et le solstice d'hiver, le lendemain il revient,  le surlendemain, il se rend compte que le soleil est reparti dans l'autre sens. Il ne sait pas que c'est le cycle de la terre, mais peu importe, il peut rassurer les siens, si le soleil a changé sa course ce ne sera pas l'apocalypse. 
Mais pour observer la lune et les étoiles il lui faut bien d'autres piquets, et ses contemporains ne vont pas couper des arbres pour les planter autour d'un illuminé. Quant à tailler des pierres n'en parlons pas, il y a plus urgent, se nourrir, et l'espérance de vie est courte. 
Ce ne pouvait donc pas être dans la forêt vierge, près de la mer ou dans le désert qu'homo-sapiens étudiait le ciel, pas de points fixes, pas dans les Alpes où de hautes montagnes cachent vite les étoiles, ni au sommet d'une montagne, si la vue est grandiose pas de points de repères au-dessus des pieds, si aujourd'hui nous y plaçons des observatoires c'est pour éviter la pollution lumineuse. 
Certes, il pouvait se référer à un astre, nomades qui suivaient l'étoile du Berger, comprendre les cycles, le soleil et la lune, mais le ciel n'est pas le même à toutes les époques, la transmission était orale.
Après un passage par l’Égypte, Raymond SPINOSI, ufologue, pas ma tasse de thé mais lors de mes recherches je ne devais rien négliger, était persuadé que le "secret était dans sa Provence natale, entre Ventoux, Valbelle et Lure, mais il n'avait pas trouvé « l’œil", le point d’observation. Lui aussi avait donc suivi le chemin de GUASCO et de Von DANIKEN..
Bien avant de savoir tailler les pierres, et même les arbres, c'est de cette vallée qu'ils regardaient le ciel, avec comme points de repères les sommets des moyennes montagnes. Vu des Roulelles (V) au solstice d'hiver le soleil « s'arrête » dans le creux, au solstice d'été à la pointe de la montagne de Bergiès, deux points faciles à identifier par conséquent.  
Village au fond de la vallée, comme égaré presque oublié, « les Trois Cloches », Jean VILLARD dit Gilles, entre montagne de Palle et montagne de Bergiès l'endroit forme un bateau, le petit navire qui n'a ja, ja, jamais navigué ohé ! 
Ber, berceau en vieux français, les deux montants parallèles d'une coque en bois permettant le lancement d'un petit navire, métier de basse lisse.
C'est du plan Estel qu'ils regardaient les étoiles. Ce ne pouvait pas être au sommet d'une montagne, Ventoux par exemple, si la vue est imprenable, par temps de Mistral on peut voir le Canigou et la Méditerranée, aucun point de repère au dessus du genoux. Le « phallus » pouvait aussi être le point de repère qui manquait sur la crête.
On retrouve avec le Disque de Nébra, découvert en juillet 1999 à Nebra-sur-Unstrut en Saxe-Anhalt, pesant environ 2 kg pour 32 centimètres de diamètre, daté d'un peu moins de 4 000 ans. 
Au solstice d'été à Nébra, le soleil se couche derrière le Brocken. Ce fait, non négligeable, permet d'imaginer une orientation possible du disque lors de son utilisation. L'image veille probablement à perpétuer les enseignements de l'astronomie. C'était une sorte d'aide-mémoire. La tradition orale se devait de maintenir les connaissances sur la nature et les saisons. Cette connaissance était essentielle pour les semailles : les Pléiades en effet, accompagnent la nouvelle lune au-dessus de l'horizon tous les 10 mars (semailles) et ceci se reproduisait les soirs de pleine lune dès le 17 octobre (fin des moissons). Naissance de l'agriculture en Mésopotamie, VIIIe siècle avant J-C (?)
Disque de Nébra, sept pléiades visibles à l’œil nu qui, avec le demi-cercle, représentent la barque dans laquelle le soleil traverse l’océan céleste au cours de la nuit. Motif d’origine égyptienne bien connu de l’iconographie scandinave et de la mythologie baltique, mais inconnu du monde indo-iranien, source site de Jean HAUDRY [professeur de linguistique et de sanskrit né en 1934 ] en référence à Flemming KAUL [historien danois né en 1955].
Barque solaire ou voie lactée, mais pour les égyptiens, la barque solaire (même époque) est liée au cycle journalier du soleil et au démiurge qui lui est associé Rê.
L'astrologie chinoise est fondée sur les notions astronomiques et calendaires traditionnelles dont le cycle de douze ans représentés par douze animaux qui sont souvent associés avec les douze rameaux terrestres. Les douze animaux sont : Rat ou Souris, Bœuf ou Vache ou Buffle d'Asie, Tigre, Lapinou, Chat, Dragon Serpent, Cheval, Chèvre ou Bélier, Singe, Coq ou Phénix, Cochon ou Sanglier ou Éléphant.
La Lune est en premier lieu la lumière de la nuit dans le ciel. Elle illumine la terre les nuits de pleine lune et replonge cette dernière dans le mystère de l'obscurité avant la nouvelle lune. Ce phénomène de constante apparition, croissance et disparition de la lune symbolise la vie, la mort, puis la renaissance avec l'apparition de la nouvelle lune. Les peuples anciens mesuraient d’ailleurs le temps grâce au cycle régulier de la lune plutôt qu’a celui du soleil. 
Croissant de lune rarement visible de France, spectacle étonnant qui interpelle ceux qui se sont rendus en Inde, source de dissonance cognitive. La Lune est associée aux déesses et au principe féminin dans la plupart des cultures, même si elle est peut être associée au principe masculin dans certaines d’entre elles, comme dans le panthéon nordique pré-chrétien et dans l’Égypte ancienne. Thoth était le dieu de la lune avant que les hellénistes ne l’ait assimilé à Mercure. 
Pour Henri LABORIT nous avons trois cerveaux, le premier, cerveau reptilien qui déclenche les comportements de survie immédiate : boire, manger, copuler. Le deuxième, cerveau de la mémoire (ou de l'affectivité) qui permet de se souvenir de ce qui est agréable et désagréable en vue de répéter ou d'éviter les expériences passées, et enfin le troisième, le cortex associatif qui permet de combiner les perceptions immédiates avec celles de la mémoire pour avoir un comportement efficace dans l'environnement. Ce cerveau produit essentiellement un processus créatif. Les deux premiers cerveaux fonctionnent automatiquement en toute inconscience, ils nous font agir à notre insu. Le troisième fournit les alibis dans un langage explicatif élaboré par notre socioculture. Nous ne sommes que la mémoire de nos échanges avec les autres, nous sommes les autres. Notre mémoire est constituée de tout ce que la socioculture a mis en nous depuis notre naissance.
Ni extra-terrestres, ni disparition du bouclier mécanique et des milliards de particules qui changent la donne, il suffisait de cette vallée, c'est elle qui « formaté », « reprogrammé » quelques centaines d'individus, qui les a obligés à lever la tête, à observer le ciel, la mutation n'a pas été subite et limitée, des milliers d'années, et elle est intervenue à un endroit précis, à une époque où encore une fois il n'y avait que quelques centaines de milliers d'individus éparpillés sur la terre entière.
THALÈS de Milet (-625 à -547) aurait été le premier à s'être réellement posé la question de la forme de la Terre, en forme de disque plat sur une vaste étendue d'eau. PYTHAGORE (de -580 à -495) et PLATON (de -428 à -348) lui donnent une forme sphérique jugée plus rationnelle, mais c'est ARISTOTE (de -384 à -322) qui en apporte quelques premières preuves observationnelles comme la forme arrondie de l'ombre de la Terre sur la Lune lors des éclipses. Un fait qui ne paraît alors pas réellement choquer son monde. Il ne faudra d'ailleurs ensuite pas attendre bien longtemps avant qu'ERATOSTHÈNE (de -276 à -194) n'en calcule la circonférence. Il avait remarqué qu'à midi, le jour du solstice d’été, il n'y avait aucune ombre du côté d'Assouan. En mesurant l'ombre d'un bâton planté à Alexandrie au même moment et en connaissant la distance qui sépare les deux cités, il déduit la circonférence de la Terre avec une précision assez étonnante : 39 375 kilomètres contre quelque 40 000 kilomètres pour les estimations actuelles. Source Nathalie MAYER journaliste Futura Science. 
Les sumériens le savaient bien avant, à Nébra aussi. Depuis ses origines, il a toujours été un scientifique. Il a toujours procédé par hypothèse de travail et expérimentation. Il en fut ainsi pour la découverte du feu, celle de la voile, de la roue, du licol, de l'agriculture et de l'élevage, de la machine à vapeur et de la bombe atomique. La Science, c'est l'homme. Henri LABORIT « La colombe assassinée »
Science avant le mythe, premiers « scientifiques » qui à force d'observations avaient compris que la terre était ronde, certains vont donc partir pour confirmer leur théorie, rapporter au pays ce qu'ils ont appris, même démarche aujourd'hui lorsque nous envoyons des satellites, pourquoi si nous avons des certitudes. Quelques scientifiques par conséquent, qui partent en conquérants mais sans jamais contraindre les peuples visités, jamais de guerre, puisqu'il n'y a pas encore de villes, que de petits bourgs, partout ils sont bien accueillis. 
Pas encore de grandes embarcations, c'est par la terre qu'ils partent, en direction de l'Inde, probablement avec des mulets puisque la roue n'a pas encore été inventée. Ils cherchent un site comparable à Aéria pour se situer, le complétant si nécessaire par des édifices, points de repères. Lorsqu'ils arrivent le langage existe. C’est d’abord par les symboles que les échanges se font. Comment les nomades appellent-ils la lune, le soleil, l’arbre etc. « Grand Chan » à Séderon, grand champ pour tous les habitants du village, et en réalité du chinois Chan, sacrifice de la terre. Bien des échanges avant Marco Polo 1254-1324. 
Ils apportent leurs connaissances, l’agriculture, l’élevage, les soins. Mieux nourris ils sont aussi plus grands que les nomades qui ne vont pas se risquer à les combattre, des géants. Ces derniers savent désormais quand ils doivent planter leurs radis, meilleure récolte ils peuvent en donner une partie à ces chercheurs dégagés de toute contingence bassement matérielle, ils vont donc abandonner la cueillette et la chasse. Comme ils ont aussi appris à domestiquer, mouflon, sanglier etc. les animaux sauvages vont disparaître. Sur les énormes pierres en forme de T ils vont les fixer pour la postérité, il ne faut pas les oublier, ils pourraient encore servir si les animaux domestiques étaient malades de l’homme. 
Çatal Höyük la plus ancienne cité connue au monde (7 000 avant J-C), les maisons n’ont ni portes ni fenêtres, juste une trappe dans le toit accessible par une échelle. S’y trouvent les ossements de leurs ancêtres. D’autres maisons ont été ensuite construites sur le même type, les unes au dessus des autres, système pyramidal. Quelques centaines d'années plus tard le site est recouvert d'une montagne de terre, travail titanesque, les scientifiques s’arrachent les cheveux, les chercheurs partis ou reconvertis les autochtones n'ont que faire d'un observatoire. La terre morte après la Mer Morte, une civilisation venue d'ailleurs conclura-t-elle à en découvrant l'observatoire de Saint Rémy de Provence que des milliards d'individus scrutaient le ciel en permanence et y déposaient les restes de leurs ancêtres ? 
Comme le disait Marc RICHIR [ philosophe belge et phénoménologue installé en Provence, décédé le 9 novembre 2015 ]  j'ai connu des personnes qui, en regardant le ciel étoilé, étaient terrorisées, en proie à une crise d'angoisse. Face à l'incommensurable du ciel, l'individu peut avoir la sensation qu'il n'est plus qu'un point parmi une infinité d'autres.  Il est dissout, absorbé par ce lieu sans lieux. Le sublime est une expérience où je prends conscience de ce que je vis au-delà de mes déterminations réelles et symboliques. Je peux m'y perdre.
C'est donc L'OBSERVATION DU CIEL qui va développer considérablement notre intelligence, réveiller nos neurones, et pas la bipédie, même si elle favorise, l'intelligence du dauphin n'est plus à démontrer, mais il est vrai qu'il a pour ancêtre un mammifère terrestre, un ongulé, qu'il a fallu plus de cinquante millions d'années pour qu'il s'adapte à la vie marine. Peut-être ferions-nous bien de nous y jeter, à la mer, pour y rejoindre les poulpes.
C'est effectivement en étudiant le ciel, bien avant Sumer, que l'homme s'est situé dans l'espace et le temps, qu'il a pris conscience de sa finitude, seul de tous les animaux il s'interroge sur l'au-delà, puissant moteur, si questions je cherche des réponses, incontestablement le PREMIER DÉCLENCHEUR.
Trente, quarante mille ans avant notre ère, à une époque où il n'y avait pas plus d'un demi-million d'individus éparpillés sur la terre, alors que le plus clair de leur temps devait être consacré à la cueillette, à la chasse et à la pèche et que l'espérance de vie était courte, cette volonté farouche d'étudier le ciel et de transmettre les connaissances ne peut donc s'expliquer que par les applications pratiques qu'ils en retiraient.
Pour Étienne DANCHIN, directeur du Laboratoire Évolution & Diversité Biologique, le comportement doit être appris socialement en observant les congénères.
1- Il doit présenter une dimension verticale, des individus plus âgés vers les plus jeunes, pour garantir sa diffusion d’une génération à l’autre. 2 - Il doit être mémorisé sur le long terme sans quoi il ne peut être copié par la suite. 3 - Il doit concerner des traits généraux des individus et non les individus eux-mêmes. 4 - il doit être appris de façon conformiste, c’est-à-dire que s’ils sont confrontés à différentes options dans un contexte donné, les individus doivent adopter le comportement de la majorité des congénères. L’espèce humaine est culturellement conformiste : notre comportement tend fortement à suivre celui de la majorité. 
Il en est de même chez la drosophile . Le conformisme est un élément central, car c’est un critère de réparation qui permet à une tradition de perdurer. » En effet, toutes les drosophiles ne semblent pas avoir bien appris, comme si elles faisaient des « erreurs ». Ces erreurs se multiplient d’une génération sur l’autre et feraient très rapidement disparaître le trait culturel s’il n’y avait pas un processus de correction. C’est le conformisme qui joue ce rôle de correction, participant ainsi à maintenir la tradition.
Les études sur les facultés cognitives des oiseaux, corvidés (grand Corbeau, corneille, pie...) et perroquets, ont démontré qu'ils avaient des compétences dont nous pensions qu'elles étaient réservées à l'homme. 1 - la permanence de l'objet (un objet qui est retiré de la vue, continue d'exister). 2 - la patience, parvenir à différer une récompense pour qu'elle soit plus importante, contrôle inhibiteur de l'impulsion. 3 - le voyage mental dans le temps, la possibilité de se déplacer dans le passé ou l'avenir pour anticiper ou retrouver des événements, formes de "mémoire du futur". 4 - le raisonnement, la capacité d'inférer une solution à partir d'éléments partiels isolés et disjoints. 5 - la métacognition,  savoir que l'on sait. 6 - la reconnaissance dans le miroir, l'identification du soi dans l'image que renvoie le miroir. 7 - la théorie de l'esprit, l'attribution à autrui d'un point de vue ou de connaissances spécifiques – 8 l'apprentissage vocal, apprendre des vocalisations en provenance de sa propre espèce ou d'autres espèces.
Tout le monde n'a pas la tête dans les étoiles, il fallait donc UN AUTRE DÉCLENCHEUR, un catalyseur, cette vallée qui pouvait laisser penser qu'une force supérieure avait fait un dessin, qu'elle avait un dessein, là qu'il y a eu « transfert », et pas intervention extérieure.
FORCE QUI AVAIT FAIT UN DESSEIN, mais là encore, quand l'espérance de vie est courte, qu'il faut chaque jour lutter pour sa survie la communauté ne peut accepter en son sein des « illuminés » qui ne pensent qu'à rêvasser. 
Vallée en forme de poumon, Google Maps, écrouelles ou adénopathie cervicale tuberculeuse chronique. 
Qu'on y ait parqué les lépreux, incontestablement la main des petits hommes verts, laboratoire pour hommes en cages diraient Guy TARADE et Raymond SPINOSI.



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