V – SECRET DU SPHINX DÉCRYPTÉ
Extrait
du site de Paul
KATINIS, spécialiste
du paranormal (?) https://www.agoravox.fr/commentaire2372535
C’est
la première fois dans l’histoire de l’humanité que toutes les
religions et toutes les traditions ésotériques attendent sous des
noms différents l’avènement du même et unique
messie. Christmessie - Mahdi - Saoshyant - Kali – Bouddha - Maitreya – Chakravartin ....
sont en réalité beaucoup de noms pour designer la même et unique
personne. Tous les grands initiés savent parfaitement
que Rama - Krishna - Ramses II - Moise - Salomon - Zoroastre - Bouddha
Gautama - Alexandre
le grand - l’empereur
fondateur de la chine : Tchin
Tseu Houang Ti -
le Christ - Mahomet et Genghis
Khan sont
les incarnations de cette entité divine, incarnation du verbe de
dieu, l’être suprême.
Un
livre sublime démontre cette thèse : « MITTERRAND le
Grand initié » écrit par Nicolas
BONNAL et
publié en mai 2001. Cet ouvrage démontre que François
MITTERRAND était
la réincarnation du pharaon Sehti 1er et
surtout qu’il le savait parfaitement. Sehti 1er régna
alors 14 ans en Égypte et imposa le
grand Ramsès II. MITTERRAND savait
parfaitement qui est l’actuelle incarnation de Ramsès II et
œuvrait pour son avènement universel. D’où la restauration du
Louvre et l’édification de la Pyramide proportionnée selon le
nombre d’or. Le Louvre est le siège du futur empire
mondial du Christ messie, roi des rois et seigneur des seigneurs.Cette
mise en place d’un empire planétaire est alors confirmée
par Jacques
ATTALI qui
parle depuis quelque temps de la mise en place d’un gouvernement
mondial, Jacques
ATTALI, qui
fut le conseiller principal de François
MITTERRAND,
est particulièrement informé de l’avènement messianique
universel. « Il viendra », ouvrage paru en 1994.
François
MITTERRAND et Sehti 1er, même
visage, et pourquoi pas aussi Ramsès II,
un peu mince comme démonstration. Rama, Krishna et
autres cités par Paul
KATINIS devraient
se ressembler, et il oublie sans doute que François
MITTERRAND s'était
fait limer les dents.
Napoléon
1er a
aussi été comparé et messie, et si tous ces grands personnages ne
sont qu'un il semble que la réincarnation entraîne une sérieuse
perte de mémoire.
Par
ailleurs, qui diantre les pharaons avaient-ils besoin de
convaincre ? Si HÉRODOTE donnait
une origine égyptienne à la croyance en la métempsycose, selon la
recherche contemporaine l'Egypte pharaonique ignorait cette
perspective. « Les égyptiens parlent de transformations
des morts - surtout en oiseaux - ou de pérégrination des âmes -
qui voguent avant le Jugement des morts - mais n'affirment ni
réincarnation, ni la transmigration des âmes. Il y a la vie, mort
et reviviscence d'abord pour celui qui résume en lui toute
l'Égypte, le souverain, un privilège qui s'étendra qu'au
fil des siècles pour chaque citoyen. »
Enfin,
la réincarnation n'est qu'une hypothèse, parmi d'autres qui ne sont
pas confirmées par la science. Certains pour croire en la
métempsycose, passage d'un corps à un autre, et non d'une âme qui
passe d'un corps à un autre comme le pensaient les gaulois. La
métempsycose suppose la préexistence de l'âme, l'immortalité de
l'âme, la dualité entre le corps et l'âme, mais n'exige pas
forcément la croyance en la rétribution des âmes, en religion
la récompense ou la punition qu'il advient au défunt, après sa
vie, dans l'au-delà. Croyance selon laquelle une même âme peut
animer successivement plusieurs corps, soit d'humains soit d'animaux,
ainsi que de végétaux, la transmigration des âmes peut
intervenir non seulement dans l'humain mais encore dans le
non-humain, bêtes ou plantes.
En
revanche, que François
MITTERRAND ait
eu un secret est indéniable, mais comme il s'agit d'une information
ou un savoir qui se trouve soit caché soit inaccessible, c'est que
d'autres nécessairement le détenaient. Dès lors, quand et comment
l'a-t-il obtenu ?
Jacques
MITTERRAND, né en 1908, est initié le 20 juin 1933 à la loge
parisienne « La Justice » de l'obédience
maçonnique du Grand Orient de France, élu vénérable maître (1953
- 1956) de la loge avant d'être élu au conseil de l'ordre du Grand
Orient de France, porteur du 33e degré du Rite écossais
ancien et accepté, orateur et tribun, auteur d'ouvrages polémiques
et politiques, souvent attaqué pour sa trop grande propension à
vouloir politiser la franc-maçonnerie, n'a pas de lien de
parenté avec François MITTERRAND. S'il avait le
« secret » peu probable qu'il ait informé un non-initié,
il aurait trahi son serment.
MITTERRAND n’était
pas affilié à ceux qu’il surnommait non sans moquerie « frères
La gratouille », en référence à leur poignée de main maçonnique
caractéristique.
Marie
de HENNEZEL explique
qu’il était simplement un homme de la terre, connecté aux
éléments : « Il
se disait un
peu druide.
Il avait une connaissance intuitive des choses. On lui prête une
connaissance intellectuelle, mais il
n’a jamais été initié.
Je pense toutefois qu’il avait cette initiation en lui, peut-être
d’une autre vie… ». Elle ajoute cette anecdote « Dans le
Gard j’ai une pierre Celte mais aussi une maison dans laquelle il y
a des fenêtres triangulaires avec une étoile… Quand il est arrivé
il m’a dit : « mais Marie, vous n’êtes pas Franc-Maçonne ? »,
j’ai répondu « non ». Il a dit « moi non plus », et a ajouté
« vous êtes comme moi, vous avez la connaissance des symboles ».
Robert, Jacques et François |
Autre Jacques
MITTERRAND, né
le 21 mai 1918 à Angoulême, frère de François cette
fois, né le 26 octobre 1916 à Jarnac en
Charente, au sein d'une famille bourgeoise catholique et
conservatrice, il a le même parcours, élève au collège
Saint-Paul à Angoulême.
Dès
1922, il a alors 6 ans, François fréquente
l'école privée Sainte-Marie de Jarnac avec son frère Robert,
jusqu'en 1925 où il entre comme pensionnaire au collège privé
d'enseignement catholique Saint-Paul d’Angoulême pour entamer des
études secondaires. Excellent en histoire, en géographie, en
latin et
en instruction religieuse il
prend alors goût pour la littérature. Il obtient son
baccalauréat en 1934, à 18 ans, s'inscrit aux Facultés des
Lettres et de Droit de Paris, parallèlement il entre à l'École
Libre des sciences politiques de laquelle il sort diplômé en juin
1937. La même année, il obtient un diplôme d'études supérieures
de droit public.
C'est
le 28 octobre 1944 que François
MITTERRAND épouse Danielle
GOUZE,
jeune résistante rencontrée durant la Seconde Guerre mondiale, et
en 1946 que son beau-frère Roger
GOUZE le
conduit au sommet de la Roche de Solutré où ils se promettent de
revenir chaque année, d'abord à Pâques puis à la Pentecôte, le
soleil étant prétendument plus assuré.
En
réalité, c'est l'époque où fleurissent les pivoines sauvages ou
roses de la Pentecôte, et c'est le 6 mai 1917 que François
MITTERRAND a
été baptisé en l'église Saint-Pierre de Jarnac. En 1933 il porte
l'uniforme de l'école Saint-Paul d'Angoulême, dont le blason s'orne
de roses. À 30 ans il a donc déjà le secret,
il maîtrise la symbolique, ce serait injure de penser qu'il n'a pas
fait les relations.
Roger
GOUZE a
fait ses études à Paris, lycée Henri IV, marqué par
l’enseignement du philosophe ALAIN, rationaliste
et critique, qui lit le grec ancien mieux que le latin, qui en
1940 accepte la défaite et ne souhaite pas la poursuite des
hostilités. Le 23 juillet 1940 il va jusqu'à
souhaiter la victoire allemande plutôt que celle « du genre De
Gaulle ». La collaboration pétainiste lui semble un moindre
mal, dans la continuité de son engagement pacifiste. Là
encore, peu probable par conséquent que Roger
GOUZE ait
eu le secret.
François
MITTERRAND aimait brouiller les
pistes, l'ascension de la Roche de Solutré était-elle un
leurre, comme le Triangle d'Or de DAGOBERT (Gisors,
Stenay, Rennes-le-Château), plusieurs historiens et scientifiques
persuadés qu'il a été jeté en pâture pour dissimuler des lieux
bien plus prestigieux.
Roger-Patrice
PELAT [1918-1989] né
deux ans après lui, qui jusqu'en 1989 fut grand maître du
prieuré de Sion, avait-il le secret ? Inculpé le 16
février 1989 dans l'affaire Pechiney-Triangle pour délit
d'initié PELAT avait
été dénoncé par François
de GROSSOUVRE pour
affairisme au juge Thierry
JEAN-PIERRE , juge
également en charge des affaires Urba puis DESTRADE
qui ont ébranlé une partie des partis politiques de la
gauche française, financement des partis politiques via les
grandes sociétés de distribution.
Né
en 1920 à Paris, Pierre
PLANTARD est
initié en franc-maçonnerie au Grand Orient de France par la
loge l'Avenir du Chablais à Ambilly. En décembre 1953 il déclare
être le dirigeant d’une organisation secrète, le Prieuré de
Sion, dont il dépose les statuts en sous-préfecture. Le 17
janvier 1981 il est élu grand maître du Prieuré de Sion à Blois
par un vote de 83 voix sur 92. Selon Gino
SANDRI, son
ancien secrétaire particulier, le but de la création publique
du Prieuré de Sion était de créer un leurre afin de focaliser
l'attention de tous sur Rennes-le-Château et ainsi avoir les mains
libres ailleurs. « Pierre
PLANTARD,
maître-d'œuvre du plan d'intoxication, se serait littéralement
sacrifié à cette tâche. »
Enfin,
François
MITTERRAND
pourrait
avoir eu
accès à des archives chez les jésuites, voire lorsqu'il s’installe
rue de Vaugirard, dans une pension où se trouve un foyer de pères
maristes, congrégation formée de prêtres et de frères
auxiliaires, dont l'objectif est d'accroître la gloire de Dieu, et
l'honneur de sa Très Sainte Mère », en évangélisant
par des formes multiples d'apostolat.
Blason créé
pour l'admission de François
MITTERRAND au
sein de l'ordre du Séraphin, ordre royal suédois de chevalerie créé
par le roi Frédéric
Ier de
Suède le 23 février 1748. Il a été réorganisé en 1975 et
est maintenant attribué uniquement aux membres de la famille royale
de Suède, aux chefs d’État étrangers et à d’autres personnes
de rang comparable.
Jésuites, autre point commun entre NAPOLÉON et François MITTERRAND, collège d'Autun pour l'un, même s'il y est resté peu de temps, école Saint-Paul d’Angoulême pour l'autre.
Quoiqu'il
en soit, jusqu'en 1946, François
MITTERRAND a
alors 30
ans, il a baigné dans l'occulte, et il a bien un secret.
Sans doute ignore-t-il qui d'autre le détient, mais le 2
mars 1981, lorsqu'il se rend à Rennes-le-Château, quinze jours
avant la date du premier tour de l’élection présidentielle qui le
verra devenir président de la République le 10 mai suivant, c'est
bien à eux qu'il s'adresse, il
veut montrer qu'il sait, qu'il est prêt à assumer les plus hautes
fonctions.
François
MITTERRAND est
le seul président français à s’être exprimé aussi
fréquemment, et spontanément, sur le sujet de la spiritualité et
de la transcendance, qui dans notre société, sont généralement
cantonnés dans le registre de la vie privée. Ceux qui l’ont connu
disent qu’il était un homme
de la terre, sensible
aux énergies,
et très
intuitif.
Son
terreau éducatif fut profondément catholique. À 14 ans, il affirme
même vouloir entrer au séminaire. Il s’imagine un grand
destin, clamant vouloir être «
roi ou pape ». Bien
qu’il s’éloigne de la religion au fil de sa vie, son
questionnement métaphysique ne cessa de s’intensifier. En 1974, il
se confie au journaliste Franz-Olivier
GIESBERT : «
Enfant, j’étais croyant. Maintenant, franchement, je ne sais pas.
Disons que, devant l’absence d’explication du monde, j’ai
tendance à être déiste.
Je ne fais pas partie de ceux pour qui tout n’est que hasard et
nécessité. Au contraire, j’incline à penser qu’il y a une
inspiration, derrière l’univers. Peut-être parce que mon esprit
n’est pas très scientifique ; peut-être parce que le
christianisme a modelé toute ma jeunesse. » Il
portait notamment un vif intérêt pour toutes les expressions de la
croyance, qu’elles soient écrites ou architecturales. Ce dernier
point fut l’une de ses grandes passions. Etudiant, arpentant les
rues de Paris, il s’imaginait déjà pouvoir modifier çà et là
le visage de la capitale… Arrivé au sommet de l’Etat, il engage
ainsi sa destinée, l’œuvre d’une vie.
« Je
pense qu’il était très obsédé
de laisser une trace.
Il était fasciné par la mythologie égyptienne, toutes les
mythologies qui montrent que la mort est une transformation
l’intéressaient. Je portais à l’époque cette croix, la croix
égyptienne. On l’appelle la clé d’Isis. On a beaucoup parlé de
ce qu’elle signifiait. Il allait en Egypte régulièrement, car il
sentait que ce peuple là, à cette époque là avait perçu une
réalité » Serge
THIBAUT,
ancien élève de l’ENS, docteur en Philosophie.
« Le
président qui voulut être pape » était entouré de
francs-maçons, comme NAPOLÉON qui
lui n'a pas hésité à humilier PIE
VII,
mais trop imbus de leur liberté ils n'ont jamais été en loge,
n'ont jamais prêté serment.
« À partir
du coup d'État de Bonaparte du
18 Brumaire la
franc-maçonnerie va vivre quinze années extraordinaires,
multipliant le nombre de loges et d'initiations. Le Premier Consul,
comprenant tout le bénéfice qu'il peut tirer d'une maçonnerie
docile, l'investit d'hommes de confiance, attendant d'elle en retour
une servilité sans faille ». Mais à Sainte-Hélène il
dira : c'est
un tas d'imbéciles qui s'assemblent pour faire bonne chère et
exécuter quelques folies ridicules. Néanmoins, ils font de temps à
autre quelques bonnes actions.
Jacques-Louis DAVID 1748-1825 |
Dès
lors, comment ont-ils pu être considérés comme les plus grands
initiés de tous les temps, bien avant d'arriver au pouvoir ?
Si
je détiens un secret, ou si je le fais croire, j'inquiète ceux qui
le protègent jalousement, sa divulgation leur porterait préjudice,
mais j'intéresse ceux qui le cherchent vainement depuis des lustres.
Dans l'un et l'autre cas mon intérêt n'est pas de le révéler, le
roi serait nu.
Benjamin
PELLETIER, extrait
de https://gestion-des-risques-interculturels.com/risques/cette-discrete-psychologie-du-secret/
Le
fait que le détenteur d'un secret va chercher à fréquente les
personnes avec lesquelles il juge légitime de pouvoir partager son
secret, son air d’en savoir plus que les autres, le silence qu’il
garde quand sont abordés certains sujets, les sous-entendus qu’il
glisse pour répondre à certaines interrogations, d’innombrables
éléments dans son comportement et ses expressions verbales et
corporelles trahissent le secret, non pas forcément
son contenu, mais le
simple fait qu’il détient un secret. C’est là le secret du
secret, une sorte de secret élevé au carré, son enveloppe, sa
peau, et il ne sert rien de dissimuler le contenu du secret si l’on
en exhibe l’apparence extérieure selon. Ne
pas trahir le secret qu'on détient est déjà un vrai défi, mais
garder le secret sur le fait qu’on détient un secret est tout
aussi, sinon plus, difficile. Car cela signifie que le détenteur du
secret doit renoncer à la jouissance, non pas de partager son secret
mais de faire savoir qu’il détient un secret. Or, cette
jouissance correspond au mode de manifestation du statut de la
personne dont la possession du secret exprime sa place dans la
hiérarchie d’un groupe ou d’une organisation. Elle est donc
constitutive de son identité sociale ou professionnelle.
N'en
déplaise à Émile
MOUREY,
ce n'est pas à un militaire à la retraite que François
MITTERRAND aurait
livré ce secret, il savait qu'il n'était pas en Bourgogne, à
Bibracte, autre leurre, mais à proximité du plateau d'Albion, près
du col de l'Homme Mort, en limite de la zone militaire créée en
1966 pour recevoir les missiles, située sur le territoire de la
commune de Saint-Christol. Pas un hasard si chaque année le
« Sphinx » rendait visite à son ami Henri
MICHEL (1922
-2001) avec lequel il partageait l'omelette aux truffes, lequel avait
une carte d'entrée permanente à l'Élysée, né le 18 novembre 1922
à l'Isle-sur-la-Sorgue, mort le 30 septembre 2001, maire de
Suze-la-Rousse, conseiller général du canton de
Saint-Paul-Trois-Châteaux, député de la Drôme de 1971 à 1993,
fondateur avec Jacques
MESNIER de
l'université du vin en 1977.
De
sorte que, quand Gilles
VERGON ( maître
de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Lyon) écrit
que « le département de la Drôme n’appartient pas « au
premier cercle des petites patries de François
MITTERRAND », il
ne s'agit pas seulement de sa « couronne sentimentale »
parce que Marie-Louise
TERRASSE (Catherine
LANGEAIS) son
amour de jeunesse était née à Valence, que Marie-Joseph, l'une
de ses quatre sœurs, s'était installée
àMérindol-les-Oliviers, ou c’est dans le sud de la
Drôme que passe la route de Gordes qui est évoquée dans
les Lettres à Anne.
L'Église
fait ce qu'elle a toujours fait, ce pour quoi toute église est
faite, conquérir le pouvoir et le conserver à tout prix Michel
BENOÎT. NAPOLÉON et François
MITTERRAND le
savaient, évidemment, et quel meilleur moyen d'affaiblir l'Église
que de s'appuyer sur la franc-maçonnerie naissante. La première
loge maçonnique serait apparue en 1688 sous l'influence des STUART.
Son ascension est fulgurante, pratiquement dans toute l'Europe, une
vingtaine de loges à Paris et autant en province en 1744.
Relations
très conflictuelles entre NAPOLÉON et
l'Église, il fait pression sur le pape pour obtenir sa renonciation
au pouvoir temporel et un nouveau concordat, l'ambitieux
lieutenant RADET prend
l'initiative de l’enlever, le pape excommunie NAPOLÉON.
Projet de Loi SAVARY visant
à la création d'un grand service public de l'éducation, François
MITTERRAND le
retire en 1984, le temps n'était pas venu, il
faut laisser du temps au temps.
À
l'origine le village de Séderon était perché, comme la plupart des
villages provençaux, c'est ensuite qu'il s'est installé en bordure
de Méouge, c'était l'octroi, passage obligé entre Dauphiné et
Provence, NAPOLÉON y
a
passé
une nuit, toujours et seulement dans la mémoire populaire. C'est
là qu'Edwige
AVICE fait
sa première visite en 1981, ministre déléguée à la Jeunesse et
aux Sports auprès du ministre du Temps Libre André
HENRY,
en juillet 1978 elle était membre de la commission de la défense et
des forces armées de l'Assemblée Nationale.
Grande Bibliothèque |
Né
en 1934, André
HENRY est
un instituteur, syndicaliste, militant associatif, à l'origine
du Conseil national de la vie associative. il remonte aux
sources de ce qui a inspiré la gauche un siècle durant. Il se
place résolument dans les pas de Léo
LAGRANGE
(1900-1940)
avocat inscrit dans sa jeunesse aux Éclaireurs de France il est à
l'origine du billet populaire de congés payés qui accorde 40% de
réduction sur les transports ferroviaires, il encourage et impulse
le mouvement des Auberges de Jeunesse. Le
28 octobre 1983 André
HENRY
reconnaît la Fédération Française de Naturisme comme Association
Nationale de Jeunesse et d’Education Populaire. Il
est aussi à l'origine de l’Agence
Nationale pour les Chèques-vacances (ANCV) fondée le 26 mars 1982.
En 2017, 4,4 millions de salariés (10 millions avec leurs familles)
ont pu bénéficier des chèques
vacances pour
financer leurs vacances ou leurs loisirs. Le montant total des
chèques-vacances émis a atteint 1,63 milliard d'euros, soit
une croissance de 2,5% par rapport à 2016. Au 30 mars 2018, 140
professionnels sur les 202 000 prestataires ANCV étaient
équipés pour pouvoir accepter le chèque-vacances, transport,
hôtellerie, restauration et services culturels.
Quiconque
a le secret doit être consumé par lui et disparaître Michel
BENOÎT toujours, chemin
de Yak où depuis la nuit des temps les chercheurs de vérité
venaient faire leur périple... le secret est tel que nul n'a le
droit de le divulguer Roger
GUASCO,
il
était en effet de nature à faire tomber le Vatican, et plus encore,
mais c'eût été laisser le champ libre aux francs-maçons (diviser
pour régner), NAPOLÉON et François
MITTERRAND ne
les tenaient pas en grande estime, pas plus que « Charles le
catholique ».
Quelques
soient ses sources, François
MITTERRAND pensait
que LE
TEMPS N'ÉTAIT PAS VENU, QUE
LE MONDE N'ÉTAIT PAS PRÊT POUR CETTE « RÉVÉLATION », il
savait que l'affrontement entre Orient et Occident devenait
inéluctable.
Même s'il avait
voulu il n'aurait pas pu divulguer le secret, bien des
événements l'en avaient depuis longtemps dissuadé.
Après
guerre le monde change. Le 29 novembre 1947 l'ONU met fin au mandat
britannique qui prévoyait la création d'un État juif et d'un État
arabe, et c'est aussi entre 1947 et 1956 qu'ont été découverts les
Manuscrits de la Mer Morte, ensemble de parchemins et de fragments de
papyrus principalement en hébreu, mais aussi en araméen et en grec.
Parmi les documents découverts figurent de nombreux livres de la
Bible hébraïque, antérieurs de plusieurs siècles aux plus anciens
exemplaires du texte hébreu connus jusqu’alors, présentant un
intérêt considérable pour l'histoire de la Bible. Ces
manuscrits n'ont été rendus publics qu'en 2001, et partiellement.
Pouvaient-il confirmer ou remettre en cause ce secret ?
Le
1er octobre 1949 Mao ZEDONG proclame à
Pékin l'avènement de la République populaire de Chine, et le
6 octobre 1978 l’ayatollah KHOMEINY,
dignitaire religieux chiite, arrive en France après quatorze ans
d'exil. Le 22 septembre 1980 débute la guerre entre l’Iran
et l’Irak, elle durera huit ans et fera environ 800 000
morts. Saddam
HUSSEIN souhaite
renverser la république islamique d’Iran, récupérer les
avantages territoriaux abandonnés par l’accord d’Alger de 1975
et surtout faire de l’Irak un état puissant, dans un contexte
régional arabe troublé : implication de la Syrie dans le
conflit civil au Liban et mise à l’écart diplomatique de l’Egypte
à la suite de la reconnaissance d’Israël en 1979.
Selon
un document des services secrets allemands révélé
par Mediapart et l’hebdomadaire Der Spiegel, François
MITTERRAND aurait
bénéficié pour sa campagne électorale d’un million de dollars
sur la foi d’une communication interceptée à l’ambassade d’Irak
à Paris.
Institut du Monde Arabe |
François
MITTERRAND connaissait
mal le monde arabe, le raisonnement de l'islam
intégriste. KHOMEINY tenait
un double langage, réfugié à Neaulphle-le-Château avec un
visa de touriste, sans demander l'asile politique, il considère
que la France est l'endroit idéal pour médiatiser ses
opinions politiques, même si Paris est pour lui un lieu de
perdition. Le mythe du « vieux sage », paisiblement
assis sur son tapis de méditation va attirer des
journalistes du monde entier, mais durant plusieurs mois il
enregistre des cassettes audio qui vont inonder l'Iran. La
révolution puis la guerre Iran-Irak ont complètement
détruit ce qui restait de culture française en Iran dont la
deuxième langue était le français.
Bercy Ministère des Finances |
L'Église
fait ce qu'elle a toujours fait, ce pour quoi toute église est
faite, conquérir le pouvoir et le conserver à tout prix Michel
BENOÎT, c'est
un euphémisme de dire que les religieux, toutes chapelles, tiennent
leur pouvoir de leurs adeptes. Même si l'opinion publique est
versatile, si les iraniens ont massivement manifesté contre Ben
LADEN après
les attentats du 11 septembre, quand les difficultés s'amoncellent
(blocus économique), que le pays est menacé c'est vers leurs
dirigeants qu'ils se tournent, y compris dans les pays dits
démocratiques. Peser
sur le pouvoir politique, c'est aussi ce que fait la
franc-maçonnerie.
François
MITTERRAND savait,
bien avant Jacques
CHIRAC,
que l'on dit aujourd'hui visionnaire parce qu'il s'était opposé
à BUSCH,
que le conflit israélo-palestinien se transformerait en guerre
de religions. Ni
les arabes ni les juifs n'ont intérêt à ce que les assises du
christianisme soient profondément bouleversées écrit Michel
BENOÎT. Ce
secret ferait aussi tomber l'islam et Israël.
Dans
les années soixante-dix un émir d'Arabie Saoudite avait acheté la
propriété (dix hectares) où se trouvent ces vestiges, avant de
l'abandonner, au lieu d'acquérir les propriétés voisines ses
commanditaires avaient planqué les lingots d'or en Suisse, 1981
arrivée de la gauche au pouvoir. Secret de Polichinelle s'il est
connu par un émir.
De
1936 à 1939 il y avait eu de nombreuses émeutes et massacres, et le
secret était de nature à provoquer une nouvelle guerre
mondiale qui opposerait Orient et Occident. En 1987, invité
par Théo KLEIN (avocat français), MITTERRAND refuse
de se rendre au CRIF, considérant que ce n’est pas sa place.
Si on y parle essentiellement politique il y voit une entorse au
principe de laïcité, le CRIF étant une institution dont la
dimension religieuse n’est pas absente. Il considère également
qu’en charge de la diplomatie française il se doit d’être
neutre. Mais un an plus tard il reçoit Yasser ARAFAT à
l’Élysée, visite condamnée par le CRIF qui voyait uniquement
dans le dirigeant de l’OLP un terroriste.
Contrairement
à ce qu'on dit aujourd'hui, François
MITTERRAND n'avait
pas beaucoup de considération pour Jacques
CHIRAC. Son
grand-père paternel que je n’ai pas connu était un enseignant qui
dirigeait l’école Firmin Marbeau à Brives. Il était
anticlérical et franc-maçon rappelait Bernadette
CHIRAC, ajoutant ce
schéma n'était pas très souriant pour ma famille quand je me suis
fiancée.
En
1988, lors du débat de l'entre-deux tours de la présidentielle les
deux finalistes se sont opposés sur le cas du diplomate
iranien Wahid
GORDJI. Pouvez-vous
vraiment contester ma version des choses en me regardant dans les
yeux ? lance alors Jacques
CHIRAC, dans
les yeux, je la conteste lui
répondit François
MITTERRAND de
façon cinglante.
Il
ne semblait pas haïr Édouard
BALLADUR, « ma
cohabitation avec François
MITTERRAND n’était
marquée par nulle hostilité systématique de part et d’autre,
même si nos positions étaient parfois opposées. D’un ton très
libre, nous parlions des grands problèmes de l’Etat, bien sûr,
mais aussi des hommes, d’histoire, de religion, de
littérature » déclara
ce dernier.
Qui
sait s'il n'a pas voulu se venger de CHIRAC en
lui livrant son secret, lequel en serait resté pétrifié, « roi
fait néant », raison pour laquelle après avoir repris les
essais nucléaires le 22 février 1996 il annonce la fermeture et le
démantèlement des installations du plateau d'Albion, les missiles
adverses pointés sur la Cité des Dieux cela faisait désordre, ce
qui l'aurait aussi engagé à révéler sa passion pour les Arts
premiers, et le Japon, sosie d'un masque du 18e siècle. À quoi
tient la paix dans le monde ?
François
MITTERRAND ne
s'est engagé qu’avec circonspection dans la guerre du
Golfe, et après avoir longtemps repoussé les limites de la
négociation, au point que certains lui reprocheront d’avoir
trop tergiversé face à Saddam
HUSSEIN. Conscient
du risque d’escalade des conflits et les pièges de l’aventure
militaire, il est attentif à borner par avance la violence et
l’enjeu des combats. Il refusera à Ronald
REAGAN l’autorisation
de survol de notre sol au moment du raid punitif contre la Libye en
1986. Comme condition à la participation de la France à la
coalition formée pour libérer le Koweït, il force George
BUSH à
renoncer au projet de pousser jusqu’à Bagdad pour renverser le
régime irakien.
Jacques
CHIRAC sera
tout aussi réservé, lorsqu'en 2003 il refusera de s'engager dans la
guerre en Irak, acte politique et aussi culturel écrira Jean-Jacques
AILLAGON, ministre de la Culture et le Communication, il
refuse le choc des civilisations, il refuse qu'on dresse le
monde arabo-musulman contre le monde occidental, l'administration
Busch lui fera payer très cher ce qu'elle estimait être une
« trahison ». Savait-il pour Aéria ? Fin de la guerre
froide, dans quelle direction les missiles, démantèlement d'Albion,
c'est vrai que les missiles adverses pointés sur la Cité des dieux
cela faisait désordre.
"François
MITTERRAND n’a
pas été au rendez-vous de la décolonisation algérienne. Le 1er
novembre 1954 l’Algérie s’embrase, en tant que ministre de
l’Intérieur il se retrouve au cœur de la tourmente. Pas
question pour lui, ni d’ailleurs pour la majeure partie de la
classe politique, d’envisager l’indépendance de ces départements
français. Il tente en revanche d’imposer des réformes sociales.
Devenu ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Guy
MOLLET,
il reste un homme d’ordre, fidèle à la politique répressive qui
s’installe. La guillotine en devient une des armes. Quand François
MITTERRAND quitte
la place Vendôme à la fin du mois de mai 1957, quarante-cinq
condamnés à mort ont été guillotinés en seize mois. Comment
celui qui, vingt-cinq ans plus tard, abolira la peine de mort peut-il
accepter l’exécution des militants algériens ? Comment
expliquer le silence autour de cet épisode noir de la carrière du
futur président de la République ? François
MAYLE et Benjamin
STORA https://calmann-levy.fr/livre/francois-mitterrand-et-la-guerre-dalgerie-9782702140802
Évoquant
cette période plusieurs décennies plus tard, le président fera cet
aveu : « J’ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là. »
La
Révolution, c’est dangereux, et si on peut en faire l’économie
c’est pas plus mal disait
aussi le Sphinx, mais (nouvelle faute ?) de
tous les présidents il est celui qui a le plus engagé la France,
une trentaine d’interventions extérieures entre 1981 et
1995, l’opération Manta menée au Tchad contre les
colonnes libyennes en 1983 qui constitue la plus importante
projection de force outre-mer depuis la fin de la guerre d’Algérie,
implication dans le conflit bosniaque à partir de 1992, la guerre du
Golfe en 1991 qui reste, à ce jour, par le volume et la
nature des moyens militaires déployés, la plus ample et la plus
emblématique des interventions post-guerre froide.
Relations
souvent conflictuelles entre François
MITTERRAND et
les communistes, remarquablement résumées par Claude
ESTIER (1925-2016)
journaliste et homme
politique http://www.mitterrand.org/Francois-Mitterrand-et-les-408.html
Après
l’échec de la tentative de Gaston
DEFFERRE (1910-1986), François
MITTERRAND est
décidé à être candidat à l’élection présidentielle de
décembre 1965 contre le général De
GAULLE,
mais il exprime trois conditions : avoir l’appui de Pierre
MENDÈS FRANCE,
le soutien de la SFIO, et que le Parti communiste ne présente pas de
candidat contre lui, ce qui provoqua d'âpres discussions au sein du
PCF, mais son secrétaire général, Waldeck
ROCHET,
qui avait connu MITTERRAND à
Londres pendant la guerre, et qui appréciait sa ferme opposition
à De
GAULLE,
sut plaider habilement en faveur de sa candidature. S’il n’y eut
pendant les deux mois de campagne électorale aucun contact direct
entre le candidat et les dirigeants du PCF, les suffrages communistes
ne lui manquèrent pas le 5 décembre, lui permettant de mettre De
GAULLE en
ballottage, ni quinze jours plus tard où il atteignait 45% des voix.
Même en retirant les voix d’extrême droite qui avaient uniquement
voté contre De
GAULLE,
il ressortait des chiffres que quatre à cinq millions d’électeurs
de gauche non communistes n’hésitaient plus à mêler leurs
bulletins à ceux des communistes, ce qui était un fait totalement
nouveau depuis la rupture de 1947. François
MITTERRAND était
convaincu que seule l’union au sein d’une grande formation
socialiste homogène et structurée permettrait de regagner des voix
sur le Parti communiste et de rétablir un minimum d’équilibre
entre les deux grands courants de la gauche, condition nécessaire
pour que celle-ci puisse espérer l’emporter !
Inauguration tunnel sous la Manche |
Valéry
GISCARD D’ESTAING
était convaincu de l'influence des francs-maçons, surtout de de
leur capacité de nuisance, il les a néanmoins sous-estimés.
Lorsqu'il accéda à la présidence
de la République il convoqua à l'Elysée le Sérénissime Grand
Maître d'une obédience française travaillant au Rite Ecossais
Ancien et Accepté, et lui proposa l'insigne honneur de l'initier le
même jour franc-maçon apprenti, compagnon, maître et, tant qu'à
faire, 33ème.
Comme
à son habitude le Canard Enchaîné en fit ses choux
gras, le souhait du président de la République en place de
devenir franc-maçon sonna comme
un coup de tonnerre dans les milieux maçonniques, NAPOLÉON réincarné
sans doute ?
110
propositions pour la France, texte
d'orientation politique pour l'élection présidentielle de 1981,
inspiré du programme commun signé en 1972 avec le PCF, à
aucun moment il n'est question des grands travaux, alors que François
MITTERRAND
les a engagés dès son arrivée au pouvoir.
Parmi
eux
les
colonnes de BUREN, commande
publique pour l'aménagement de la Cour d'Honneur du Palais-Royal à
Paris lancée par le Ministère de la Culture en 1983, dont
la construction débute en décembre 1985, sur décision de Jack
LANG
qui
passe outre l'avis de la Commission suérieure des monuments
historiques qui
jugeait le projet
« trop moderne et hautement intellectuel », constitué
de 260 colonnes en marbre rayées de noir de hauteurs variables,
disposées sur une sorte de damier. Mais les apparences sont
trompeuses : les colonnes font en réalisé toutes la même taille,
mais sont plus ou moins enterrées. Le second plateau est parcouru
d’une rivière souterraine. On retrouve ce jeu d’opposition
apparent/dissimulé, et ce lien entre le souterrain, le ciel et la
terre. Certains y ont vu la représentation d’un calendrier
Maya, spéculant notamment sur le nombre 260.
Barque
solaire de Rambouillet Karel
ZLIN,
artiste d'origine tchèque, bronze de 3,8 mètres de haut, 7 mètres
de long, 1,4 mètre de large et
pesant trois tonnes, objet symbolique de la mythologie égyptienne
lié au cycle journalier du soleil et au démiurge qui lui est
associé RÊ.
Mais ne
serait-ce pas le "Sphinx", après ses douze grands travaux,
à l'image de monseigneur Arsène
Félix BILLARD avec
la Croix sur la barque, quel arsouille cet Arsène, pas très
modeste, billard, le seul jeu qui ne porte pas le nom de son auteur.
Monument
des Droits de l'Homme et du Citoyen,
dans les jardins du Champ
de Mars, commandé
par la ville de Paris et
installé
en 1989 à l'occasion du bicentenaire
de la Révolution, inspiré
des mastabas
il comporte de nombreuses références à l'iconographie
révolutionnaire, œuvre d'un
peintre
et sculpteur
tchèque, Ivan Theimer, né en 1944 à Olomouc, en Moravie, qui
a émigré en France en 1968 et vit à Paris.
Opéra Bastille |
MITTERRAND est
à l’origine d’un certain nombre de constructions architecturales
de la ville de Cergy Pontoise. Notamment du quartier de
l’Axe Majeur,
de l’Ile astronomique et de la petite pyramide à l’est sur la
photo ci dessous. La particularité de cet axe c’est que si vous le
suivez pendant 366 km vous arrivez au sommet de la Roche du
Solutré. François
MITTERRAND se
rendait chaque année faire l’ascension de la Roche du Solutré le
lundi de pentecôte en compagnie d’une équipe de dérangés du
bocal comme Pierre
BERGÉ, Jacques
ATTALI, Jack
LANG (sic).""L’ancien
Président était probablement un initié de la Franc Maçonnerie ou
un Rose Croix adepte de l’ésotérisme, du tirage des cartes et des
voyants… Étonnant, pour un Président d’une soit disant
démocratie !
MAUROY, DELORS, FABIUS et
bien d'autres, agités du bocal également, comment
« Machiavel » avait-il pu entraîner tant de grands
personnages dans cette aventure ?
La
hauteur du jack est variable selon l'importance de la tâche à
exécuter, métier de bonneterie. LANG,
lettré et fin poète, mais il était écossais, Andrew LANG
(1844-1912). "C'est un jardin extraordinaire, il y a des canards
qui parlent anglais. Je leur donne du pain, ils remuent leur
derrière, en me disant "Thank you very much, Monsieur TRENET".
Sa
relation avec Michel
ROCARD (1930-2016) avait
au moins le mérite d'être franche, à défaut d'être cordiale.
L'opposition
Mitterrand VS Rocard, pièce
de Georges
NAUDY : Rue
de Bièvre, Paris, 1980. François
MITTERRAND reçoit
dans son appartement Michel
ROCARD .
À quelques mois de la présidentielle de 1981, l’heure est de
trancher lequel des deux représentera le parti. Pour le maire de
Conflans-Sainte-Honorine c’est évident, il se présentera.
François
MITTERRAND,
premier secrétaire du parti Socialiste, feint d’hésiter. L’amère
défaite face à GISCARD en
1974 lui reste en travers de la gorge. L’animosité entre eux
est connue. L’un est mystique, idéologue, secret, l’autre
est pragmatique, cartésien, ambitieux. Quand la figure de proue de
la « deuxième gauche » discute chômage, le patron du PS parle
littérature. En atteste la présence de cette colossale bibliothèque
qui taille l’espace scénique dans toute sa hauteur.
L’atmosphère
est lourde, l’entente impossible. Dans une langue magnifique et
incisive, chacun sort les griffes. « On
imagine difficilement une avenue ROCARD ou
même un boulevard portant votre nom. Peut-être, à la rigueur, une
impasse… »,
lance François
MITTERRAND,
à peine son adversaire arrivé.
Pour
autant, François
MITTERRAND croyait-il
en la réincarnation, se prenait-il pour SETHI
1er ?
En fin de vie il était toujours hanté par le mystère de
l'au-delà, lisait les mystiques, consultait les théologiens,
et c'est Marie
de HENNEZEL,
psychologue versée dans l'accompagnement des mourants, sophrologue,
qui lui a inspiré « je crois aux forces de l'esprit ».
Selon François
DEVINAT il
était agnostique, longtemps qu'il avait tourné le dos à la foi
catholique de son enfance, et selon Hubert
VÉDRINE,
c'est vers l'âge de vingt ans qu'il se serait éloigné de la
religion.
Cité de la science |
François
MITTERRAND pensait
que le temps n'était pas venu, que les peuples n'étaient pas prêts
pour cette « révélation », mais dire qu'il
préparait l'avènement du messie est une affabulation.
Sans
doute croyait-il en « l'éternel
retour », concept d'origine mésopotamienne repris par
plusieurs philosophes selon lequel l'histoire du monde se
déroule de façon cyclique. Après plusieurs milliers d'années
une même suite d'événements se répète, identique à la
précédente, avec des éléments recomposés, palingénésie pour
les grecs, « genèse à nouveau », « nouvelle
naissance » ou « régénération ».
La cyclologie ou théorie
du temps cyclique n'est pas négligée par la science, vision selon
laquelle l'écoulement du temps n'est pas linéaire, l'histoire
passant pour obéir éternellement à des cycles immuables amenant un
retour périodique de l'humanité face aux mêmes situations, cycles
dont la durée varie selon les traditions.
Mais, quand
on dit que les mêmes causes produisent les mêmes effets on ne dit
rien. Car les mêmes causes ne se produisent jamais et d’ailleurs,
on ne peut jamais connaître toutes les causes Paul
VALÉRY.
L’Éternel
retour, aussi appelé Éternel retour du même, est un concept
philosophique originellement héraclitéen et stoïcien, puis repris
par la pensée nietzschéenne
Ce
sont les moines qui avaient donné, redonné les noms de lieux à
partir d'écrits hellénistes échappés du pillage et du massacre de
la Grande Bibliothèque d'Alexandrie, afin qu'un jour ce lieu
puisse être retrouvé, qu'il ne tombe pas définitivement dans
l'oubli, géographie sacrée, bien plus sûr que d'écrire à
nouveau, chat échaudé craint l'eau froide. Langage codé par la
toponymie, même démarche pour certains francs-maçons qui ont
introduit un mannequin d'osier (réplique de STRABON) dans
la procession des géants de Douai en 1715, puis en 2012 au
nouveau Louvre Lens où trône la statue de Mithra, Galerie du Temps.
Avec ses grands travaux François
MITTERRAND posait de
nouveaux jalons, les cailloux blancs du Petit Poucet que seuls les
initiés peuvent retrouver.Défense |
Dieu (ou
les dieux) inventé par l'homme, mais à ce jour personne n'est
parvenu à prouver son existence, ni son inexistence. Là
est bien le problème. Science et religion sont incompatibles
selon Jerry
COYNE biologiste
américain. Mais ce n'est pas la religion qui est néfaste,
ce sont les religieux, toutes chapelles, et leurs
dogmes. Magnifiques pyramides et cathédrales que nous admirons
aujourd'hui, mais combien de souffrances et de sacrifices pour
les peuples, combien de morts au nom de Dieu, ils sont figés
dans la pierre, plus dans les mémoires.
Est-il
acceptable au XXIe siècle XXe que tant d'argent soit dépensé sur
de simples conjectures, quand il pourrait être mieux employé
ailleurs. Six milliards d'euros pour les grands travaux, non compris
la maintenance. Si François MITTERRAND souhaitait
entrer dans l'Histoire il suffisait le tunnel sous la Manche, et du
Louvre dont la fréquentation est passée de 3 à 10 millions de
visiteurs (2018) après création de la Pyramide.
Néanmoins
toute une économie s'est développée, les grands travaux n'ont pas
ruiné la France, pas plus que les congés payés, bien au contraire.
Les
premiers congés payés avaient été institués sous NAPOLÉON
III,
mais uniquement pour les fonctionnaires. Les congés payés et la
semaine de 40 heures n'étaient pas prévus dans le programme du
Front populaire, mais la victoire électorale avait provoqué un élan
de revendications chez les travailleurs qui vont lancer un mouvement
de grève et d'occupation d'usines à travers toute la France
(les grèves joyeuses), impliquant près de deux millions de
travailleurs. Elles aboutissent aux accords de Matignon, fixant à
quinze jours les congés payés minimum obligatoires. Sous le
gouvernement de Guy
MOLLET ils
passent à trois semaines en février 1956, puis à quatre semaines
en 1968. Une ordonnance de Pierre
MAUROY du
16 janvier 1982 les fait passer à cinq semaines.
Cerveau
et Psycho n 107 - L'image de l'être humain comme gouverné
par des puissances psychiques obscures, et qui n'est pas maître chez
soi, fait aujourd'hui partie de la connaissance universelle. En nous
se jouerait un combat permanent entre les exigences de la conscience
et les désirs secrets de l'inconscient. Mais cette conception commet
une erreur : en réalité, conscience et inconscient n'œuvrent pas
l'un contre l'autre. Ce ne sont pas des concurrents qui se battent
pour la prééminence au sein de notre psyché. En fait, ils ne
représentent pas même des domaines clairement distincts, comme le
suggérait la séparation faite par FREUD entre
le Moi, le Ça et le Surmoi. Il y a bien plutôt un esprit où
processus conscients et inconscients sont étroitement imbriqués.
Mais François
MITTERRAND avait
un lourd handicap, l'économie n'était pas sa tasse de thé. En
mars 1983, Jacques
DELORS,
ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, dans l'obligation
de mettre en place une politique de rigueur qui sera poursuivie
par Pierre
BÉRÉGOVOY,
ministre de l’Économie, des Finances et de l'Industrie dans le
gouvernement FABIUS.
Les grands travaux ne seront pas pour autant abandonnés ou
différés.
« Après
moi il n'y aura plus que des comptables » déclarait François
MITTERRAND
avant un dernier voyage au pied des pyramides ». Attentat
simulé de l'Observatoire dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959
visant à retourner l'opinion publique, MITTERRAND a
sans doute par la suite eu affaire à plus machiavélique que lui,
« théorie du complot ». Au
cours de ses deux mandats il avait compris que le véritable pouvoir
n'était plus aux mains des religieux, qu'ils avaient depuis
longtemps été supplantés par d'autres initiés, maîtres du monde
sans jamais avoir été élus il peuvent "laisser du temps au
temps".
Celui
qui n'accepte pas la rupture avec l'ordre établi, avec la société
capitaliste. Celui-là, je le dis, ne peut pas être adhérent du
Parti socialiste,
congrès de l'unité des socialistes à
Epinay-sur-Seine, François MITTERRAND a
pourtant converti la gauche au capitalisme.
Le
capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage. Il
faut vaincre ces préjugés, ce que je vous demande là est presque
impossible car il faut vaincre notre histoire et pourtant, si on ne
la vainc pas, il faut savoir qu’une règle s’imposera, Mesdames
et Messieurs. Le nationalisme c’est la guerre ! François
MITTERRAND devant
le Parlement européen réuni en séance plénière à
Strasbourg en 1995.
Louvre - Pyramide et pyramide inversée |
Certes,
ses grands travaux ne l'avaient pas personnellement enrichi, mais si
on considère comme Max
WEBER que
capitalisme et religion sont intrinsèquement liés, que le
capitalisme est né dès que les hommes ont été capables de
produire au delà de leurs besoins essentiels, François MITTERRAND ne
se situait peut-être pas à droite, il était bien capitaliste, et
il s'était gardé de faire figurer les grands travaux dans ses 101
propositions. Lui aussi a tenu un double langage.
François MITTERRAND a
bien sûr été très fortement influencé par Jean
JAURÉS (né
en 1859, mort assassiné le 31 juillet 1914 à Paris par
un étudiant en archéologie à l'Ecole du Louvre, adhérent de la
Ligue des jeunes de l'Alsace-Lorraine.)
: Ces
grands changements sociaux qu'on nomme des révolutions ne peuvent
pas ou ne peuvent plus être l'œuvre d'une minorité. Une minorité
révolutionnaire, si intelligente, si énergique qu'elle soit, ne
suffit pas, au moins dans les sociétés modernes, à accomplir la
révolution. Il y faut le concours, l'adhésion de la majorité, de
l'immense majorité.
Parce
que le milliardaire n'a pas récolté sans peine, il s'imagine qu'il
a semé - C'est vers le financier gaspilleur, vers le
bourgeois taquin et avare que va, de siècle en siècle, la richesse
des champs, des vignes et des bois - Dans la société
nouvelle, de haute et universelle culture, l'art sera à la fois le
dieu familier des foyers les plus modestes, le dieu splendide de la
cité.
Fondateur
de « l’Humanité », en
1905 il est un des rédacteurs de la loi de séparation des
Églises et de l'État.
Jean
JAURÈS a
fondé son action politique et sociale sur
une vision spirituelle.
Cette vision s’est exprimée dans une dimension philosophique.
« Jean
JAURÈS est
non seulement un philosophe, normalien, agrégé, un auteur
rivalisant avec BERGSON,
mais aussi un authentique spirituel. Si l’on néglige sa thèse sur
« la réalité du monde sensible », si l’on passe à
côté de sa spiritualité - qui s’oppose au pouvoir temporel de
l’Eglise catholique, mais reconnaît en l’homme la présence du
divin -, on ignore les principes mêmes qui ont guidé toute son
action » Éric et Sophie
VINSON https://www.ecrituresetspiritualites.fr/2014/05/05/eric-vinson-et-sophie-viguier-vinson-jaures-le-prophete/
SÉPARATION DES ÉGLISES
ET DE L'ÉTAT
1981,
si François
MITTERRAND et
son Premier ministre Pierre
MAUROY (1928-2013) n'appartiennent
à aucune obédience maçonnique, retour
en grâce, les
francs-maçons sont nombreux dans les allées du pouvoir, une
dizaine au gouvernement et beaucoup plus dans les cabinets
ministériels ou les différents organes de la puissance publique, la
franc-maçonnerie n'est plus alors exclusivement de gauche,
elle n'est plus unanimement anticléricale, elle se féminise un peu,
son recrutement socio-professionnel se diversifie.
La
création d'un « grand service public unifié et laïque de
l'éducation nationale », dit « grand SPULEN »,
faisait partie des 110 propositions. L'objectif était de
rapprocher les établissements publics et privés d'enseignement, la
constitution d'« établissements d'intérêt public » qui
associeraient les écoles publiques, les écoles privées et
les collectivités territoriales.
Intégration des
maîtres du privé dans la fonction publique, les
associations d'enseignement catholique étaient réservées,
elles craignaient pour leur autonomie, tandis que les partisans de la
laïcité estimaient que le projet n'allait pas assez dans le
sens d'un service public laïc de l'éducation.
Alain
SAVARY (1918-1988)
est alors Ministre de l'Éducation, en 1982 il rédige une
circulaire, dite « circulaire Savary », considérée
comme une véritable avancée concernant des langues régionales dans
le service public d’éducation nationale. Cette circulaire organise
les enseignements de langues et cultures régionales de la maternelle
à l’université et autorise les expérimentations, telles les
ouvertures de classes bilingues. L’enseignement des langues et
cultures régionales peut être considéré comme une matière
spécifique. La même année il crée avec un groupe d'enseignants
rassemblés autour de Jean
LÉVI le
lycée autogéré de Paris, il est également à l'origine
des zones d"éducation prioritaires (ZEP). En 1983, il
fait voter une loi de réforme de l'enseignement supérieur à
laquelle son nom reste attaché. Le texte est promulgué début 1984,
après avoir déclenché un important mouvement de grève dans
les universités.
Chargé
d'unifier l'enseignement secondaire et de mettre fin à la
distinction entre l'école privée (dite libre) et l'école
publique, pour apaiser les partisans de la laïcité
considèrent que le projet ne va pas assez loin, en
septembre 1983 Pierre
MAUROY annonce
la titularisation de 15 000 maîtres du privé, ce qui
scandalise les associations catholiques et va mettre le feu aux
poudres.
Courant
le premier trimestre 1984 les défenseurs de l'école privée
organisent une série de manifestations en
régions, Bordeaux le 22 janvier, Lyon le 29
janvier, Rennes le 18 février, Lille le 25
février, puis Versailles le 4 mars, plus de 500 000 personnes
pour la police, 800 000 pour les organisateurs.
La
France est plus que jamais divisée, beaucoup de manifestations
importantes sont organisées par les partisans de l'école laïque,
mais le 24 juin à Paris deux millions de personnes défilent
(selon les organisateurs, 850 000 selon la police), en
présence de Simone
WEIL, Valéry
GISCARD D'ESTAING, Jacques
CHIRAC, Jean-Marie
LE PEN etc.
Le 14 juillet, tout en rendant hommage à Alain
SAVARY et
à sa loi qu'il estime bonne, François
MITTERRAND annonce
qu'il en demande le retrait. Pierre
MAUROY et Alain
SAVARY l'apprennent
par la télévision, le 17 juillet ils présentent leur démission,
le soir Laurent
FABIUS ,
ministre du Budget,est nommé premier ministre « le
plus jeune Premier ministre que j'ai donné à la France » 35
ans.
L'affrontement
était prévisible, le 25 novembre 1977 avait été voté la loi
Guermer (Guy
GUERMER,
né en 1930, député gaulliste du Finistère) qui
donnait aux
enseignants du privé les mêmes avantages sociaux que ceux du
public, et réaffirmait par
la liberté des chefs d'établissement à choisir leurs
équipes, complément de la loi Debré de 1959. La loi Guermer
visait à accroître l’autonomie de l’enseignement privé
pour rendre plus difficile la nationalisation au cas où la gauche
parviendrait au pouvoir.
Fallait-il
y voir la main des frangins, " des
athées qui pour la plupart sont des savants hardis et
égarés qui raisonnent mal, et qui, ne pouvant comprendre la
création, l'origine du mal, et d'autres difficultés, ont recours à
l'hypothèse de l'éternité des choses et de la
nécessité " VOLTAIRE. Entre Valéry
GISCARD D'ESTAING,
l'héritier dont l'arrière-grand-père fut ministre, et Jacques
CHIRAC,
le petit-fils d’instituteur franc-maçon et bouffeur de
curés ? Le moteur commun, c'est l'ambition, bien sûr Robert
SCHNEIDER, Je
serai Président: Enfance et jeunesse des six chefs d’État de la
Ve République.
Bien
moins simple qu'il n'y paraît. La maçonnerie athée est
marginale, en général elle fait référence aux mystères
bibliques, elle est d'essence judéo-chrétienne par ses mythes,
ses rites et ses symboles.
Au
XVIIe et début du XVIIe siècle les premiers francs-maçons
étaient tous soit catholiques, soit protestants, on pourrait
donc parler de schisme au sein de la chrétienté. C'est dans
la seconde moitié du XVIIe siècle et dans la
première moitié du XIXe que la franc-maçonnerie s'ouvre
à d'autres religions révélées, et même à d'autres conceptions
du divin. L'expression « Grand Architecte de l'Univers »
remplace alors de plus en plus souvent le mot « Dieu », moins
accepté par les déistes et théistes.
par Franz Xaver WINTERHALTER 1805-1873 |
À
partir de 1860, en aidant Victor-Emmanuel
II à
réaliser l'unité italienne NAPOLÉON
III va
perdre une grande partie du soutien des catholiques, la papauté
estime alors qu'il va à l'encontre de ses intérêts. Bien
qu’elle soit divisée en deux obédiences (Grand Orient et
Rite écossais),traversées par trois courants informels
(conservateurs souhaitant rassembler des membres de toutes les
religions établies, déistes, rousseauistes et républicains
positivistes) de nombreuses loges appuient l’idée d’un
enseignement laïque, gratuit et obligatoire, ce qui, joint à la
présence de nombreux francs-maçons, dont GARIBALDI,
va encore accroître les tensions avec l'Église catholique romaine.
Si
en 1881 et 1882, lorsque furent votées les
lois Jules Ferry sur la gratuité de l’école puis l'instruction
obligatoire et l'enseignement public les francs-maçons étaient
unis pour que l’école échappe à l’Église catholique, le
débat est vif au sein des loges et des instances dirigeantes. Le
projet d’un nombre grandissant de francs‑maçons était non
seulement de rejeter le curé et le catéchisme hors de l’école,
mais également de promouvoir une « morale indépendante »
de la religion or, il
paraissait impossible
aux francs-maçons spiritualistes, même s’ils sont anticléricaux,
d’imaginer une éducation qui ne s’appuierait pas sur une
philosophie religieuse.
Si Jules
FERRY est
entré en loge, il était pour
le moins
réservé et
souvent critique à
l’égard de la franc-maçonnerie et
des francs-maçons. Selon Pierre
CHEVALIER (1913-1998)
son entrée en franc-maçonnerie s’effectue plus en raison
d’une
nécessité politique que
d’un attrait vraiment sincère pour l’institution, et le
citant : Le
haut du pavé est à l’heure qu’il est à un jacobinisme
ombrageux, qui se croit maître du monde, qui lance l’anathème à
ceux qu’il appelle – il faut voir de quel ton méprisant – les
libéraux girondins. Vous connaissez, du reste, cette faction de mon
parti, vous savez combien leur cervelle est étroite, si leur cœur
est bon. Ce qui les caractérise, c’est une sorte d’illuminisme
et de mauvaise humeur, qui leur fait voir les choses autrement
qu’elles ne sont, et persuade qu’il n’y a qu’à faire
certains signes maçonniques, à prononcer certaines formules vagues
et à crier Vive la République ! pour que la République se fasse.
Avant
d'entrer en loge les francs-maçons doivent prêter serment,
difficile de s'en départir, peu la quittent. Serge
ABAD-GALLARDO,
architecte français, ancien haut fonctionnaire territorial qui a
passé plus de vingt ans au sein des loges maçonniques du Droit
humain, une émanation du Grand Orient, est sans doute une
exception.
Son
livre "J’ai frappé à la porte du Temple" ,
sous-titré « Parcours d'un
franc-maçon en
crise spirituelle » est le témoignage des années que l’auteur
a passé dans la franc-maçonnerie. Après sa conversion au
christianisme (il était déjà baptisé, mais s’était éloigné
de l’Église), il a compris que la religion catholique et
l’idéologie maçonnique étaient incompatibles et a décidé d’en
sortir. Le processus de son retour à la foi a été long et semé
d’embûches. " La « Connaissance » que poursuivent
les francs-maçons est symbolisée par le « G » souvent
inscrit sur les sigles maçonniques : dans une étoile à cinq
branches ou bien dans un compas et une équerre, les outils du
maître-maçon, de l’architecte. Ce « G » désigne la
« Gnose » (du grecgnôsis, connaissance), un savoir
caché, réservé aux seuls initiés. Les premiers chrétiens, et
parmi eux saint
Irénée,
ont sévèrement mis en garde contre une lecture gnostique de
l’évangile, considérée comme une grave hérésie. "
À
contrario, Pascal
VESIN, ordonné
prêtre en 1996 et entré au Grand Orient de France en 2001, démis
de ces fonctions de prêtre en mai 2013 par sa hiérarchie, du jour
au lendemain, je
suis au Grand Orient de France où la foi de tradition
judéo-chrétienne n'est pas requise. J'ai donc pu rencontrer des
frères bouddhistes ou musulmans que je n'aurais pas pu connaître
dans d'autres obédiences.
Pourquoi
les francs-maçons n'ont-ils pas créer d'école, laissant ce soin à
la République ?
Jean
ZAY (né
en 1904, mort assassiné par la Milice le 20 juin 1944) était un
avocat, sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil,
ministre de l'éducation Nationale et des beaux arts, adhérant aux
Jeunesses laïques et républicaines, membre de la Ligue des droits
de l'homme, qui en 1926 se fait initier à la loge maçonnique Étienne
DOLET,
obédience maçonnique du Grand Orient. Il développe les activités
dirigées, les classes promenades, l’étude du milieu par
l’observation active dans le primaire, les loisirs dirigés dans le
secondaire.
Le 2
mars 1937 il dépose au nom du gouvernement un projet de réforme de
l'enseignement qui s'inspire des réflexions et propositions d'école
unique depuis la Première Guerre mondiale. Ce projet de
démocratisation heurte les défenseurs du secondaire traditionnel
qui l'enterrent. Il confirme par des circulaires, l'interdiction
des signes religieux et politiques dans l'enseignement : Je
vous prie d’inviter les chefs d’établissements secondaires à
veiller à ce que soient respectées les instructions interdisant
tout port d’insignes... Vous voudrez bien considérer comme un
signe politique tout objet dont le port constitue une manifestation
susceptible de provoquer une manifestation en sens contraire ... Il
va de soi que les mêmes prescriptions s’appliquent aux propagandes
confessionnelles. L’enseignement public est laïque. Aucune forme
de prosélytisme ne saurait être admise dans les établissements.
Le
projet, ou plan maçonnique, était donc d'unifier les
religions pour éviter les guerres, ce que ne pouvait pas faire
l'église de Rome, par ailleurs encore très influente dans
la sphère politique. Ouvrir des écoles maçonniques, pour y former
des cadres, c'était donc aussi se confronter à l'État. Nonobstant,
quid de l'École pour tous, le recrutement en loge est bien élitiste,
le haut du pavé, soumis au bon vouloir de la hiérarchie, on a vu ce
que cela a donné. L'intérêt bien compris des parties n'est
pas de se battre comme des chiffonniers, d'étaler leurs différents
par devant la Justice de la République, là leur est uniquement
divine, et si linge sale autant pouvoir le laver en famille. Le
secret de l'Église n'était connu que de quelques grands
maîtres de loge, peut-être même d'un seul qui le transmettait peu
avant sa mort.