V – SECRET DU SPHINX DÉCRYPTÉ

Extrait du site de Paul KATINIS, spécialiste du paranormal (?https://www.agoravox.fr/commentaire2372535 

C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que toutes les religions et toutes les traditions ésotériques attendent sous des noms différents l’avènement du même et unique messie. Christmessie Mahdi Saoshyant Kali – Bouddha Maitreya – Chakravartin  .... sont en réalité beaucoup de noms pour designer la même et unique personne. Tous les grands initiés savent parfaitement que Rama Krishna Ramses II Moise Salomon Zoroastre Bouddha Gautama Alexandre le grand -  l’empereur fondateur de la chine : Tchin Tseu Houang Ti - le Christ Mahomet et Genghis Khan sont les incarnations de cette entité divine, incarnation du verbe de dieu, l’être suprême. 
Un livre sublime démontre cette thèse : « MITTERRAND le Grand initié » écrit par Nicolas BONNAL et publié en mai 2001. Cet ouvrage démontre que François MITTERRAND était la réincarnation du pharaon  Sehti 1er et surtout qu’il le savait parfaitement. Sehti 1er régna alors 14 ans en Égypte et imposa le grand Ramsès IIMITTERRAND savait parfaitement qui est l’actuelle incarnation de  Ramsès II  et œuvrait pour son avènement universel. D’où la restauration du Louvre et l’édification de la Pyramide proportionnée selon le nombre d’or. Le Louvre est le siège du futur empire mondial du Christ messie, roi des rois et seigneur des seigneurs.Cette mise en place d’un empire planétaire est alors confirmée par Jacques ATTALI qui parle depuis quelque temps de la mise en place d’un gouvernement mondial, Jacques ATTALI, qui fut le conseiller principal de François MITTERRAND, est particulièrement informé de l’avènement messianique universel. « Il viendra », ouvrage paru en 1994.
François MITTERRAND et Sehti 1er, même visage, et pourquoi pas aussi Ramsès II, un peu mince comme démonstration. RamaKrishna et autres cités par Paul KATINIS devraient se ressembler, et il oublie sans doute que François MITTERRAND s'était fait limer les dents.
Napoléon 1er a aussi été comparé et messie, et si tous ces grands personnages ne sont qu'un il semble que la réincarnation entraîne une sérieuse perte de mémoire. 
Par ailleurs, qui diantre les pharaons avaient-ils besoin de convaincre ? Si HÉRODOTE donnait une origine égyptienne à la croyance en la métempsycose, selon la recherche contemporaine l'Egypte pharaonique ignorait cette perspective. « Les égyptiens parlent de transformations des morts - surtout en oiseaux - ou de pérégrination des âmes - qui voguent avant le Jugement des morts - mais n'affirment ni réincarnation, ni la transmigration des âmes. Il y a la vie, mort et reviviscence d'abord pour celui qui résume en lui toute l'Égypte, le souverain, un privilège qui s'étendra qu'au fil des siècles pour chaque citoyen. »
Enfin, la réincarnation n'est qu'une hypothèse, parmi d'autres qui ne sont pas confirmées par la science. Certains pour croire en la métempsycose, passage d'un corps à un autre, et non d'une âme qui passe d'un corps à un autre comme le pensaient les gaulois. La métempsycose suppose la préexistence de l'âme, l'immortalité de l'âme, la dualité entre le corps et l'âme, mais n'exige pas forcément la croyance en la rétribution des âmes, en religion la récompense ou la punition qu'il advient au défunt, après sa vie, dans l'au-delà. Croyance selon laquelle une même âme peut animer successivement plusieurs corps, soit d'humains soit d'animaux, ainsi que de végétaux, la transmigration des âmes peut intervenir non seulement dans l'humain mais encore dans le non-humain, bêtes ou plantes.
En revanche, que François MITTERRAND ait eu un secret est indéniable, mais comme il s'agit d'une information ou un savoir qui se trouve soit caché soit inaccessible, c'est que d'autres nécessairement le détenaient. Dès lors, quand et comment l'a-t-il obtenu ?
Jacques MITTERRAND, né en 1908, est initié le 20 juin 1933 à la loge parisienne « La Justice » de l'obédience maçonnique du Grand Orient de France, élu vénérable maître (1953 - 1956) de la loge avant d'être élu au conseil de l'ordre du Grand Orient de France, porteur du 33e degré du Rite écossais ancien et accepté, orateur et tribun, auteur d'ouvrages polémiques et politiques, souvent attaqué pour sa trop grande propension à vouloir politiser la franc-maçonnerie, n'a pas de lien de parenté avec François MITTERRAND. S'il avait le « secret » peu probable qu'il ait informé un non-initié, il aurait trahi son serment.
MITTERRAND n’était pas affilié à ceux qu’il surnommait non sans moquerie « frères La gratouille », en référence à leur poignée de main maçonnique caractéristique. 
Marie de HENNEZEL explique qu’il était simplement un homme de la terre, connecté aux éléments : « Il se disait un peu druide. Il avait une connaissance intuitive des choses. On lui prête une connaissance intellectuelle, mais il n’a jamais été initié. Je pense toutefois qu’il avait cette initiation en lui, peut-être d’une autre vie… ». Elle ajoute cette anecdote « Dans le Gard j’ai une pierre Celte mais aussi une maison dans laquelle il y a des fenêtres triangulaires avec une étoile… Quand il est arrivé il m’a dit : « mais Marie, vous n’êtes pas Franc-Maçonne ? », j’ai répondu « non ». Il a dit « moi non plus », et a ajouté « vous êtes comme moi, vous avez la connaissance des symboles ». 
Robert, Jacques et François
Autre Jacques MITTERRAND, né le 21 mai 1918 à Angoulême, frère de François cette fois, né le 26 octobre 1916 à Jarnac en Charente,  au sein d'une famille bourgeoise catholique et conservatrice, il a le même parcours, élève au collège Saint-Paul à  Angoulême.
Dès 1922, il a alors 6 ans, François fréquente l'école privée Sainte-Marie de Jarnac avec son frère Robert, jusqu'en 1925 où il entre comme pensionnaire au collège privé d'enseignement catholique Saint-Paul d’Angoulême pour entamer des études secondaires. Excellent en histoire, en géographie, en latin et en instruction religieuse il prend alors goût pour la littérature.  Il obtient son baccalauréat en 1934, à 18 ans, s'inscrit aux Facultés des Lettres et de Droit de Paris, parallèlement il entre à l'École Libre des sciences politiques de laquelle il sort diplômé en juin 1937. La même année, il obtient un diplôme d'études supérieures de droit public. 
C'est le 28 octobre 1944 que François MITTERRAND épouse Danielle GOUZE, jeune résistante rencontrée durant la Seconde Guerre mondiale, et en 1946 que son beau-frère Roger GOUZE le conduit au sommet de la Roche de Solutré où ils se promettent de revenir chaque année, d'abord à Pâques puis à la Pentecôte, le soleil étant prétendument plus assuré. 
En réalité, c'est l'époque où fleurissent les pivoines sauvages ou roses de la Pentecôte, et c'est le 6 mai 1917 que François MITTERRAND a été baptisé en l'église Saint-Pierre de Jarnac. En 1933 il porte l'uniforme de l'école Saint-Paul d'Angoulême, dont le blason s'orne de roses.  À 30 ans  il a donc déjà le secret, il maîtrise la symbolique, ce serait injure de penser qu'il n'a pas fait les relations. 
Roger GOUZE a fait ses études à Paris, lycée Henri IV, marqué par l’enseignement du philosophe ALAIN, rationaliste et critique, qui lit le grec ancien mieux que le latin, qui en 1940 accepte la défaite et ne souhaite pas la poursuite des hostilités. Le 23 juillet 1940 il va jusqu'à souhaiter la victoire allemande plutôt que celle « du genre De Gaulle ». La collaboration pétainiste lui semble un moindre mal, dans la continuité de son engagement pacifiste. Là encore, peu probable par conséquent que Roger GOUZE ait eu le secret.
François MITTERRAND aimait brouiller les pistes, l'ascension de la Roche de Solutré était-elle un leurre, comme le Triangle d'Or de DAGOBERT (Gisors, Stenay, Rennes-le-Château), plusieurs historiens et scientifiques persuadés qu'il a été jeté en pâture pour dissimuler des lieux bien plus prestigieux.
Roger-Patrice PELAT [1918-1989] né deux ans après lui, qui jusqu'en 1989 fut grand maître du prieuré de Sion, avait-il le secret ? Inculpé le 16 février 1989 dans l'affaire Pechiney-Triangle pour délit d'initié PELAT avait été dénoncé par François de GROSSOUVRE pour affairisme au juge Thierry JEAN-PIERRE , juge également en charge des affaires Urba puis DESTRADE qui ont ébranlé une partie des partis politiques de la gauche française, financement des partis politiques via les grandes sociétés de distribution.
Né en 1920 à Paris, Pierre PLANTARD est initié en franc-maçonnerie au Grand Orient de France par la loge l'Avenir du Chablais à Ambilly. En décembre 1953 il déclare être le dirigeant d’une organisation secrète, le Prieuré de Sion, dont il dépose les statuts en sous-préfecture. Le 17 janvier 1981 il est élu grand maître du Prieuré de Sion à Blois par un vote de 83 voix sur 92. Selon Gino SANDRI, son ancien secrétaire particulier, le but de la création publique du Prieuré de Sion était de créer un leurre afin de focaliser l'attention de tous sur Rennes-le-Château et ainsi avoir les mains libres ailleurs. « Pierre PLANTARD, maître-d'œuvre du plan d'intoxication, se serait littéralement sacrifié à cette tâche. »
Enfin, François MITTERRAND pourrait avoir eu accès à des archives chez les jésuites, voire lorsqu'il s’installe rue de Vaugirard, dans une pension où se trouve un foyer de pères maristes, congrégation formée de prêtres et de frères auxiliaires, dont l'objectif est d'accroître la gloire de Dieu, et l'honneur de sa Très Sainte Mère », en évangélisant par des formes multiples d'apostolat.
Blason créé pour l'admission de François MITTERRAND au sein de l'ordre du Séraphin, ordre royal suédois de chevalerie créé par le roi Frédéric Ier de Suède le 23 février 1748. Il a été réorganisé en 1975 et est maintenant attribué uniquement aux membres de la famille royale de Suède, aux chefs d’État étrangers et à d’autres personnes de rang comparable.
Jésuites, autre point commun entre NAPOLÉON et François MITTERRAND, collège d'Autun pour l'un, même s'il y est resté peu de temps, école Saint-Paul d’Angoulême pour l'autre.
Quoiqu'il en soit, jusqu'en 1946, François MITTERRAND a alors 30 ans, il a baigné dans l'occulte, et il a bien un secret. Sans doute ignore-t-il qui d'autre le détient, mais le 2 mars 1981, lorsqu'il se rend à Rennes-le-Château, quinze jours avant la date du premier tour de l’élection présidentielle qui le verra devenir président de la République le 10 mai suivant, c'est bien à eux qu'il s'adresse, il veut montrer qu'il sait, qu'il est prêt à assumer les plus hautes fonctions.
François MITTERRAND est le seul président français à s’être exprimé aussi fréquemment, et spontanément, sur le sujet de la spiritualité et de la transcendance, qui dans notre société, sont généralement cantonnés dans le registre de la vie privée. Ceux qui l’ont connu disent qu’il était un homme de la terresensible aux énergies, et très intuitif
Son terreau éducatif fut profondément catholique. À 14 ans, il affirme même vouloir entrer au séminaire. Il s’imagine un grand destin, clamant vouloir être « roi ou pape ». Bien qu’il s’éloigne de la religion au fil de sa vie, son questionnement métaphysique ne cessa de s’intensifier. En 1974, il se confie au journaliste Franz-Olivier GIESBERT : « Enfant, j’étais croyant. Maintenant, franchement, je ne sais pas. Disons que, devant l’absence d’explication du monde, j’ai tendance à être déiste. Je ne fais pas partie de ceux pour qui tout n’est que hasard et nécessité. Au contraire, j’incline à penser qu’il y a une inspiration, derrière l’univers. Peut-être parce que mon esprit n’est pas très scientifique ; peut-être parce que le christianisme a modelé toute ma jeunesse. » Il portait notamment un vif intérêt pour toutes les expressions de la croyance, qu’elles soient écrites ou architecturales. Ce dernier point fut l’une de ses grandes passions. Etudiant, arpentant les rues de Paris, il s’imaginait déjà pouvoir modifier çà et là le visage de la capitale… Arrivé au sommet de l’Etat, il engage ainsi sa destinée, l’œuvre d’une vie.
 « Je pense qu’il était très obsédé de laisser une trace. Il était fasciné par la mythologie égyptienne, toutes les mythologies qui montrent que la mort est une transformation l’intéressaient. Je portais à l’époque cette croix, la croix égyptienne. On l’appelle la clé d’Isis. On a beaucoup parlé de ce qu’elle signifiait. Il allait en Egypte régulièrement, car il sentait que ce peuple là, à cette époque là avait perçu une réalité » Serge THIBAUT, ancien élève de l’ENS, docteur en Philosophie.
« Le président qui voulut être pape » était entouré de francs-maçons, comme NAPOLÉON qui lui n'a pas hésité à humilier PIE VII, mais trop imbus de leur liberté ils n'ont jamais été en loge, n'ont jamais prêté serment.
« À partir du coup d'État de Bonaparte du 18 Brumaire la franc-maçonnerie va vivre quinze années extraordinaires, multipliant le nombre de loges et d'initiations. Le Premier Consul, comprenant tout le bénéfice qu'il peut tirer d'une maçonnerie docile, l'investit d'hommes de confiance, attendant d'elle en retour une servilité sans faille ». Mais à Sainte-Hélène il dira : c'est un tas d'imbéciles qui s'assemblent pour faire bonne chère et exécuter quelques folies ridicules. Néanmoins, ils font de temps à autre quelques bonnes actions
Jacques-Louis DAVID 1748-1825
Dès lors, comment ont-ils pu être considérés comme les plus grands initiés de tous les temps, bien avant d'arriver au pouvoir ?  
Si je détiens un secret, ou si je le fais croire, j'inquiète ceux qui le protègent jalousement, sa divulgation leur porterait préjudice, mais j'intéresse ceux qui le cherchent vainement depuis des lustres. Dans l'un et l'autre cas mon intérêt n'est pas de le révéler, le roi serait nu. 
Le fait que le détenteur d'un secret va chercher à fréquente les personnes avec lesquelles il juge légitime de pouvoir partager son secret, son air d’en savoir plus que les autres, le silence qu’il garde quand sont abordés certains sujets, les sous-entendus qu’il glisse pour répondre à certaines interrogations, d’innombrables éléments dans son comportement et ses expressions verbales et corporelles  trahissent le secret, non pas forcément son contenu, mais le simple fait qu’il détient un secret. C’est là le secret du secret, une sorte de secret élevé au carré, son enveloppe, sa peau, et il ne sert rien de dissimuler le contenu du secret si l’on en exhibe l’apparence extérieure selon. Ne pas trahir le secret qu'on détient est déjà un vrai défi, mais garder le secret sur le fait qu’on détient un secret est tout aussi, sinon plus, difficile. Car cela signifie que le détenteur du secret doit renoncer à la jouissance, non pas de partager son secret mais de faire savoir qu’il détient un secret. Or, cette jouissance correspond au mode de manifestation du statut de la personne dont la possession du secret exprime sa place dans la hiérarchie d’un groupe ou d’une organisation. Elle est donc constitutive de son identité sociale ou professionnelle.
N'en déplaise à Émile MOUREY, ce n'est pas à un militaire à la retraite que François MITTERRAND aurait livré ce secret, il savait qu'il n'était pas en Bourgogne, à Bibracte, autre leurre, mais à proximité du plateau d'Albion, près du col de l'Homme Mort, en limite de la zone militaire créée en 1966 pour recevoir les missiles, située sur le territoire de la commune de Saint-Christol. Pas un hasard si chaque année le « Sphinx » rendait visite à son ami Henri MICHEL (1922 -2001) avec lequel il partageait l'omelette aux truffes, lequel avait une carte d'entrée permanente à l'Élysée, né le 18 novembre 1922 à l'Isle-sur-la-Sorgue, mort le 30 septembre 2001, maire de Suze-la-Rousse, conseiller général du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux, député de la Drôme de 1971 à 1993, fondateur avec Jacques MESNIER de l'université du vin en 1977. 
De sorte que, quand Gilles VERGON ( maître de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Lyon) écrit que « le département de la Drôme n’appartient pas « au premier cercle des petites patries de François MITTERRAND », il ne s'agit pas seulement de sa « couronne sentimentale » parce que Marie-Louise TERRASSE (Catherine LANGEAIS) son amour de jeunesse était née à Valence, que Marie-Joseph, l'une de ses quatre sœurs, s'était installée àMérindol-les-Oliviers, ou c’est dans le sud de la Drôme que passe la route de Gordes qui est évoquée dans les Lettres à Anne.
L'Église fait ce qu'elle a toujours fait, ce pour quoi toute église est faite, conquérir le pouvoir et le conserver à tout prix Michel BENOÎTNAPOLÉON et François MITTERRAND le savaient, évidemment, et quel meilleur moyen d'affaiblir l'Église que de s'appuyer sur la franc-maçonnerie naissante. La première loge maçonnique serait apparue en 1688 sous l'influence des STUART. Son ascension est fulgurante, pratiquement dans toute l'Europe, une vingtaine de loges à Paris et autant en province en 1744.  
Relations très conflictuelles entre NAPOLÉON et l'Église, il fait pression sur le pape pour obtenir sa renonciation au pouvoir temporel et un nouveau concordat, l'ambitieux lieutenant RADET prend l'initiative de l’enlever, le pape excommunie NAPOLÉON. Projet de Loi SAVARY visant à la création d'un grand service public de l'éducation, François MITTERRAND le retire en 1984, le temps n'était pas venu,  il faut laisser du temps au temps. 
À l'origine le village de Séderon était perché, comme la plupart des villages provençaux, c'est ensuite qu'il s'est installé en bordure de Méouge, c'était l'octroi, passage obligé entre Dauphiné et Provence, NAPOLÉON y a passé une nuit, toujours et seulement dans la mémoire populaire. C'est là qu'Edwige AVICE fait sa première visite en 1981, ministre déléguée à la Jeunesse et aux Sports auprès du ministre du Temps Libre André HENRY, en juillet 1978 elle était membre de la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée Nationale. 
Grande Bibliothèque
Né en 1934, André HENRY est un instituteur, syndicaliste, militant associatif, à l'origine du Conseil national de la vie associative. il remonte aux sources de ce qui a inspiré la gauche un siècle durant.  Il se place résolument dans les pas de Léo LAGRANGE (1900-1940) avocat inscrit dans sa jeunesse aux Éclaireurs de France il est à l'origine du billet populaire de congés payés qui accorde 40% de réduction sur les transports ferroviaires, il encourage et impulse le mouvement des Auberges de Jeunesse. Le 28 octobre 1983 André HENRY reconnaît la Fédération Française de Naturisme comme Association Nationale de Jeunesse et d’Education Populaire. Il est aussi à l'origine de l’Agence Nationale pour les Chèques-vacances (ANCV) fondée le 26 mars 1982. En 2017, 4,4 millions de salariés (10 millions avec leurs familles) ont pu bénéficier des chèques vacances pour financer leurs vacances ou leurs loisirs. Le montant total des chèques-vacances émis a atteint 1,63 milliard d'euros, soit une croissance de 2,5% par rapport à 2016. Au 30 mars 2018, 140 professionnels sur les 202 000 prestataires ANCV étaient équipés pour pouvoir accepter le chèque-vacances, transport, hôtellerie, restauration et services culturels.
Quiconque a le secret doit être consumé par lui et disparaître Michel BENOÎT toujours,  chemin de Yak où depuis la nuit des temps les chercheurs de vérité venaient faire leur périple... le secret est tel que nul n'a le droit de le divulguer Roger GUASCO, il était en effet de nature à faire tomber le Vatican, et plus encore, mais c'eût été laisser le champ libre aux francs-maçons (diviser pour régner), NAPOLÉON et François MITTERRAND ne les tenaient pas en grande estime, pas plus que « Charles le catholique ».
Quelques soient ses sources, François MITTERRAND pensait que LE TEMPS N'ÉTAIT PAS VENUQUE LE MONDE N'ÉTAIT PAS PRÊT POUR CETTE « RÉVÉLATION », il savait que l'affrontement entre Orient et Occident devenait inéluctable.
Même s'il avait voulu il n'aurait pas pu divulguer le secret, bien des événements l'en avaient depuis longtemps dissuadé.
Après guerre le monde change. Le 29 novembre 1947 l'ONU met fin au mandat britannique qui prévoyait la création d'un État juif et d'un État arabe, et c'est aussi entre 1947 et 1956 qu'ont été découverts les Manuscrits de la Mer Morte, ensemble de parchemins et de fragments de papyrus principalement en hébreu, mais aussi en araméen et en grec. Parmi les documents découverts figurent de nombreux livres de la Bible hébraïque, antérieurs de plusieurs siècles aux plus anciens exemplaires du texte hébreu connus jusqu’alors, présentant un intérêt considérable pour l'histoire de la Bible. Ces manuscrits n'ont été rendus publics qu'en 2001, et partiellement. Pouvaient-il confirmer ou remettre en cause ce secret ?
Après guerre le pouvoir catholique était encore très influent, c'est seulement en 1965 que Jean DELUMEAU (1903-2020), spécialiste des mentalités religieuses en Occident, posait la question, « le christianisme va-t-il mourir ? », et en 1999 que Mgr SIMON(né en 1944), évêque de Clermont-Ferrand, se demandait « si on allait  vers une France païenne» , tandis que la sociologue Danièle HERVIEU-LÉGER (née en 1947) dans « Catholicisme, la fin d’un monde » (2003), dressait le constat d’une « exculturation » du catholicisme, qu’elle voit désormais sorti de la culture majoritaire (sic).
Le 1er octobre 1949 Mao ZEDONG proclame à Pékin l'avènement de la République populaire de Chine, et le 6 octobre 1978 l’ayatollah KHOMEINY, dignitaire religieux chiite, arrive en France après quatorze ans d'exil. Le 22 septembre 1980 débute la guerre entre l’Iran et l’Irak, elle durera huit ans et fera environ 800 000 morts. Saddam HUSSEIN souhaite renverser la république islamique d’Iran, récupérer les avantages territoriaux abandonnés par l’accord d’Alger de 1975 et surtout faire de l’Irak un état puissant, dans un contexte régional arabe troublé : implication de la Syrie dans le conflit civil au Liban et mise à l’écart diplomatique de l’Egypte à la suite de la reconnaissance d’Israël en 1979.
Selon un document des services secrets allemands révélé par Mediapart et l’hebdomadaire Der Spiegel, François MITTERRAND aurait bénéficié pour sa campagne électorale d’un million de dollars sur la foi d’une communication interceptée à l’ambassade d’Irak à Paris.
Institut du Monde Arabe
François MITTERRAND connaissait mal le monde arabe, le raisonnement de l'islam intégriste. KHOMEINY tenait un double langage, réfugié à Neaulphle-le-Château avec un visa de touriste, sans demander l'asile politique, il considère que la France est l'endroit idéal pour médiatiser ses opinions politiques, même si Paris est pour lui un lieu de perdition. Le mythe du « vieux sage », paisiblement assis sur son tapis de méditation va attirer des journalistes du monde entier, mais durant plusieurs mois il enregistre des cassettes audio qui vont inonder l'Iran. La révolution puis la guerre Iran-Irak ont complètement détruit ce qui restait de culture française en Iran dont la deuxième langue était le français.
Bercy Ministère des Finances
L'Église fait ce qu'elle a toujours fait, ce pour quoi toute église est faite, conquérir le pouvoir et le conserver à tout prix  Michel BENOÎT, c'est un euphémisme de dire que les religieux, toutes chapelles, tiennent leur pouvoir de leurs adeptes. Même si l'opinion publique est versatile, si les iraniens ont massivement manifesté contre Ben LADEN après les attentats du 11 septembre, quand les difficultés s'amoncellent (blocus économique), que le pays est menacé c'est vers leurs dirigeants qu'ils se tournent, y compris dans les pays dits démocratiques. Peser sur le pouvoir politique, c'est aussi ce que fait la franc-maçonnerie.
François MITTERRAND savait, bien avant Jacques CHIRAC, que l'on dit aujourd'hui visionnaire parce qu'il s'était opposé à BUSCH, que le conflit israélo-palestinien se transformerait en guerre de religions. Ni les arabes ni les juifs n'ont intérêt à ce que les assises du christianisme soient profondément bouleversées écrit Michel BENOÎT. Ce secret ferait aussi tomber l'islam et Israël.
Dans les années soixante-dix un émir d'Arabie Saoudite avait acheté la propriété (dix hectares) où se trouvent ces vestiges, avant de l'abandonner, au lieu d'acquérir les propriétés voisines  ses commanditaires avaient planqué les lingots d'or en Suisse, 1981 arrivée de la gauche au pouvoir. Secret de Polichinelle s'il est connu par un émir.
De 1936 à 1939 il y avait eu de nombreuses émeutes et massacres, et le secret était de nature à provoquer une nouvelle guerre mondiale qui opposerait Orient et Occident. En 1987, invité par Théo KLEIN (avocat français), MITTERRAND refuse de se rendre au CRIF, considérant que ce n’est pas sa place. Si on y parle essentiellement politique il y voit une entorse au principe de laïcité, le CRIF étant une institution dont la dimension religieuse n’est pas absente. Il considère également qu’en charge de la diplomatie française il se doit d’être neutre. Mais un an plus tard il reçoit Yasser ARAFAT à l’Élysée, visite condamnée par le CRIF qui voyait uniquement dans le dirigeant de l’OLP un terroriste.
Contrairement à ce qu'on dit aujourd'hui, François MITTERRAND n'avait pas beaucoup de considération pour Jacques CHIRACSon grand-père paternel que je n’ai pas connu était un enseignant qui dirigeait l’école Firmin Marbeau à Brives. Il était anticlérical et franc-maçon rappelait Bernadette CHIRAC, ajoutant  ce schéma n'était pas très souriant pour ma famille quand je me suis fiancée. 
En 1988, lors du débat de l'entre-deux tours de la présidentielle les deux finalistes se sont opposés sur le cas du diplomate iranien Wahid GORDJIPouvez-vous vraiment contester ma version des choses en me regardant dans les yeux ? lance alors Jacques CHIRAC dans les yeux, je la conteste  lui répondit François MITTERRAND de façon cinglante.
Il ne semblait pas haïr Édouard BALLADUR, « ma cohabitation avec ­François MITTERRAND n’était marquée par nulle hostilité systématique de part et d’autre, même si nos positions étaient parfois opposées. D’un ton très libre, nous parlions des grands problèmes de l’Etat, bien sûr, mais aussi des hommes, d’histoire, de religion, de littérature » déclara ce dernier.
Qui sait s'il n'a pas voulu se venger de CHIRAC en lui livrant son secret, lequel en serait resté pétrifié, « roi fait néant », raison pour laquelle après avoir repris les essais nucléaires le 22 février 1996 il annonce la fermeture et le démantèlement des installations du plateau d'Albion, les missiles adverses pointés sur la Cité des Dieux cela faisait désordre, ce qui l'aurait aussi engagé à révéler sa passion pour les Arts premiers, et le Japon, sosie d'un masque du 18e siècle. À quoi tient la paix dans le monde ?
François MITTERRAND ne s'est engagé qu’avec circonspection dans la guerre du Golfe, et après avoir longtemps repoussé les limites de la négociation, au point que certains lui reprocheront d’avoir trop tergiversé face à Saddam HUSSEIN. Conscient du risque d’escalade des conflits et les pièges de l’aventure militaire, il est attentif à borner par avance la violence et l’enjeu des combats. Il refusera à Ronald REAGAN l’autorisation de survol de notre sol au moment du raid punitif contre la Libye en 1986. Comme condition à la participation de la France à la coalition formée pour libérer le Koweït, il force George BUSH à renoncer au projet de pousser jusqu’à Bagdad pour renverser le régime irakien.
Jacques CHIRAC sera tout aussi réservé, lorsqu'en 2003 il refusera de s'engager dans la guerre en Irak, acte politique et aussi culturel écrira Jean-Jacques AILLAGON, ministre de la Culture et le Communication, il refuse le choc des civilisations, il refuse qu'on dresse le monde arabo-musulman contre le monde occidental, l'administration Busch lui fera payer très cher ce qu'elle estimait être une « trahison ». Savait-il pour Aéria ? Fin de la guerre froide, dans quelle direction les missiles, démantèlement d'Albion, c'est vrai que les missiles adverses pointés sur la Cité des dieux cela faisait désordre. 
"François MITTERRAND n’a pas été au rendez-vous de la décolonisation algérienne. Le 1er novembre 1954 l’Algérie s’embrase, en tant que ministre de l’Intérieur il se retrouve au cœur de la tourmente. Pas question pour lui, ni d’ailleurs pour la majeure partie de la classe politique, d’envisager l’indépendance de ces départements français. Il tente en revanche d’imposer des réformes sociales. Devenu ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Guy MOLLET, il reste un homme d’ordre, fidèle à la politique répressive qui s’installe. La guillotine en devient une des armes. Quand François MITTERRAND quitte la place Vendôme à la fin du mois de mai 1957, quarante-cinq condamnés à mort ont été guillotinés en seize mois. Comment celui qui, vingt-cinq ans plus tard, abolira la peine de mort peut-il accepter l’exécution des militants algériens ? Comment expliquer le silence autour de cet épisode noir de la carrière du futur président de la République ? François MAYLE et Benjamin STORA https://calmann-levy.fr/livre/francois-mitterrand-et-la-guerre-dalgerie-9782702140802
Évoquant cette période plusieurs décennies plus tard, le président fera cet aveu : « J’ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là. »
La Révolution, c’est dangereux, et si on peut en faire l’économie c’est pas plus mal disait aussi le Sphinx, mais (nouvelle faute ?) de tous les présidents il est celui qui a le plus engagé la France, une trentaine d’interventions extérieures entre 1981 et 1995, l’opération Manta menée au Tchad contre les colonnes libyennes en 1983 qui constitue la plus importante projection de force outre-mer depuis la fin de la guerre d’Algérie, implication dans le conflit bosniaque à partir de 1992, la guerre du Golfe en 1991 qui reste, à ce jour, par le volume et la nature des moyens militaires déployés, la plus ample et la plus emblématique des interventions post-guerre froide.
Relations souvent conflictuelles entre François MITTERRAND et les communistes, remarquablement résumées par Claude ESTIER (1925-2016) journaliste et homme politique http://www.mitterrand.org/Francois-Mitterrand-et-les-408.html
Après l’échec de la tentative de Gaston DEFFERRE (1910-1986), François MITTERRAND est décidé à être candidat à l’élection présidentielle de décembre 1965 contre le général De GAULLE, mais il exprime trois conditions : avoir l’appui de Pierre MENDÈS FRANCE, le soutien de la SFIO, et que le Parti communiste ne présente pas de candidat contre lui, ce qui provoqua d'âpres discussions au sein du PCF, mais son secrétaire général, Waldeck ROCHET, qui avait connu MITTERRAND à Londres pendant la guerre, et qui appréciait sa ferme opposition à De GAULLE, sut plaider habilement en faveur de sa candidature. S’il n’y eut pendant les deux mois de campagne électorale aucun contact direct entre le candidat et les dirigeants du PCF, les suffrages communistes ne lui manquèrent pas le 5 décembre, lui permettant de mettre De GAULLE en ballottage, ni quinze jours plus tard où il atteignait 45% des voix. Même en retirant les voix d’extrême droite qui avaient uniquement voté contre De GAULLE, il ressortait des chiffres que quatre à cinq millions d’électeurs de gauche non communistes n’hésitaient plus à mêler leurs bulletins à ceux des communistes, ce qui était un fait totalement nouveau depuis la rupture de 1947. François MITTERRAND était convaincu que seule l’union au sein d’une grande formation socialiste homogène et structurée permettrait de regagner des voix sur le Parti communiste et de rétablir un minimum d’équilibre entre les deux grands courants de la gauche, condition nécessaire pour que celle-ci puisse espérer l’emporter !
Inauguration tunnel sous la Manche
François MITTERRAND avait donc besoin des communistes, comme des franc-maçons, lesquels, à l'exception de Gaston MONERVILLE, président du sénat, ne semblent pas avoir eu une grande influence sous la Cinquième République,  la franc maçonnerie n'a pas assez d'influence pour qu'on s'en occupe, elle en a trop pour qu'on s'en désintéresse » aurait dit le général qui cherchait surtout à recouvrer les bonnes grâces de l'Église. En effet, durant la guerre les prélats reconnaissaient l’autorité du maréchal PÉTAIN, dernier général en chef des armées françaises de la Grande Guerre (51 des 96 futurs évêques et archevêques de 1940 ont alors été mobilisés), l'Église était en grande majorité hostile à l’égard de l’exilé de Londres, qu’aucun de ses dignitaires ne ralliera. En 1959 De GAULLE, qui se disait catholique pratiquant, déclarera au journaliste américain David SCHOENBRUN, à propos de la France et de son destin : L’élément décisif pour moi, c’est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l’histoire de France à partir de l’accession d’un roi chrétien qui porte le nom des Francs. Excepté Jules CÉSAR  il ne devait pas porter beaucoup d'intérêt à Sehti 1er et Ramsès II. 
Valéry GISCARD D’ESTAING était convaincu de l'influence des francs-maçons, surtout de de leur capacité de nuisance, il les a néanmoins sous-estimés. Lorsqu'il accéda à la présidence de la République il convoqua à l'Elysée le Sérénissime Grand Maître d'une obédience française travaillant au Rite Ecossais Ancien et Accepté, et lui proposa l'insigne honneur de l'initier le même jour franc-maçon apprenti, compagnon, maître et, tant qu'à faire, 33ème. 
Comme à son habitude le Canard Enchaîné en fit ses choux gras, le souhait du président de la République en place de devenir franc-maçon sonna comme un coup de tonnerre dans les milieux maçonniques, NAPOLÉON réincarné sans doute ? 
collage géant de l'artiste JR le 30 mars 2019
110 propositions pour la France, texte d'orientation politique pour l'élection présidentielle de 1981, inspiré du programme commun signé en 1972 avec le PCF, à aucun moment il n'est question des grands travaux, alors que François MITTERRAND les a engagés dès son arrivée au pouvoir.

Parmi eux les colonnes de BUREN, commande publique pour l'aménagement de la Cour d'Honneur du Palais-Royal à Paris lancée par le Ministère de la Culture en 1983, dont la construction débute en décembre 1985, sur décision de Jack LANG qui passe outre l'avis de la Commission suérieure des monuments historiques qui jugeait le projet « trop moderne et hautement intellectuel », constitué de 260 colonnes en marbre rayées de noir de hauteurs variables, disposées sur une sorte de damier. Mais les apparences sont trompeuses : les colonnes font en réalisé toutes la même taille, mais sont plus ou moins enterrées. Le second plateau est parcouru d’une rivière souterraine. On retrouve ce jeu d’opposition apparent/dissimulé, et ce lien entre le souterrain, le ciel et la terre.  Certains y ont vu la représentation d’un calendrier Maya, spéculant notamment sur le nombre 260. 
Serge THIBAULT ajoute que Daniel BUREN est de confession judaïque, et qu’il est donc bien plus probable qu’il ait voulu figurer le Temple en ruine : « Cela expliquerait la présence des cours d’eau souterrains évoquant dans ce cas la superposition des deux fleuves de la tradition hébraïque, celui des grâces et des influences célestes, se déversant verticalement sur l’axe du monde et se distribuant selon les quatre directions cardinales sur terre. Cet axe du monde serait matérialisé par « la colonne du puits », seizième colonne de l’ensemble, entièrement souterraine mais non recouverte par le grillage. » « Quand je lui demandais s’il croyait en l’existence de Dieu, il me répondait qu’il admettait l’idée d’un principe ordonnant toute chose, sans pour autant croire en une religion particulière ni verser dans le mysticisme. » 
Barque solaire de Rambouillet Karel ZLIN, artiste d'origine tchèque, bronze de 3,8 mètres de haut, 7 mètres de long, 1,4 mètre de large et pesant trois tonnes, objet symbolique de la mythologie égyptienne lié au cycle journalier du soleil et au démiurge qui lui est associé RÊ.
Mais ne serait-ce pas le "Sphinx", après ses douze grands travaux, à l'image de monseigneur Arsène Félix BILLARD avec la Croix sur la barque, quel arsouille cet Arsène, pas très modeste, billard, le seul jeu qui ne porte pas le nom de son auteur.
Monument des Droits de l'Homme et du Citoyen, dans les jardins du Champ de Mars, commandé par la ville de Paris et installé en 1989 à l'occasion du bicentenaire de la Révolution,  inspiré des mastabas il comporte de nombreuses références à l'iconographie révolutionnaire, œuvre d'un peintre et sculpteur tchèque, Ivan Theimer, né en 1944 à Olomouc, en Moravie, qui a émigré en France en 1968 et vit à Paris.
Si de prime abord, et de part sa fonction le bâtiment paraît austère, il faut aller au delà des apparences pour découvrir un message caché. Sa forme est celle d’un temple antique : les deux colonnes se trouvant à l’entrée sont des répliques de celles du Temple de Salomon, appelées Boas et Jachin, largement reprises dans la tradition maçonnique. Elles ont pour particularité de ne rien porter, si ce n’est symboliquement : la voûte étoilée. Sur les façades de la bâtisse, figurent d’étranges totems : personnages, animaux, formes géométriques… En haut du monument se trouve un lézard, symbole d’éternité, de sagesse, et de bienveillance chez les égyptiens. Au dessus de la porte, on trouve un oculus traversé de la lumière solaire qui éclaire l’intérieur du monument. Il est entouré d’un ouroboros : serpent qui se mord la queue, symbole dans de nombreuses traditions du caractère cyclique du temps, de la vie et de la mort, de Dieu."
Opéra Bastille
"Une gigantesque porte en bronze interdit l’entrée du bâtiment au « simple citoyen », étonnant pour un monument qui lui est dédié ? Celle-ci est gravée d’un mélange étonnant de symboles: on retrouve des formules franc-maçonnes, des sphères et des triangles pouvant évoquer des temples, des Dieux égyptiens… sur la face arrière, on découvre 3 œilletons disposés en triangle avec en leur centre, un trou plus large en forme de triangle. Il invite à entrevoir l’invisible : ici, la face cachée de la porte du temple sur laquelle on découvre un médaillon figurant une poignée de mains, une corne d’abondance et un caducée : des symboles qui confirment le caractère maçonnique de l’édifice. La signature si chère au président est également là: le monument se trouve à nouveau sur les deux axes parisiens… Tout comme les grands bâtisseurs, peut-on supposer que François MITTERRAND a voulu placer l’homme au cœur du divin, et reconnaît leur immortalité ? 
MITTERRAND est à l’origine d’un certain nombre de constructions architecturales de la ville de Cergy Pontoise. Notamment du quartier de l’Axe Majeur, de l’Ile astronomique et de la petite pyramide à l’est sur la photo ci dessous. La particularité de cet axe c’est que si vous le suivez pendant 366 km vous arrivez au sommet de la Roche du Solutré. François MITTERRAND se rendait chaque année faire l’ascension de la Roche du Solutré le lundi de pentecôte en compagnie d’une équipe de dérangés du bocal comme Pierre BERGÉJacques ATTALIJack LANG (sic).""L’ancien Président était probablement un initié de la Franc Maçonnerie ou un Rose Croix adepte de l’ésotérisme, du tirage des cartes et des voyants… Étonnant, pour un Président d’une soit disant démocratie !
MAUROYDELORSFABIUS et bien d'autres, agités du bocal également, comment « Machiavel » avait-il pu entraîner tant de grands personnages dans cette aventure ? 
La hauteur du jack est variable selon l'importance de la tâche à exécuter, métier de bonneterie. LANG, lettré et fin poète, mais il était écossais, Andrew LANG (1844-1912). "C'est un jardin extraordinaire,  il y a des canards qui parlent anglais. Je leur donne du pain, ils remuent leur derrière, en me disant "Thank you very much, Monsieur TRENET".
Sa relation avec Michel ROCARD (1930-2016) avait au moins le mérite d'être franche, à défaut d'être cordiale. 
L'opposition Mitterrand VS Rocardpièce de Georges NAUDY : Rue de Bièvre, Paris, 1980. François MITTERRAND reçoit dans son appartement Michel ROCARD . À quelques mois de la présidentielle de 1981, l’heure est de trancher lequel des deux représentera le parti. Pour le maire de Conflans-Sainte-Honorine c’est évident, il se présentera. 
François MITTERRAND, premier secrétaire du parti Socialiste, feint d’hésiter. L’amère défaite face à GISCARD en 1974 lui reste en travers de la gorge. L’animosité entre eux est connue. L’un est mystique, idéologue, secret, l’autre est pragmatique, cartésien, ambitieux. Quand la figure de proue de la « deuxième gauche » discute chômage, le patron du PS parle littérature. En atteste la présence de cette colossale bibliothèque qui taille l’espace scénique dans toute sa hauteur.
L’atmosphère est lourde, l’entente impossible. Dans une langue magnifique et incisive, chacun sort les griffes. « On imagine difficilement une avenue ROCARD ou même un boulevard portant votre nom. Peut-être, à la rigueur, une impasse… », lance François MITTERRAND, à peine son adversaire arrivé. 
Pour autant, François MITTERRAND croyait-il en la réincarnation, se prenait-il pour SETHI 1er ? En fin de vie il était toujours hanté par le mystère de l'au-delà, lisait les mystiques, consultait les théologiens, et c'est Marie de HENNEZEL, psychologue versée dans l'accompagnement des mourants, sophrologue, qui lui a inspiré « je crois aux forces de l'esprit ». Selon François DEVINAT il était agnostique, longtemps qu'il avait tourné le dos à la foi catholique de son enfance, et selon Hubert VÉDRINE, c'est vers l'âge de vingt ans qu'il se serait éloigné de la religion. 
Cité de la science
François MITTERRAND pensait que le temps n'était pas venu, que les peuples n'étaient pas prêts pour cette « révélation », mais dire qu'il préparait l'avènement du messie est une affabulation.
Sans doute croyait-il en « l'éternel retour », concept d'origine mésopotamienne repris par plusieurs philosophes selon lequel l'histoire du monde se déroule de façon cyclique. Après plusieurs milliers d'années une même suite d'événements se répète, identique à la précédente, avec des éléments recomposés, palingénésie pour les grecs, « genèse à nouveau », « nouvelle naissance » ou « régénération ».
La cyclologie ou théorie du temps cyclique n'est pas négligée par la science, vision selon laquelle l'écoulement du temps n'est pas linéaire, l'histoire passant pour obéir éternellement à des cycles immuables amenant un retour périodique de l'humanité face aux mêmes situations, cycles dont la durée varie selon les traditions. 
Mais, quand on dit que les mêmes causes produisent les mêmes effets on ne dit rien. Car les mêmes causes ne se produisent jamais et d’ailleurs, on ne peut jamais connaître toutes les causes Paul VALÉRY.
L’Éternel retour, aussi appelé Éternel retour du même, est un concept philosophique originellement héraclitéen et stoïcien, puis repris par la pensée nietzschéenne 
Ce sont les moines qui avaient donné, redonné les noms de lieux à partir d'écrits hellénistes échappés du pillage et du massacre de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie, afin qu'un jour ce lieu puisse être retrouvé, qu'il ne tombe pas définitivement dans l'oubli, géographie sacrée, bien plus sûr que d'écrire à nouveau, chat échaudé craint l'eau froide. Langage codé par la toponymie, même démarche pour certains francs-maçons qui ont introduit un mannequin d'osier (réplique de STRABON) dans la procession des géants de Douai en 1715, puis en 2012 au nouveau Louvre Lens où trône la statue de Mithra, Galerie du Temps. Avec ses grands travaux  François MITTERRAND posait de nouveaux jalons, les cailloux blancs du Petit Poucet que seuls les initiés peuvent retrouver.
Défense
Le retour du messie est donc une allégorie, une parabole. Rhétorique, philosophie, mathématiques, toutes les sciences humaines ne sont que construction mentale, il ne faut pas mélanger les langages, juste créer des ponts qui les relient, Pont Saint-Esprit, sur une autre planète elles seraient certainement différentes.
Dieu (ou les dieux) inventé par l'homme, mais à ce jour personne n'est parvenu à prouver son existence, ni son inexistence. Là est bien le problème. Science et religion sont incompatibles selon Jerry COYNE biologiste américain. Mais ce n'est pas la religion qui est néfaste, ce sont les religieux, toutes chapelles, et leurs dogmes. Magnifiques pyramides et cathédrales que nous admirons aujourd'hui, mais combien de souffrances et de sacrifices pour les peuples, combien de morts au nom de Dieu, ils sont figés dans la pierre, plus dans les mémoires.
Est-il acceptable au XXIe siècle XXe que tant d'argent soit dépensé sur de simples conjectures, quand il pourrait être mieux employé ailleurs. Six milliards d'euros pour les grands travaux, non compris la maintenance. Si François MITTERRAND souhaitait entrer dans l'Histoire il suffisait le tunnel sous la Manche, et du Louvre dont la fréquentation est passée de 3 à 10 millions de visiteurs (2018) après création de la Pyramide. 
Néanmoins toute une économie s'est développée, les grands travaux n'ont pas ruiné la France, pas plus que les congés payés, bien au contraire.
Les premiers congés payés avaient été institués sous NAPOLÉON III, mais uniquement pour les fonctionnaires. Les congés payés et la semaine de 40 heures n'étaient pas prévus dans le programme du Front populaire, mais la victoire électorale avait provoqué un élan de revendications chez les travailleurs qui vont lancer un mouvement de grève et d'occupation d'usines à travers toute la France (les grèves joyeuses), impliquant près de deux millions de travailleurs. Elles aboutissent aux accords de Matignon, fixant à quinze jours les congés payés minimum obligatoires. Sous le gouvernement de Guy MOLLET ils passent à trois semaines en février 1956, puis à quatre semaines en 1968. Une ordonnance de Pierre MAUROY du 16 janvier 1982 les fait passer à cinq semaines.
Cerveau et Psycho n 107 - L'image de l'être humain comme gouverné par des puissances psychiques obscures, et qui n'est pas maître chez soi, fait aujourd'hui partie de la connaissance universelle. En nous se jouerait un combat permanent entre les exigences de la conscience et les désirs secrets de l'inconscient. Mais cette conception commet une erreur : en réalité, conscience et inconscient n'œuvrent pas l'un contre l'autre. Ce ne sont pas des concurrents qui se battent pour la prééminence au sein de notre psyché. En fait, ils ne représentent pas même des domaines clairement distincts, comme le suggérait la séparation faite par FREUD entre le Moi, le Ça et le Surmoi. Il y a bien plutôt un esprit où processus conscients et inconscients sont étroitement imbriqués.  
Mais François MITTERRAND avait un lourd handicap, l'économie n'était pas sa tasse de thé. En mars 1983, Jacques DELORS, ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, dans l'obligation de mettre en place une politique de rigueur qui sera poursuivie par Pierre BÉRÉGOVOY, ministre de l’Économie, des Finances et de l'Industrie dans le gouvernement FABIUS. Les grands travaux ne seront pas pour autant abandonnés ou différés. 
« Après moi il n'y aura plus que des comptables » déclarait François MITTERRAND avant un dernier voyage au pied des pyramides ». Attentat simulé de l'Observatoire dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959 visant à retourner l'opinion publique, MITTERRAND a sans doute par la suite eu affaire à plus machiavélique que lui, « théorie du complot ». Au cours de ses deux mandats il avait compris que le véritable pouvoir n'était plus aux mains des religieux, qu'ils avaient depuis longtemps été supplantés par d'autres initiés, maîtres du monde sans jamais avoir été élus il peuvent "laisser du temps au temps".
Celui qui n'accepte pas la rupture avec l'ordre établi, avec la société capitaliste. Celui-là, je le dis, ne peut pas être adhérent du Parti socialiste, congrès de l'unité des socialistes à Epinay-sur-Seine, François MITTERRAND a pourtant converti la gauche au capitalisme. 
Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage. Il faut vaincre ces préjugés, ce que je vous demande là est presque impossible car il faut vaincre notre histoire et pourtant, si on ne la vainc pas, il faut savoir qu’une règle s’imposera, Mesdames et Messieurs. Le nationalisme c’est la guerre ! François MITTERRAND devant le Parlement européen réuni en séance plénière à Strasbourg en 1995. 
Louvre - Pyramide et pyramide inversée
Certes, ses grands travaux ne l'avaient pas personnellement enrichi, mais si on considère comme Max WEBER que capitalisme et religion sont intrinsèquement liés, que le capitalisme est né dès que les hommes ont été capables de produire au delà de leurs besoins essentiels, François MITTERRAND ne se situait peut-être pas à droite, il était bien capitaliste, et il s'était gardé de faire figurer les grands travaux dans ses 101 propositions. Lui aussi a tenu un double langage. 
François MITTERRAND a bien sûr été très fortement influencé par Jean JAURÉS (né en 1859, mort assassiné le 31 juillet 1914 à Paris  par un étudiant en archéologie à l'Ecole du Louvre, adhérent de la Ligue des jeunes de l'Alsace-Lorraine.) : Ces grands changements sociaux qu'on nomme des révolutions ne peuvent pas ou ne peuvent plus être l'œuvre d'une minorité. Une minorité révolutionnaire, si intelligente, si énergique qu'elle soit, ne suffit pas, au moins dans les sociétés modernes, à accomplir la révolution. Il y faut le concours, l'adhésion de la majorité, de l'immense majorité.
Parce que le milliardaire n'a pas récolté sans peine, il s'imagine qu'il a semé  - C'est vers le financier gaspilleur, vers le bourgeois taquin et avare que va, de siècle en siècle, la richesse des champs, des vignes et des bois - Dans la société nouvelle, de haute et universelle culture, l'art sera à la fois le dieu familier des foyers les plus modestes, le dieu splendide de la cité.
Fondateur de « l’Humanité », en 1905 il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État.
Jean JAURÈS a fondé son action politique et sociale sur une vision spirituelle. Cette vision s’est exprimée dans une dimension philosophique.  «  Jean JAURÈS est non seulement un philosophe, normalien, agrégé, un auteur rivalisant avec BERGSON, mais aussi un authentique spirituel. Si l’on néglige sa thèse sur « la réalité du monde sensible », si l’on passe à côté de sa spiritualité - qui s’oppose au pouvoir temporel de l’Eglise catholique, mais reconnaît en l’homme la présence du divin -, on ignore les principes mêmes qui ont guidé toute son action » Éric et Sophie VINSON https://www.ecrituresetspiritualites.fr/2014/05/05/eric-vinson-et-sophie-viguier-vinson-jaures-le-prophete/
SÉPARATION DES ÉGLISES ET DE L'ÉTAT
1981, si François MITTERRAND et son Premier ministre Pierre MAUROY (1928-2013) n'appartiennent à aucune obédience maçonnique, retour en grâce, les francs-maçons sont nombreux dans les allées du pouvoir, une dizaine au gouvernement et beaucoup plus dans les cabinets ministériels ou les différents organes de la puissance publique, la franc-maçonnerie n'est plus alors exclusivement de gauche, elle n'est plus unanimement anticléricale, elle se féminise un peu, son recrutement socio-professionnel se diversifie. 
La création d'un « grand service public unifié et laïque de l'éducation nationale », dit « grand SPULEN », faisait partie des 110 propositions. L'objectif était de rapprocher les établissements publics et privés d'enseignement, la constitution d'« établissements d'intérêt public » qui associeraient les écoles publiques, les écoles privées et les collectivités territoriales.
Intégration des maîtres du privé dans la fonction publique, les associations d'enseignement catholique étaient réservées, elles craignaient pour leur autonomie, tandis que les partisans de la laïcité estimaient que le projet n'allait pas assez dans le sens d'un service public laïc de l'éducation.
Alain SAVARY (1918-1988) est alors Ministre de l'Éducation, en 1982 il  rédige une circulaire, dite « circulaire Savary », considérée comme une véritable avancée concernant des langues régionales dans le service public d’éducation nationale. Cette circulaire organise les enseignements de langues et cultures régionales de la maternelle à l’université et autorise les expérimentations, telles les ouvertures de classes bilingues. L’enseignement des langues et cultures régionales peut être considéré comme une matière spécifique. La même année il crée avec un groupe d'enseignants rassemblés autour de Jean LÉVI le lycée autogéré de Paris, il est également à l'origine des zones d"éducation prioritaires (ZEP). En 1983, il fait voter une loi de réforme de l'enseignement supérieur  à laquelle son nom reste attaché. Le texte est promulgué début 1984, après avoir déclenché un important mouvement de grève dans les universités.
Chargé d'unifier l'enseignement secondaire et de mettre fin à la distinction entre l'école privée (dite libre) et l'école publique, pour apaiser les partisans de la laïcité considèrent que le projet ne va pas assez loin, en septembre 1983 Pierre MAUROY annonce la titularisation de 15 000 maîtres du privé, ce qui scandalise les associations catholiques et va mettre le feu aux poudres.
Courant le premier trimestre 1984 les défenseurs de l'école privée organisent une série de manifestations en régions, Bordeaux le 22 janvier, Lyon le 29 janvier, Rennes le 18 février, Lille le 25 février, puis Versailles le 4 mars, plus de 500 000 personnes pour la police, 800 000 pour les organisateurs. 
La France est plus que jamais divisée, beaucoup de manifestations importantes sont organisées par les partisans de l'école laïque, mais le 24 juin à Paris deux millions de personnes défilent (selon les organisateurs, 850 000 selon la police), en présence de Simone WEILValéry GISCARD D'ESTAINGJacques CHIRACJean-Marie LE PEN etc. Le 14 juillet,  tout en rendant hommage à Alain SAVARY et à sa loi qu'il estime bonne, François MITTERRAND annonce qu'il en demande le retrait. Pierre MAUROY et Alain SAVARY l'apprennent par la télévision, le 17 juillet ils présentent leur démission, le soir Laurent FABIUS , ministre du Budget,est nommé premier ministre « le plus jeune Premier ministre que j'ai donné à la France » 35 ans.
L'affrontement était prévisible, le 25 novembre 1977 avait été voté la loi Guermer (Guy GUERMER, né en 1930, député gaulliste du Finistère) qui donnait aux enseignants du privé les mêmes avantages sociaux que ceux du public, et réaffirmait par la liberté des chefs d'établissement à choisir leurs équipes, complément de la loi Debré de 1959. La loi Guermer visait à accroître l’autonomie de l’enseignement privé pour rendre plus difficile la nationalisation au cas où la gauche parviendrait au pouvoir.
Fallait-il y voir la main des frangins, " des athées qui pour la plupart sont des savants hardis et égarés qui raisonnent mal, et qui, ne pouvant comprendre la création, l'origine du mal, et d'autres difficultés, ont recours à l'hypothèse de l'éternité des choses et de la nécessité " VOLTAIREEntre Valéry GISCARD D'ESTAING, l'héritier dont l'arrière-grand-père fut ministre, et Jacques CHIRAC, le petit-fils d’instituteur franc-maçon et bouffeur de curés ? Le moteur commun, c'est l'ambition, bien sûr Robert SCHNEIDER, Je serai Président: Enfance et jeunesse des six chefs d’État de la Ve République.
Bien moins simple qu'il n'y paraît. La maçonnerie athée est marginale, en général elle fait référence aux mystères bibliques, elle est d'essence judéo-chrétienne par ses mythes, ses rites et ses symboles.
Au XVIIe et début du XVIIe siècle les premiers francs-maçons étaient tous soit catholiques, soit protestants, on pourrait donc parler de schisme au sein de la chrétienté. C'est dans la seconde moitié du XVIIe siècle et dans la première moitié du XIXe que la franc-maçonnerie s'ouvre à d'autres religions révélées, et même à d'autres conceptions du divin. L'expression « Grand Architecte de l'Univers » remplace alors de plus en plus souvent le mot « Dieu », moins accepté par les déistes et théistes.
par Franz Xaver WINTERHALTER 1805-1873
À partir de 1860, en aidant Victor-Emmanuel II à réaliser l'unité italienne NAPOLÉON III va perdre une grande partie du soutien des catholiques, la papauté estime alors qu'il va à l'encontre de ses intérêts. Bien qu’elle soit divisée en deux obédiences (Grand Orient et Rite écossais),traversées par trois courants informels (conservateurs souhaitant rassembler des membres de toutes les religions établies, déistes, rousseauistes et républicains positivistes) de nombreuses loges appuient l’idée d’un enseignement laïque, gratuit et obligatoire, ce qui, joint à la présence de nombreux francs-maçons, dont GARIBALDI, va encore accroître les tensions avec l'Église catholique romaine.
Si en 1881 et 1882, lorsque furent votées les lois Jules Ferry sur la gratuité de l’école puis l'instruction obligatoire et l'enseignement public les francs-maçons étaient unis pour que l’école échappe à l’Église catholique, le débat est vif au sein des loges et des instances dirigeantes. Le projet d’un nombre grandissant de francs‑maçons était non seulement de rejeter le curé et le catéchisme hors de l’école, mais également de promouvoir une « morale indépendante » de la religion or, il paraissait impossible aux francs-maçons spiritualistes, même s’ils sont anticléricaux, d’imaginer une éducation qui ne s’appuierait pas sur une philosophie religieuse.
Si Jules FERRY  est entré en loge, il était pour le moins réservé et souvent critique à l’égard de la franc-maçonnerie et des francs-maçons. Selon Pierre CHEVALIER (1913-1998) son entrée en franc-maçonnerie s’effectue plus en raison d’une nécessité politique que d’un attrait vraiment sincère pour l’institution, et le citant : Le haut du pavé est à l’heure qu’il est à un jacobinisme ombrageux, qui se croit maître du monde, qui lance l’anathème à ceux qu’il appelle – il faut voir de quel ton méprisant – les libéraux girondins. Vous connaissez, du reste, cette faction de mon parti, vous savez combien leur cervelle est étroite, si leur cœur est bon. Ce qui les caractérise, c’est une sorte d’illuminisme et de mauvaise humeur, qui leur fait voir les choses autrement qu’elles ne sont, et persuade qu’il n’y a qu’à faire certains signes maçonniques, à prononcer certaines formules vagues et à crier Vive la République ! pour que la République se fasse
Avant d'entrer en loge les francs-maçons doivent prêter serment, difficile de s'en départir, peu la quittent. Serge ABAD-GALLARDO, architecte français, ancien haut fonctionnaire territorial qui a passé plus de vingt ans au sein des loges maçonniques du Droit humain, une émanation du Grand Orient, est sans doute une exception.  
Son livre "J’ai frappé à la porte du Temple" , sous-titré « Parcours d'un franc-maçon en crise spirituelle » est le témoignage des années que l’auteur a passé dans la franc-maçonnerie. Après sa conversion au christianisme (il était déjà baptisé, mais s’était éloigné de l’Église), il a compris que la religion catholique et l’idéologie maçonnique étaient incompatibles et a décidé d’en sortir. Le processus de son retour à la foi a été long et semé d’embûches. " La « Connaissance » que poursuivent les francs-maçons est symbolisée par le « G » souvent inscrit sur les sigles maçonniques : dans une étoile à cinq branches ou bien dans un compas et une équerre, les outils du maître-maçon, de l’architecte. Ce « G » désigne la « Gnose » (du grecgnôsis, connaissance), un savoir caché, réservé aux seuls initiés. Les premiers chrétiens, et parmi eux saint Irénée, ont sévèrement mis en garde contre une lecture gnostique de l’évangile, considérée comme une grave hérésie. "
À contrario, Pascal VESIN, ordonné prêtre en 1996 et entré au Grand Orient de France en 2001, démis de ces fonctions de prêtre en mai 2013 par sa hiérarchie, du jour au lendemain, je suis au Grand Orient de France où la foi de tradition judéo-chrétienne n'est pas requise. J'ai donc pu rencontrer des frères bouddhistes ou musulmans que je n'aurais pas pu connaître dans d'autres obédiences
Pourquoi les francs-maçons n'ont-ils pas créer d'école, laissant ce soin à la République ? 
Jean ZAY (né en 1904, mort assassiné par la Milice le 20 juin 1944) était un avocat, sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil, ministre de l'éducation Nationale et des beaux arts, adhérant aux Jeunesses laïques et républicaines, membre de la Ligue des droits de l'homme, qui en 1926 se fait initier à la loge maçonnique Étienne DOLET, obédience maçonnique du Grand Orient. Il développe les activités dirigées, les classes promenades, l’étude du milieu par l’observation active dans le primaire, les loisirs dirigés dans le secondaire.
Le 2 mars 1937 il dépose au nom du gouvernement un projet de réforme de l'enseignement qui s'inspire des réflexions et propositions d'école unique depuis la Première Guerre mondiale. Ce projet de démocratisation heurte les défenseurs du secondaire traditionnel qui l'enterrent. Il confirme par des circulaires, l'interdiction des signes religieux et politiques dans l'enseignement : Je vous prie d’inviter les chefs d’établissements secondaires à veiller à ce que soient respectées les instructions interdisant tout port d’insignes... Vous voudrez bien considérer comme un signe politique tout objet dont le port constitue une manifestation susceptible de provoquer une manifestation en sens contraire ... Il va de soi que les mêmes prescriptions s’appliquent aux propagandes confessionnelles. L’enseignement public est laïque. Aucune forme de prosélytisme ne saurait être admise dans les établissements
Le projet, ou plan maçonnique, était donc d'unifier les religions pour éviter les guerres, ce que ne pouvait pas faire l'église de Rome, par ailleurs encore très influente dans la sphère politique. Ouvrir des écoles maçonniques, pour y former des cadres, c'était donc aussi se confronter à l'État. Nonobstant, quid de l'École pour tous, le recrutement en loge est bien élitiste, le haut du pavé, soumis au bon vouloir de la hiérarchie, on a vu ce que cela a donné. L'intérêt bien compris des parties n'est pas de se battre comme des chiffonniers, d'étaler leurs différents par devant la Justice de la République, là leur est uniquement divine, et si linge sale autant pouvoir le laver en famille. Le secret de l'Église n'était connu que de quelques grands maîtres de loge, peut-être même d'un seul qui le transmettait peu avant sa mort. 




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